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Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Depuis l’automne 2018, l’école du Parc de Regina accueille quelque 200 enfants francophones dans l’attente de l’ouverture d’un établissement flambant neuf d’ici septembre 2023.

11 juin 2021/Auteur: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (15134)/Commentaires ()/
Assemblée des députés communautaires: du PDG à l’Académie Rivier

Assemblée des députés communautaires: du PDG à l’Académie Rivier

Pour la deuxième fois cette année, les députés de l’Assemblée communautaire fransaskoise se sont réunis en ligne pour discuter des enjeux touchant la fransaskoisie.

11 juin 2021/Auteur: Emmanuel Masson – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (18747)/Commentaires ()/
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Les Fransaskois de Saskatoon se préparent à recevoir une nouvelle école élémentaire

Les Fransaskois de Saskatoon se préparent à recevoir une nouvelle école élémentaire

D’ici 2025, les francophones de la ville des ponts sont consultés pour identifier leurs besoins en infrastructure en vue de la construction d'une nouvelle école élémentaire.

27 mai 2021/Auteur: Emmanuel Masson – IJL – Réseau.Presse/Nombre de vues (16385)/Commentaires ()/
Académie Rivier : la fransaskoisie attend un signal du gouvernement

Académie Rivier : la fransaskoisie attend un signal du gouvernement

Le budget provincial ne fait aucune mention d’aides financières dans le projet de transformation de l’ancienne Académie Rivier de Prince Albert en un centre scolaire communautaire francophone. 

17 mai 2021/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (18302)/Commentaires ()/
Révéler nos racines avec un nouveau guide pédagogique

Révéler nos racines avec un nouveau guide pédagogique

Carmen Campagne vient garnir la collection « Atelier » du CCF destinée aux écoliers afin de leur faire découvrir les grands personnages de la culture fransaskoise.

26 avril 2021/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (18436)/Commentaires ()/
Il y a urgence d’agir en éducation postsecondaire en français

Il y a urgence d’agir en éducation postsecondaire en français

Disparition de programmes à l’Université Laurentienne, compressions au Campus Saint-Jean et à l’Université de Moncton, budget à l’encre rouge à l’Université Sainte-Anne, réduction du financement à l’Université de Saint-Boniface : l’éducation postsecondaire en français en contexte minoritaire est en difficulté.

21 avril 2021/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (15848)/Commentaires ()/
L’Afrique au programme de la Cité universitaire francophone de Regina

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La Cité universitaire francophone de Regina proposera dès la rentrée prochaine une mineure bilingue en études africaines.

24 mars 2021/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (16562)/Commentaires ()/
Comment démarrer une garderie francophone en milieu familial ?

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Le CÉCS a offert le 6 mars un atelier virtuel sur le démarrage d’une garderie en milieu familial.

22 mars 2021/Auteur: Sarah Vennes-Ouellet/Nombre de vues (15982)/Commentaires ()/
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Prince Albert: Le projet de l’école Rivier expliqué à la communauté

Prince Albert: Le projet de l’école Rivier expliqué à la communauté

Les détails du projet d’acquisition de l’Académie Rivier de Prince Albert ont été explicités au cours d’une session d’information.

6 mars 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (19285)/Commentaires ()/
Le Mois de l'histoire des Noirs à l’honneur au CÉF

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Nos directrices et directeurs d’écoles témoignent

À l'occasion du Mois de l'histoire des Noirs nous vous offrons trois témoignages de trois directions d'écoles fransaskoises.

23 février 2021/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (12518)/Commentaires ()/
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La communauté réaffirme son soutien au projet de Prince Albert

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Le ministre de l’Éducation a rencontré les présidences d’organismes fransaskois afin de discuter du projet de nouvelle école francophone à Prince Albert.

4 février 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (15540)/Commentaires ()/
Balises: École Valois
Éducation en français sous respirateur artificiel

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Ça va mal dans le monde de l’éducation universitaire en français en Ontario

3 février 2021/Auteur: Réjean Grenier/Nombre de vues (13941)/Commentaires ()/
La notation humanitaire, un « soulagement » pour la population étudiante

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Des universités canadiennes ont adopté un système de notation où les étudiants peuvent désormais choisir la mention « réussite » ou « échec »

3 février 2021/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (13389)/Commentaires ()/
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École en pandémie : manque de ressources pour aider les élèves

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Manque de ressources dans les écoles pour aider les élèves à gérer leurs émotions en pandémie

29 janvier 2021/Auteur: Ericka Muzzo – Francopresse /Nombre de vues (17850)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Louis Prince, jeune champion du français et du bilinguisme

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Portrait d'un jeune leader bilingue

Louis Prince, élève de 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, est un des huit jeunes leaders du Français pour l’avenir.

26 janvier 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (15576)/Commentaires ()/
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Pauvres jeunes !

Pauvres jeunes !

Auteur: Francopresse/21 juillet 2023/Catégories: Société, Jeunesse

Le Canada a un problème de taille qui s’accroît de jour en jour et pour lequel nos gouvernements ne semblent pas avoir de réponse. Après un repli à partir de l’été 2022, les prix de l’immobilier sont repartis à la hausse dans presque toutes les régions du pays, et ce, malgré la hausse des taux d’intérêt. En plus de réduire l’abordabilité des logements, la bulle immobilière que connaît le Canada depuis des années devient un fardeau financier pour les jeunes et les générations futures.

