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Les Fransaskois de Saskatoon se préparent à recevoir une nouvelle école élémentaire

Les Fransaskois de Saskatoon se préparent à recevoir une nouvelle école élémentaire

D’ici 2025, les francophones de la ville des ponts sont consultés pour identifier leurs besoins en infrastructure en vue de la construction d'une nouvelle école élémentaire.

27 mai 2021/Auteur: Emmanuel Masson – IJL – Réseau.Presse/Nombre de vues (16105)/Commentaires ()/
Académie Rivier : la fransaskoisie attend un signal du gouvernement

Académie Rivier : la fransaskoisie attend un signal du gouvernement

Le budget provincial ne fait aucune mention d’aides financières dans le projet de transformation de l’ancienne Académie Rivier de Prince Albert en un centre scolaire communautaire francophone. 

17 mai 2021/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (16850)/Commentaires ()/
Révéler nos racines avec un nouveau guide pédagogique

Révéler nos racines avec un nouveau guide pédagogique

Carmen Campagne vient garnir la collection « Atelier » du CCF destinée aux écoliers afin de leur faire découvrir les grands personnages de la culture fransaskoise.

26 avril 2021/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (17505)/Commentaires ()/
Il y a urgence d’agir en éducation postsecondaire en français

Il y a urgence d’agir en éducation postsecondaire en français

Disparition de programmes à l’Université Laurentienne, compressions au Campus Saint-Jean et à l’Université de Moncton, budget à l’encre rouge à l’Université Sainte-Anne, réduction du financement à l’Université de Saint-Boniface : l’éducation postsecondaire en français en contexte minoritaire est en difficulté.

21 avril 2021/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (15567)/Commentaires ()/
L’Afrique au programme de la Cité universitaire francophone de Regina

L’Afrique au programme de la Cité universitaire francophone de Regina

La Cité universitaire francophone de Regina proposera dès la rentrée prochaine une mineure bilingue en études africaines.

24 mars 2021/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (16440)/Commentaires ()/
Comment démarrer une garderie francophone en milieu familial ?

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Le CÉCS a offert le 6 mars un atelier virtuel sur le démarrage d’une garderie en milieu familial.

22 mars 2021/Auteur: Sarah Vennes-Ouellet/Nombre de vues (15433)/Commentaires ()/
Balises:
Prince Albert: Le projet de l’école Rivier expliqué à la communauté

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Les détails du projet d’acquisition de l’Académie Rivier de Prince Albert ont été explicités au cours d’une session d’information.

6 mars 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (18102)/Commentaires ()/
Le Mois de l'histoire des Noirs à l’honneur au CÉF

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Nos directrices et directeurs d’écoles témoignent

À l'occasion du Mois de l'histoire des Noirs nous vous offrons trois témoignages de trois directions d'écoles fransaskoises.

23 février 2021/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (12140)/Commentaires ()/
Balises:
La communauté réaffirme son soutien au projet de Prince Albert

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Le ministre de l’Éducation a rencontré les présidences d’organismes fransaskois afin de discuter du projet de nouvelle école francophone à Prince Albert.

4 février 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (14197)/Commentaires ()/
Balises: École Valois
Éducation en français sous respirateur artificiel

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Ça va mal dans le monde de l’éducation universitaire en français en Ontario

3 février 2021/Auteur: Réjean Grenier/Nombre de vues (13782)/Commentaires ()/
La notation humanitaire, un « soulagement » pour la population étudiante

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Des universités canadiennes ont adopté un système de notation où les étudiants peuvent désormais choisir la mention « réussite » ou « échec »

3 février 2021/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (13212)/Commentaires ()/
Balises:
École en pandémie : manque de ressources pour aider les élèves

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Manque de ressources dans les écoles pour aider les élèves à gérer leurs émotions en pandémie

29 janvier 2021/Auteur: Ericka Muzzo – Francopresse /Nombre de vues (16329)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Louis Prince, jeune champion du français et du bilinguisme

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Portrait d'un jeune leader bilingue

Louis Prince, élève de 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, est un des huit jeunes leaders du Français pour l’avenir.

26 janvier 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (15314)/Commentaires ()/
Le répertoire FRÉSK se met à la page du numérique

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Depuis le 6 janvier, FRÉSK, le répertoire de ressources éducatives en français pour la Saskatchewan, a délaisser la version papier du catalogue au profit d’un site web.

25 janvier 2021/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (13833)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Balises: FRÉSK
Étudier en pandémie : les étudiants de La Cité se confient

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Le début du semestre d’hiver est l’occasion de revenir sur l'expérience étudiante inédite à la Cité universitaire francophone de Regina depuis le début de la pandémie.

24 janvier 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (21188)/Commentaires ()/
Balises: COVID-19
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CAFS : une gouvernance instable selon son ancienne directrice

Auteur: Lucas Pilleri/21 avril 2021/Catégories: Organisme, CAFS - Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan, Communautaire

Rosalie Umuhoza

Rosalie Umuhoza

Crédit : Sébastien Németh (2015)

Rosalie Umuhoza aura été la deuxième directrice générale de la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS). Embauchée en mai 2020 et licenciée en février 2021, la juriste de formation a entrepris une poursuite judiciaire contre son ancien employeur. Malgré tout, elle a accepté d’accorder un entretien à l’Eau vive pour revenir sur l’état de la CAFS. Inquiète pour l’avenir de l’organisme, elle perçoit un manque de stabilité et craint pour le bien-être de la communauté africaine.

