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Académie Rivier : la fransaskoisie attend un signal du gouvernement

Académie Rivier : la fransaskoisie attend un signal du gouvernement

Le budget provincial ne fait aucune mention d’aides financières dans le projet de transformation de l’ancienne Académie Rivier de Prince Albert en un centre scolaire communautaire francophone. 

17 mai 2021/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (13977)/Commentaires ()/
Révéler nos racines avec un nouveau guide pédagogique

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Carmen Campagne vient garnir la collection « Atelier » du CCF destinée aux écoliers afin de leur faire découvrir les grands personnages de la culture fransaskoise.

26 avril 2021/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (13455)/Commentaires ()/
Il y a urgence d’agir en éducation postsecondaire en français

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Disparition de programmes à l’Université Laurentienne, compressions au Campus Saint-Jean et à l’Université de Moncton, budget à l’encre rouge à l’Université Sainte-Anne, réduction du financement à l’Université de Saint-Boniface : l’éducation postsecondaire en français en contexte minoritaire est en difficulté.

21 avril 2021/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (13660)/Commentaires ()/
L’Afrique au programme de la Cité universitaire francophone de Regina

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La Cité universitaire francophone de Regina proposera dès la rentrée prochaine une mineure bilingue en études africaines.

24 mars 2021/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (14410)/Commentaires ()/
Comment démarrer une garderie francophone en milieu familial ?

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Le CÉCS a offert le 6 mars un atelier virtuel sur le démarrage d’une garderie en milieu familial.

22 mars 2021/Auteur: Sarah Vennes-Ouellet/Nombre de vues (12693)/Commentaires ()/
Balises:
Prince Albert: Le projet de l’école Rivier expliqué à la communauté

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Les détails du projet d’acquisition de l’Académie Rivier de Prince Albert ont été explicités au cours d’une session d’information.

6 mars 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (16286)/Commentaires ()/
Le Mois de l'histoire des Noirs à l’honneur au CÉF

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Nos directrices et directeurs d’écoles témoignent

À l'occasion du Mois de l'histoire des Noirs nous vous offrons trois témoignages de trois directions d'écoles fransaskoises.

23 février 2021/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (10742)/Commentaires ()/
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La communauté réaffirme son soutien au projet de Prince Albert

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Le ministre de l’Éducation a rencontré les présidences d’organismes fransaskois afin de discuter du projet de nouvelle école francophone à Prince Albert.

4 février 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (12441)/Commentaires ()/
Balises: École Valois
Éducation en français sous respirateur artificiel

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Ça va mal dans le monde de l’éducation universitaire en français en Ontario

3 février 2021/Auteur: Réjean Grenier/Nombre de vues (12094)/Commentaires ()/
La notation humanitaire, un « soulagement » pour la population étudiante

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Des universités canadiennes ont adopté un système de notation où les étudiants peuvent désormais choisir la mention « réussite » ou « échec »

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École en pandémie : manque de ressources pour aider les élèves

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Manque de ressources dans les écoles pour aider les élèves à gérer leurs émotions en pandémie

29 janvier 2021/Auteur: Ericka Muzzo – Francopresse /Nombre de vues (12480)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Louis Prince, jeune champion du français et du bilinguisme

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Portrait d'un jeune leader bilingue

Louis Prince, élève de 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, est un des huit jeunes leaders du Français pour l’avenir.

26 janvier 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (13838)/Commentaires ()/
Le répertoire FRÉSK se met à la page du numérique

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Depuis le 6 janvier, FRÉSK, le répertoire de ressources éducatives en français pour la Saskatchewan, a délaisser la version papier du catalogue au profit d’un site web.

25 janvier 2021/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (10954)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Balises: FRÉSK
Étudier en pandémie : les étudiants de La Cité se confient

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Le début du semestre d’hiver est l’occasion de revenir sur l'expérience étudiante inédite à la Cité universitaire francophone de Regina depuis le début de la pandémie.

