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Académie Rivier : la fransaskoisie attend un signal du gouvernement

Académie Rivier : la fransaskoisie attend un signal du gouvernement

Le budget provincial ne fait aucune mention d’aides financières dans le projet de transformation de l’ancienne Académie Rivier de Prince Albert en un centre scolaire communautaire francophone. 

17 mai 2021/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (13948)/Commentaires ()/
Révéler nos racines avec un nouveau guide pédagogique

Révéler nos racines avec un nouveau guide pédagogique

Carmen Campagne vient garnir la collection « Atelier » du CCF destinée aux écoliers afin de leur faire découvrir les grands personnages de la culture fransaskoise.

26 avril 2021/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (13409)/Commentaires ()/
Il y a urgence d’agir en éducation postsecondaire en français

Il y a urgence d’agir en éducation postsecondaire en français

Disparition de programmes à l’Université Laurentienne, compressions au Campus Saint-Jean et à l’Université de Moncton, budget à l’encre rouge à l’Université Sainte-Anne, réduction du financement à l’Université de Saint-Boniface : l’éducation postsecondaire en français en contexte minoritaire est en difficulté.

21 avril 2021/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (13632)/Commentaires ()/
L’Afrique au programme de la Cité universitaire francophone de Regina

L’Afrique au programme de la Cité universitaire francophone de Regina

La Cité universitaire francophone de Regina proposera dès la rentrée prochaine une mineure bilingue en études africaines.

24 mars 2021/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (14401)/Commentaires ()/
Comment démarrer une garderie francophone en milieu familial ?

Comment démarrer une garderie francophone en milieu familial ?

Le CÉCS a offert le 6 mars un atelier virtuel sur le démarrage d’une garderie en milieu familial.

22 mars 2021/Auteur: Sarah Vennes-Ouellet/Nombre de vues (12665)/Commentaires ()/
Balises:
Prince Albert: Le projet de l’école Rivier expliqué à la communauté

Prince Albert: Le projet de l’école Rivier expliqué à la communauté

Les détails du projet d’acquisition de l’Académie Rivier de Prince Albert ont été explicités au cours d’une session d’information.

6 mars 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (16243)/Commentaires ()/
Le Mois de l'histoire des Noirs à l’honneur au CÉF

Le Mois de l'histoire des Noirs à l’honneur au CÉF

Nos directrices et directeurs d’écoles témoignent

À l'occasion du Mois de l'histoire des Noirs nous vous offrons trois témoignages de trois directions d'écoles fransaskoises.

23 février 2021/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (10719)/Commentaires ()/
Balises:
La communauté réaffirme son soutien au projet de Prince Albert

La communauté réaffirme son soutien au projet de Prince Albert

Le ministre de l’Éducation a rencontré les présidences d’organismes fransaskois afin de discuter du projet de nouvelle école francophone à Prince Albert.

4 février 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (12421)/Commentaires ()/
Balises: École Valois
Éducation en français sous respirateur artificiel

Éducation en français sous respirateur artificiel

Ça va mal dans le monde de l’éducation universitaire en français en Ontario

3 février 2021/Auteur: Réjean Grenier/Nombre de vues (12068)/Commentaires ()/
La notation humanitaire, un « soulagement » pour la population étudiante

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Des universités canadiennes ont adopté un système de notation où les étudiants peuvent désormais choisir la mention « réussite » ou « échec »

3 février 2021/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (11793)/Commentaires ()/
Balises:
École en pandémie : manque de ressources pour aider les élèves

École en pandémie : manque de ressources pour aider les élèves

Manque de ressources dans les écoles pour aider les élèves à gérer leurs émotions en pandémie

29 janvier 2021/Auteur: Ericka Muzzo – Francopresse /Nombre de vues (12439)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Louis Prince, jeune champion du français et du bilinguisme

Louis Prince, jeune champion du français et du bilinguisme

Portrait d'un jeune leader bilingue

Louis Prince, élève de 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, est un des huit jeunes leaders du Français pour l’avenir.

26 janvier 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (13819)/Commentaires ()/
Le répertoire FRÉSK se met à la page du numérique

Le répertoire FRÉSK se met à la page du numérique

Depuis le 6 janvier, FRÉSK, le répertoire de ressources éducatives en français pour la Saskatchewan, a délaisser la version papier du catalogue au profit d’un site web.

25 janvier 2021/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (10918)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Balises: FRÉSK
Étudier en pandémie : les étudiants de La Cité se confient

Étudier en pandémie : les étudiants de La Cité se confient

Le début du semestre d’hiver est l’occasion de revenir sur l'expérience étudiante inédite à la Cité universitaire francophone de Regina depuis le début de la pandémie.