Dans quel état se trouvait la CAFS lorsque vous en avez pris la direction ?

L’organisme a vécu pendant plus de 10 ans sans direction [de sa création en 2008 à septembre 2019] et le premier directeur [Fulgence Ndagijimana] est resté seulement quelques mois. J’avais donc beaucoup de ménage à faire. J’ai commencé à zéro : installer les bureaux, m’assurer que les documents étaient bien archivés, revoir au complet l’organisation et le fonctionnement des deux bureaux de Regina et Saskatoon… Je me suis attaquée aux dossiers, j’ai recontacté tous les bailleurs de fonds et j’ai fait les suivis qui n’avaient jamais été faits.

Quel bilan dressez-vous de votre passage à la tête de la CAFS ?

Le bilan était très, très satisfaisant. À mon licenciement en février, on avait un organisme stable au niveau organisationnel avec deux employés permanents, une chose que la CAFS n’a jamais connue. On a pu aller chercher des stagiaires et des partenariats variés. J’ai stabilisé le financement : j’ai démarré avec un budget de 200 000 dollars et quand je suis partie il y avait un budget de 400 000 dollars. Et avec l’aide du virtuel, on a pu livrer la majorité des projets malgré la COVID. 

Comment expliquer que la CAFS n’ait pas eu de direction générale pendant si longtemps ? 

Il est difficile de trouver du personnel expérimenté en matière de ressources humaines et de financement. Également, le mandat n’était pas assez bien expliqué auprès des bailleurs de fonds. Et la troisième raison, c’est que la CAFS n’a jamais eu de plan stratégique précis et détaillé. Les bailleurs de fonds veulent avoir une vision à long terme. Or, avec la CAFS, il y a toujours eu un manque à ce niveau. 

Avec votre licenciement, craignez-vous que la confiance des bailleurs de fonds soit à nouveau ébranlée ?

Sans aucun doute. Les bailleurs de fonds observent ce qu’il se passe. Ce sera très difficile de les convaincre que la stabilité est là. L’organisme souffre d’une grande instabilité. C’est inquiétant. Essentiellement parce que les membres du CA étaient nouveaux, moins expérimentés. Ils ne comprenaient pas le bon fonctionnement d’un organisme à but non lucratif, et ce, malgré une formation sur la gouvernance avec un avocat expert en la matière que j’avais organisée.

Quelle ambiance avez-vous observée au sein de la CAFS avec les membres ?

Il y a deux sortes de membres. D’abord, il y a les membres qui sont là pour aider, sur le terrain, qui s’assurent que chacun reçoit de l’aide, qui font preuve de dévouement. J’en suis vraiment fière et reconnaissante parce que, moi aussi, j’ai reçu cette aide. 

Mais la deuxième catégorie, ce sont des gens qui sont là pour des raisons personnelles, soit pour le pouvoir soit pour des raisons financières. Chacun tire la couverture à soi et ça nuit au bon fonctionnement de l’organisme. Le nouveau financement obtenu attire en plus les convoitises. Ces gens-là passent par l’intimidation ou d’autres moyens pour faire taire la voix de l’autre groupe qui est là pour aider.

De façon générale, comment percevez-vous la place qu’occupe la CAFS au sein de la fransaskoisie ?

C’est une place importante. On voit de plus en plus de personnes d’origine africaine qui viennent s’installer ici. Ça remplit nos classes dans les écoles francophones. C’est une communauté, qu’on le veuille ou non, qui doit être incluse dans la fransaskoisie et qui doit apporter dans notre communauté francophone. Malheureusement, si l’instabilité continue au sein de la CAFS, ça va nuire à la communauté africaine et à la communauté fransaskoise.

J’invite les bailleurs de fonds, les partenaires et les membres de la CAFS à surveiller de près. La CAFS est un organisme important qui a besoin de soutien, d’honnêteté et d’éthique pour bien fonctionner. Et surtout de la bonne foi.

Avez-vous un dernier mot à ajouter ?

Mon licenciement m’a fait constater que la communauté fransaskoise manque de ressources au niveau des politiques contre le racisme, la discrimination envers les femmes et les minorités. J’invite la communauté à avoir une réflexion là-dessus. Les employés communautaires ne devraient pas avoir peur de perdre leur emploi sans recours ou sans aide, ni avoir peur d’être victimes d’intimidation ou de harcèlement.

Je remercie tous les membres de la communauté qui ont été là pour me soutenir et m’encourager. J’ai donné beaucoup et j’en suis fière. Je ne me retire pas de la communauté, je vais continuer à poser de vraies questions pour m’assurer que ma communauté ne tombe pas à l’eau. 

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Lucas Pilleri

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 - mardi 5 novembre 2024