24 janvier 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (15737)/Commentaires ()/
Balises: COVID-19
Une fenêtre s’ouvre entre les ainés et l’école Boréale à Ponteix

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L’école Boréale a ainsi pu donner un nouveau souffle à sa collaboration communautaire avec le Foyer Saint-Joseph de Ponteix :

 

21 janvier 2021/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (15228)/Commentaires ()/
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Santé en français : écarts entre obligations légales et offre active

Santé en français : écarts entre obligations légales et offre active

Auteur: Guillaume Deschênes-Thériault (Francopresse)/20 juillet 2020/Catégories: Société, Santé

FRANCOPRESSE – Le 4 juin 2020, l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques (ICRML) a rendu publique l’étude L’effectivité des lois linguistiques dans le secteur de la santé. Les chercheurs espèrent ainsi documenter les écarts qui existent entre les droits prescrits par les lois et la réalité quotidienne des francophones en milieu minoritaire, et tenter d’expliquer ces écarts en identifiant les facteurs en jeu.

Selon Éric Forgues, directeur général de l’ICRML, il existe dans plusieurs contextes des écarts entre ce que ces lois prescrivent et la réalité quotidienne des francophones qui cherchent à obtenir des services en français auxquels ils ont droit. Dans cette étude, les chercheurs se sont particulièrement penchés sur les droits linguistiques en santé.

En plus d’Éric Forgues, sociologue de formation, l’équipe responsable de l’étude inclut la professeure en administration de l’Université de Moncton Stéphanie Maillet et le directeur général de l’Association des juristes d’expression française du Nouveau-Brunswick (AJEFNB), Philippe Morin. L’avocat Michel Doucet a aussi collaboré à cette recherche financée par le Consortium national de formation en santé (CNFS).

Les chercheurs ont mené une campagne d’entretiens auprès de hauts dirigeants de huit établissements de santé situés au Manitoba, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et en Ontario. Un sondage a aussi été réalisé auprès d’employés en contact avec des patients.

La santé étant une compétence provinciale, les cadres légaux varient d’une province à l’autre. Le choix des provinces à l’étude se justifie par le fait qu’elles ont toutes des lois linguistiques qui s’appliquent spécifiquement au secteur de la santé et qui prévoient une offre de services en français.

L’importance d’une culture organisationnelle propice au respect des droits linguistiques

Les auteurs du rapport ont constaté que, de manière générale, les gestionnaires et les fournisseurs de services directs sont au courant du cadre légal en matière d’obligations linguistiques dans leur province.

L’une des principales conclusions de l’étude est que cette connaissance des lois est toutefois insuffisante pour assurer un respect des droits des francophones sans une culture organisationnelle propice à une offre active de services en français.

Dans cette perspective, en plus des dimensions qui renvoient à la capacité technique d’offrir des services en français, tels qu’une allocation de ressources financières adéquates et le développement d’outils adaptés aux réalités des francophones, il importe de s’intéresser à la manière dont les professionnels perçoivent leurs obligations.

Éric Forgues explique qu’une acceptation mitigée, voire une opposition à la loi, peut compromettre l’application et le respect des droits linguistiques. «Ce n’est pas tant au niveau de la compréhension de la loi et des obligations que l’on rencontre des défis. Je pense que les gens comprennent assez bien leurs obligations. Les défis sont surtout dans la mise en œuvre. […] Sans une culture organisationnelle qui a été développée pour qu’il soit vraiment bien intégré du côté des employés que l’on doit faire une offre de services en français, les outils ne vont pas être utilisés de façon maximale», explique le directeur général de l’ICRML.

Un travail de sensibilisation d’envergure serait ainsi à effectuer afin de changer les perceptions par rapport à l’importance d’offrir des services dans la langue officielle du patient dans les établissements réputés pour leurs lacunes en la matière.