24 janvier 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (15679)/Commentaires ()/
Balises: COVID-19
Une fenêtre s’ouvre entre les ainés et l’école Boréale à Ponteix

Une fenêtre s’ouvre entre les ainés et l’école Boréale à Ponteix

L’école Boréale a ainsi pu donner un nouveau souffle à sa collaboration communautaire avec le Foyer Saint-Joseph de Ponteix :

 

21 janvier 2021/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (15203)/Commentaires ()/
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Entrevue avec Annamie Paul, nouvelle cheffe du Parti vert

Entrevue avec Annamie Paul, nouvelle cheffe du Parti vert

Auteur: Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse)/8 octobre 2020/Catégories: 2020, Politique

FRANCOPRESSE – En entrevue avec Francopresse, Annamie Paul souligne que «nous avons seulement une dizaine d’années pour nous attaquer à la crise climatique». Francopresse a pu aborder, avec la nouvelle cheffe des verts, de nombreuses thématiques dont le revenu minimum garanti, la place du Parti vert sur la scène fédérale et la situation du français en milieu minoritaire. Le tout, dans la langue de Molière.

Francopresse : Félicitations pour votre victoire. Elizabeth May a été à la tête du Parti vert pendant près de 15 ans, comment envisagez-vous reprendre le flambeau?
Annamie Paul : D’abord je dois remercier Elizabeth pour tout son excellent travail, et j’ai vraiment hâte de travailler avec elle. Elle est une membre de notre caucus et je suis vraiment ravie. Moi, je suis là pour reprendre le flambeau et essayer de rassembler plus de Canadiens et plus de membres vers notre parti pour soutenir nos idées et contribuer à élire plus de verts pour que nos politiques puissent entrer dans notre vie politique et aider les Canadiens.

Elizabeth May

Elizabeth May

Elizabeth May a été à la tête du Parti vert pendant près de 15 ans. Réélue le 21 octobre 2019 dans sa circonscription de Saanich-Gulf Islands, elle a annoncé sa démission comme cheffe de parti le 4 novembre alors que les Verts sont arrivés en cinquième position quant aux votes exprimés.

Crédit : Archives Francopresse

La priorité des verts a toujours été la sauvegarde de l’environnement. Cependant, les autres partis politiques prennent aussi un virage écologique sous la pression populaire. Comment comptez-vous positionner le parti dans ce paysage?

Je vais continuer de résister à l’idée que tout est réglé, que tous les partis politiques ont leur plan pour l’environnement et pour le climat. Le fait reste que le Parti vert est le seul parti, parmi les partis majeurs au Canada, qui a proposé un plan et des cibles qui correspondent à la science. Et nous avons seulement une dizaine d’années pour nous attaquer à la crise climatique.

Votre discours inaugural a mis l’accent sur l’importance de la diversité. Comment est-ce que le Parti vert compte faire la promotion de la diversité?

En élisant la première personne, pas même [seulement la première] femme, la première personne noire au Canada, et la première femme juive au Canada [à la tête d’un parti politique fédéral, NDLR]. Ce sont deux choses historiques. C’est un signal de nos membres qu’ils veulent prioriser la diversité et qu’ils comprennent bien que c’était une grande lacune aux plus hauts niveaux de notre vie politique.

Le public place souvent le Nouveau Parti démocratique et le Parti vert dans le même espace politique. Comment est-ce que le Parti vert se distingue du NPD?

Notre parti est le plus progressiste parmi les partis majeurs, qui incluent le NPD. J’étais candidate lors de la dernière élection et notre parti était le seul de parler d’une décriminalisation des drogues, d’une éducation postsecondaire universelle, d’un revenu minimum garanti. On veut coopérer avec eux et les autres partis sur ces enjeux, mais on était les premiers et on reste les plus progressistes.

Quelle est la perspective du Parti vert sur le français en situation minoritaire? 

Mes deux enfants font partie de la francophonie, ils ont fait leur éducation ici et à l’étranger en français. J’ai été très fière d’inscrire mon fils dans le système public français, ici en Ontario.

Mais en matière de politiques publiques, comment est-ce que le Parti vert va supporter le français en situation minoritaire?

Ça commence par s’assurer que nous sommes complètement bilingues et travailler avec notre caucus francophone au Québec et hors du Québec pour créer des politiques pour soutenir ces communautés minoritaires. 

Nous avons parlé de ça dans notre programme de 2019 [il y a une clause sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles dans la plateforme de 2019 du Parti vert, NDLR]. Et nous allons avoir une convention en 2021 pour renouveler nos politiques, je sais que c’est un des enjeux dont nous allons discuter l’année prochaine.

Un des enjeux avec l’éducation en français en milieu minoritaire est la pénurie d’enseignants. Est-ce que vous croyez qu’il devrait y avoir un plus grand rôle pour le gouvernement fédéral dans l’éducation postsecondaire?

C’est très intéressant comme idée. Je sais que nous avons besoin de solutions, parce que l’éducation dans la langue seconde est une énorme barrière pour les francophones qui veulent apprendre l’anglais et l’inverse pour les anglophones, et ça devient un grand souci pour moi parce que ça revient à marginaliser des personnes qui sont déjà marginalisées, et ça devient un luxe d’apprendre notre langue seconde.

