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Il y a urgence d’agir en éducation postsecondaire en français

Il y a urgence d’agir en éducation postsecondaire en français

Disparition de programmes à l’Université Laurentienne, compressions au Campus Saint-Jean et à l’Université de Moncton, budget à l’encre rouge à l’Université Sainte-Anne, réduction du financement à l’Université de Saint-Boniface : l’éducation postsecondaire en français en contexte minoritaire est en difficulté.

21 avril 2021/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (14990)/Commentaires ()/
L’Afrique au programme de la Cité universitaire francophone de Regina

L’Afrique au programme de la Cité universitaire francophone de Regina

La Cité universitaire francophone de Regina proposera dès la rentrée prochaine une mineure bilingue en études africaines.

24 mars 2021/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (15842)/Commentaires ()/
Comment démarrer une garderie francophone en milieu familial ?

Comment démarrer une garderie francophone en milieu familial ?

Le CÉCS a offert le 6 mars un atelier virtuel sur le démarrage d’une garderie en milieu familial.

22 mars 2021/Auteur: Sarah Vennes-Ouellet/Nombre de vues (14311)/Commentaires ()/
Balises:
Prince Albert: Le projet de l’école Rivier expliqué à la communauté

Prince Albert: Le projet de l’école Rivier expliqué à la communauté

Les détails du projet d’acquisition de l’Académie Rivier de Prince Albert ont été explicités au cours d’une session d’information.

6 mars 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (17437)/Commentaires ()/
Le Mois de l'histoire des Noirs à l’honneur au CÉF

Le Mois de l'histoire des Noirs à l’honneur au CÉF

Nos directrices et directeurs d’écoles témoignent

À l'occasion du Mois de l'histoire des Noirs nous vous offrons trois témoignages de trois directions d'écoles fransaskoises.

23 février 2021/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (11736)/Commentaires ()/
Balises:
La communauté réaffirme son soutien au projet de Prince Albert

La communauté réaffirme son soutien au projet de Prince Albert

Le ministre de l’Éducation a rencontré les présidences d’organismes fransaskois afin de discuter du projet de nouvelle école francophone à Prince Albert.

4 février 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (13435)/Commentaires ()/
Balises: École Valois
Éducation en français sous respirateur artificiel

Éducation en français sous respirateur artificiel

Ça va mal dans le monde de l’éducation universitaire en français en Ontario

3 février 2021/Auteur: Réjean Grenier/Nombre de vues (13344)/Commentaires ()/
La notation humanitaire, un « soulagement » pour la population étudiante

La notation humanitaire, un « soulagement » pour la population étudiante

Des universités canadiennes ont adopté un système de notation où les étudiants peuvent désormais choisir la mention « réussite » ou « échec »

3 février 2021/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (12854)/Commentaires ()/
Balises:
École en pandémie : manque de ressources pour aider les élèves

École en pandémie : manque de ressources pour aider les élèves

Manque de ressources dans les écoles pour aider les élèves à gérer leurs émotions en pandémie

29 janvier 2021/Auteur: Ericka Muzzo – Francopresse /Nombre de vues (14662)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Louis Prince, jeune champion du français et du bilinguisme

Louis Prince, jeune champion du français et du bilinguisme

Portrait d'un jeune leader bilingue

Louis Prince, élève de 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, est un des huit jeunes leaders du Français pour l’avenir.

26 janvier 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (14937)/Commentaires ()/
Le répertoire FRÉSK se met à la page du numérique

Le répertoire FRÉSK se met à la page du numérique

Depuis le 6 janvier, FRÉSK, le répertoire de ressources éducatives en français pour la Saskatchewan, a délaisser la version papier du catalogue au profit d’un site web.

25 janvier 2021/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (12873)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Balises: FRÉSK
Étudier en pandémie : les étudiants de La Cité se confient

Étudier en pandémie : les étudiants de La Cité se confient

Le début du semestre d’hiver est l’occasion de revenir sur l'expérience étudiante inédite à la Cité universitaire francophone de Regina depuis le début de la pandémie.

24 janvier 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (19038)/Commentaires ()/
Balises: COVID-19
Une fenêtre s’ouvre entre les ainés et l’école Boréale à Ponteix

Une fenêtre s’ouvre entre les ainés et l’école Boréale à Ponteix

L’école Boréale a ainsi pu donner un nouveau souffle à sa collaboration communautaire avec le Foyer Saint-Joseph de Ponteix :

 

21 janvier 2021/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (16806)/Commentaires ()/
Balises:
Addison Shyluk, jeune Fransaskoise passionnée, lauréate d’un concours international

Addison Shyluk, jeune Fransaskoise passionnée, lauréate d’un concours international

Addison Shyluk, élève en 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, Pavillon Gustave-Dubois, vient de remporter le concours international Ma minute francophone.

18 décembre 2020/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (15208)/Commentaires ()/
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Infrastructures scolaires à Saskatoon : un sondage confirme les besoins

Infrastructures scolaires à Saskatoon : un sondage confirme les besoins

Alors que Regina a obtenu l’aval du gouvernement pour le financement de nouveaux espaces scolaires, Saskatoon et Prince Albert attendent toujours. Le Comité vision des espaces scolaires francophones à Saskatoon, créé en juin 2020, a consulté la communauté pour identifier les besoins dans la ville des ponts.