Cela n’est toutefois pas une tâche facile, comme l’explique M. Forgues, et il peut s’avérer ardu d’attirer l’attention d’un gestionnaire sur l’importance de la langue de service :

« Pour un haut dirigeant, les obligations linguistiques, c’est un type d’obligation parmi tant d’autres. Il y a plusieurs lois, un hôpital c’est un milieu très normé et règlementé. Il peut être difficile de respecter toutes les obligations. Ce qu’ils font, ce sont des calculs de risques. »

— Éric Forgues, directeur de l'ICRML

Des écarts entre milieux anglophones et francophones

D’importants écarts ont été notés dans les réponses au sondage en fonction de la langue du milieu de travail dont proviennent les participants. Ces distinctions s’observent notamment en lien avec les perceptions liées au sentiment d’obligation légale ou de responsabilité morale d’offrir des services en français.

À titre d’exemple, les participants francophones soutiennent, dans une plus grande proportion que leurs homologues anglophones, que le respect des droits linguistiques influence la qualité des services offerts.

Pour Annie Bédard, directrice générale de Santé en français au Manitoba, ce constat est associé à l’existence de culture organisationnelle distincte qui varie selon la langue principale de travail. Pour elle, cela démontre l’importance d’institutions propres à la communauté francophone.

«Quand un organisme est désigné francophone, en comparaison à un organisme qui est désigné bilingue, on voit une différence, tout simplement parce que la culture du travail est différente. […] Dans les organismes désignés francophones, la gouvernance est francophone et généralement la langue d’opération est le français. Déjà là, on a d’importants acquis au niveau de la culture organisationnelle. L’accent est davantage mis sur les services en français.»

Des résultats qui trouvent écho auprès des intervenants en santé

De manière générale, les principales conclusions dressées par l’étude ne surprennent pas Mme Bédard. Elle souligne d’emblée que changer une culture organisationnelle est un travail de longue haleine. Cela demande un dialogue régulier entre la communauté francophone, le gouvernement et les réseaux de santé.

Elle en sait quelque chose puisque l’organisme qu’elle dirige est appelé à travailler en étroite collaboration avec des partenaires du système de santé pour améliorer l’accès à des services en français de qualité au Manitoba.

En plus de ce travail de sensibilisation de la haute gestion par des intervenants des communautés francophones, d’importants efforts doivent être déployés à l’interne des établissements de santé pour veiller à ce que l’importance d’offrir des services en français soit bien intégrée dans l’ensemble de l’appareil administratif, jusqu’aux employés qui interagissent directement avec les patients. À cet effet, Mme Bédard constate l’existence de défis persistants.

« On comprend très bien les lois, on comprend très bien les règlements, mais quand arrive le temps de les mettre en œuvre, de les rendre effectifs et efficaces, c’est là que l’on voit des écarts souvent importants. C’est comme si le message ne se rendait pas aux gestionnaires intermédiaires ou que le suivi qui doit être fait régulièrement par la haute direction ne se faisait pas. Il y a une difficulté à faire descendre le tout jusqu’au niveau opérationnel. »

— Annie Bédard, directrice générale de Santé en français au Manitoba

Relations entre les groupes linguistiques

Pour Éric Forgues, un élément important à retenir du rapport est que l’effectivité des lois linguistiques est tributaire du contexte social dans lequel elles s’inscrivent.

Lorsque des relations positives existent entre les groupes linguistiques, il est plus facile d’entreprendre les changements culturels et organisationnels au sein des réseaux de santé pour réellement favoriser une offre de services en français de qualité.

«Ce qui est au cœur de l’effectivité des lois linguistiques, ce sont les relations qui existent entre les groupes linguistiques. Fondamentalement, c’est comment on considère l’autre, comment on le reconnait. C’est de travailler à ce niveau qui est le grand défi».

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Francopresse

Guillaume Deschênes-Thériault (Francopresse)

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 - samedi 4 mai 2024