Donc j’aimerais bien voir les gouvernements provinciaux et le gouvernement fédéral coopérer sur la création d’un vrai plan d’action pour former des professeurs et avoir une société qui soit vraiment bilingue.

Vous êtes candidate à l’élection partielle dans Toronto-Centre, une circonscription où vous avez terminé 4e lors de la dernière élection. Quelle est votre stratégie pour l’emporter cette fois?

Maintenant que je suis cheffe d’un parti majeur fédéral, j’espère que ça va attirer plus d’intérêt parmi les résidents et dans la presse. Aussi, nous sommes en plein milieu d’une crise sans précédent. La pandémie a changé beaucoup de choses dans cette circonscription, et pour le pire. Donc les gens ont besoin vraiment d’une représentation vraie et concrète, et ça fait plusieurs années qu’ils n’ont pas reçu ça du Parti libéral.

Finalement, je crois que les gens cherchent quelque chose d’autre. Ils voient que ce qu’ils ont ne marche pas, que les politiques ne marchent pas, donc ils souhaiteront peut-être faire un choix différent dans cette élection.

Scénario hypothétique : vous devenez première ministre du Canada, avec un gouvernement majoritaire. Quelles seraient vos trois priorités?

Il faut créer des cibles et un plan pour attaquer la crise climatique.

Il faut saisir cette opportunité dans les prochains mois et années de prendre tout l’argent que nous allons investir dans notre économie pour accélérer une transition vers une économie verte, qui est une économie soutenable, juste et équitable.

Et finalement, il faut compléter notre filet social pour que la prochaine fois que nous serons en crise, nous ayons une valve afin d’être plus résilients et d’éviter le pire pour les citoyens canadiens.

Le Parti vert préconise une transition vers une économie verte. Comment s’assurer de ne pas plonger certaines provinces économiquement dépendantes du pétrole, comme l’Alberta et la Saskatchewan, dans une crise économique?

C’est une excellente question. Notre but doit être de faire la transition de manière juste et équitable. La réponse, c’est que nous pouvons investir dans l’économie du futur.

C’est extrêmement irresponsable des gouvernements successifs en Alberta, en Saskatchewan et à Terre-Neuve-et-Labrador de ne pas avoir diversifié leur économie. Là, c’est le moment, nous sommes en train de planifier un investissement sans précédent dans notre économie.

Si on investit sagement dans les infrastructures vertes, dans les technologies propres et dans les énergies renouvelables, ce sont des secteurs où les travailleurs peuvent transférer leurs compétences actuelles directement à ces emplois, et on sait que les emplois dans l’économie verte produisent presque huit emplois par million de dollars investis. En comparaison, un investissement d’un million dans le secteur pétrolier en produit moins de trois.

Alors c’est une bonne nouvelle pour le futur de ces provinces, et j’espère que leurs premiers ministres vont saisir cette opportunité pour finalement diversifier leur économie.

Est-ce qu’une transition économique de cette ampleur peut être réalisée sous les échéances très courtes qu’imposent les changements climatiques?

C’est un processus qui va prendre du temps. Il y a des choses que nous pouvons faire immédiatement, mais il y a des choses qui vont prendre plus d’années.

Mais nous avons l’opportunité d’accélérer cette transition en ce moment, parce qu’il y a un consensus parmi les partis fédéraux, il y a un consensus international parmi les grandes économies, qu’il va être nécessaire de dépenser des centaines de milliards de dollars pour réanimer nos économies [à la suite de la COVID-19]. Si on investit dans les secteurs dont je viens de parler, on peut dramatiquement accélérer notre transition.

Plusieurs politiques du Parti vert s’appuient sur des négociations avec d’autres paliers gouvernementaux. Qu’est-ce qui arrive si les gouvernements provinciaux ne sont pas intéressés par les politiques que vous proposez?

C’est vrai, notre approche c’est toujours de coopérer et de collaborer. Et ça va être nécessaire d’avoir une bonne collaboration pour créer toutes ces politiques et pour les mettre en œuvre.

Moi, je vois que les Canadiens ont beaucoup aimé la coopération qui existe en ce moment entre les différents niveaux de gouvernement pour lutter contre la pandémie. Et je crois qu’ils vont insister de plus en plus dans le futur pour que leurs représentants collaborent et coopèrent.

Mais sinon, il faut trouver d’autres moyens de faire ce qui est nécessaire. Parce quand on parle de la crise climatique, de l’accès aux médicaments ou d’un revenu minimum garanti pour les Canadiens, ce sont des questions nationales, dans certains cas de sécurité nationale, donc ce n’est pas uniquement la juridiction d’une province ou l’autre.

À noter que les propos ont été réorganisés pour des raisons de longueur et de cohérence.

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Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse)

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 - jeudi 2 mai 2024