11 décembre 2020/Auteur: Arthur Béague/Nombre de vues (17921)/Commentaires ()/
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Ça chauffe en Ukraine : vers une nouvelle guerre froide?

Auteur: Mychèle Fortin/24 septembre 2014/Catégories: 2014, Société, Guerre et enjeux militaires, Coup d'oeil sur le monde

Drapeau ukrainien
Ces dernières semaines, l’implication russe en Ukraine a changé de nature et d’ampleur. Moscou ne se contente plus d’armer, financer et entraîner les rebelles prorusses, elle combat désormais à leurs côtés.

Soutien des pays de l’OTAN

L’Ukraine n’est pas membre de l’OTAN qui n’a pas l’obligation de la défendre en cas d’agression territoriale. Mais elle est partenaire de l’alliance, qu’elle a soutenue dans de nombreuses opérations, notamment en Afghanistan. Et l’alliance entend bien la soutenir à son tour.

Déjà le 7 août dernier, dans le cadre de sa rencontre avec le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk à Kiev, le Secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, avait annoncé la rupture de la coopération entre l’Alliance atlantique et la Fédération de Russie. Lors du sommet de l’OTAN les 4 et 5 septembre dernier, M. Rasmussen a déclaré : « La Russie doit mettre fin à ses actes d’agression contre l’Ukraine, retirer ses milliers de soldats qui se trouvent en Ukraine et dans les régions frontalières, et arrêter de soutenir les séparatistes ukrainiens ». (Bulletin de l’OTAN 5 septembre). Il a par ailleurs appelé la Russie à revenir sur l’« annexion » autoproclamée, illégale et illégitime de la Crimée, que les Alliés ne reconnaissent pas. 

Le soutien de l’OTAN sera axé sur quatre domaines : la réadaptation des soldats blessés, la cyberdéfense, la logistique, et le commandement, le contrôle et les communications. Pour sa part, le Canada consacrera 4 millions de dollars destinés à améliorer les ordinateurs de commande et de logistique de l’armée ukrainienne, en plus de renforcer la sécurité des installations numériques et énergétiques dans les pays baltes.

Vers une autre guerre froide? 

L’Ukraine multiplie les gestes symboliques et politiques pour ancrer Kiev à l’Occident. Le mois dernier, le Premier ministre Arseni Iatseniouk a présenté au Parlement de Kiev un projet de loi visant à mettre fin au statut non-aligné de l’Ukraine et à ouvrir la voie à une adhésion du pays à l’OTAN. Le 16 septembre, le parlement ukrainien a ratifié l’accord d’association avec l’Union européenne. Pendant ce temps, aux États-Unis et en Europe, c’est la surenchère: proclamations martiales, avalanche de sanctions économiques.

Jusqu’à présent, mises en garde et sanctions n’ont pas infléchi le Kremlin. D’une part, le président russe Vladimir Poutine estime que les sanctions économiques imposées contre la Russie violent les principes de l’Organisation mondiale sur le commerce. D’autre part, Moscou n’admettra jamais que l’Ukraine se stabilise comme un pays occidental à la frontière russe.

Ce point de vue est largement partagé par la société russe, très sensible au concept de la « Nouvelle Russie » qui s’est imposé dans le débat ukrainien. L’idée est simple : rallier Russes et russophones de chaque pays derrière la mère patrie, la Russie, quitte à en passer par une annexion pure et simple de certaines régions, comme cela s’est fait en Crimée. On se méfie de l’Occident. Normal. Comment réagiraient les États-Unis, voire le Canada, si la Russie cherchait à conclure une alliance militaire avec le Mexique? A-t-on oublié Cuba et la crise des missiles qui a conduit la planète au bord d’une 3e guerre mondiale?

Comme l’écrit Serge Halimi dans l’éditorial du Monde diplomatique de septembre : « Moscou n’admettra pas que l’Ukraine devienne la base arrière de ses adversaires. Chauffé à blanc par une propagande nationaliste qui excède même – c’est dire... – le bourrage de crâne occidental, le peuple russe le refuserait.» (Le Monde diplomatique, septembre 2014)

Mais des voix dissidentes se font entendre. Les « comités de mères », une institution respectée des Russes, réclament des explications sur le sort de leurs fils et de leurs maris disparus dans cette guerre qui n’existe pas.  À Moscou, une manifestation contre l’ingérence du Kremlin en Ukraine a rassemblé dimanche des milliers de personnes (les chiffres vont de 5 000 à 20 000 manifestants).

Bien qu’aucune guerre n’ait été officiellement déclarée, cette crise, qui selon l’ONU a fait plus de 2,700 morts en cinq mois, a conduit à une détérioration sans précédent depuis la fin de la Guerre froide des relations entre Russes et Occidentaux et semble paver la voie à une nouvelle guerre froide. Selon Stephen F. Cohen, un des meilleurs experts américains sur la Russie : « La nouvelle guerre froide sera peut-être plus dangeureuse encore que la précédente parce que, contrairement à sa devancière, elle ne rencontre aucune opposition – ni dans l’administration, ni au Congrès, ni dans les médias, les universités, les think tanks. »  (The Nation 12 août 2014)

Sources : Agence France-Presse, Bulletin de l’OTAN, Presse canadienne, Le Monde, Le Monde diplomatique,La Presse

 

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Balises: Ukraine
Mychèle Fortin

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