Personne ne sera étonné d’apprendre que les salaires ne suivent pas le rythme de l’augmentation des prix des logements.

En tenant compte de l’inflation, les salaires ont augmenté d’environ 25 % depuis le début des années 2000 au Canada. Or, dans la plupart des régions du pays, le prix d’achat des logements, lui, a doublé ou triplé, voire quintuplé dans des villes comme Ottawa, Toronto ou Vancouver.

Il n’y a plus une province où le prix de référence d’une maison unifamiliale soit de moins de 250 000 dollars.

Les ménages dépensaient le cinquième de leur budget pour se loger il y a 20 ans. C’est presque le tiers aujourd’hui. Jamais le marché immobilier n’a été aussi inaccessible.

De nombreux facteurs expliquent la hausse des prix de l’immobilier au pays depuis une vingtaine d’années : forte croissance de la population, déséquilibre entre l’offre et la demande de logements, faibles taux d’intérêt, hausses du prix des matériaux, etc.

Plus récemment, la vague sans précédent d’immigration que connaît le pays, l’épargne accumulée pendant la pandémie et la hausse des salaires liée à la pénurie de main-d’œuvre ont été les principaux moteurs de la hausse des prix.

Et avec la montée rapide des taux d’intérêt, voilà maintenant que les promoteurs retardent les mises en chantier de logements neufs, ce qui accroît encore la pression sur les prix.

Le coût élevé des logements n’affecte pas que l’accès à la propriété. Les locataires dépensent aussi davantage pour se loger puisque les prix des logements locatifs ont suivi la même tendance que ceux des maisons unifamiliales et des condos. La pression est forte sur les propriétaires pour augmenter les loyers.

Jeunes et locataires laissés pour compte

Ainsi, les jeunes adultes commencent leur vie active avec un boulet financier que leurs parents ou leurs grands-parents n’ont pas connu, et ce, même si la pénurie de main-d’œuvre actuelle joue en leur faveur pour leur permettre d’accroître leurs revenus.

À court terme, la bulle immobilière a comme première conséquence de contraindre les jeunes à dépenser une part supérieure de leurs revenus pour se loger.

L’accès à la propriété est souvent conditionnel à l’aide financière de la famille. Au Québec, 20 % des jeunes reçoivent un appui financier de leurs parents pour financer l’achat d’une première propriété. En Ontario, ce sont 4 parents sur 10 qui financent l’achat du premier logement de leurs enfants.

Les jeunes restent aussi plus longtemps chez leurs parents et ont des enfants plus tard que les générations précédentes. Il y a un lien direct entre l’abordabilité des logements et l’âge moyen du premier accouchement des femmes.

À long terme, le manque de logements abordables pour les jeunes réduit leur capacité à épargner. Cela pourrait avoir des conséquences importantes sur leurs possibilités de bien vivre à la retraite.

La part des biens immobiliers dans le patrimoine des familles est très importante et elle ne cesse de grandir. En moyenne, la valeur des propriétés immobilières représente 40 % de la valeur nette des ménages canadiens. Ce pourcentage est de près de 50 % en Colombie-Britannique et en Ontario.

Mais une cassure se dessine, car de moins en moins de jeunes auront accès à cette richesse.

De plus grandes inégalités

De plus, la bulle immobilière a comme conséquence de creuser les inégalités au sein de la population.

Il y a toujours eu des ménages plus pauvres pour qui l’accès à la propriété était plus difficile. Or, de nos jours, même un salaire de 50 000 dollars par an ne suffit souvent plus.

Il y aura donc de plus en plus de travailleurs qui habiteront dans des logements à loyer, non pas par choix, mais par obligation.

L’héritage jouera aussi un rôle prépondérant dans la capacité à accéder à la propriété. Les baby-boomers canadiens sont assis sur une fortune de près 3 800 milliards de dollars. Les biens immobiliers représentent plus de 1 500 milliards de dollars dans ce pactole.

Au cours des 20 à 25 prochaines années, une bonne partie de cette richesse sera transmise aux générations futures. L’écart de richesse entre les jeunes qui ont des parents ou des grands-parents possédant une propriété et ceux dont les aînés sont locataires deviendra alors plus grand.

Malgré de beaux discours, les gouvernements de tous les ordres ne saisissent pas encore l’ampleur du problème qui se dresse.

Le nombre de logements abordables financés par les gouvernements est dérisoirement inadéquat pour répondre à la crise actuelle. Le logement est encore trop souvent considéré comme un bien privé, un secteur où les gouvernements ont peu de marge de manœuvre pour intervenir.

Pourtant, c’est de l’équité intergénérationnelle et de l’égalité des chances entre les citoyens dont il s’agit. Les gouvernements feraient bien d’accorder plus d’importance à l’accessibilité au logement.

Plus on attend avant d’agir, plus la tendance sera difficile à renverser.

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 - samedi 23 novembre 2024