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Les Fransaskois obtiennent enfin une nouvelle école

Les Fransaskois obtiennent enfin une nouvelle école

Après plusieurs années d’attente et une entente de principe avec le gouvernement de la Saskatchewan qui tardait à se concrétiser, une nouvelle école primaire francophone verra finalement le jour dans la capitale provinciale.

13 juillet 2020/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (25784)/Commentaires ()/
Immersion : Cinquante ans d’une formule éprouvée

Immersion : Cinquante ans d’une formule éprouvée

Le tout premier programme d’immersion en Saskatchewan est apparu à Saskatoon en 1968. Cinquante ans plus tard, ils sont plus de 16 500 à travers la province à se retrouver sur les bancs du programme qui fait de plus en plus d’adeptes.

8 juillet 2020/Auteur: Lucas Pilleri, avec les informations de Diane Lacasse/Nombre de vues (23407)/Commentaires ()/
Balises: immersion
Un jardin communautaire à l’école Mgr de Laval à Regina

Un jardin communautaire à l’école Mgr de Laval à Regina

Produire local, le nouveau défi des francophones de Regina

REGINA - LAssociation canadienne-française de Regina a inauguré son tout premier jardin communautaire le 15 juin dernier sur le terrain de l'École Mgr de Laval.

1 juillet 2020/Auteur: Leslie Diaz – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (28464)/Commentaires ()/
Les Fransaskois applaudissent la victoire des parents franco-colombiens en Cour suprême

Les Fransaskois applaudissent la victoire des parents franco-colombiens en Cour suprême

Après 10 ans de lutte judiciaire, la Cour suprême du Canada a tranché en faveur des parents franco-colombiens. Cette décision historique a été chaudement saluée par la communauté fransaskoise.

29 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (24651)/Commentaires ()/
Balises:
L’histoire de la fransaskoisie narrée aux jeunes

L’histoire de la fransaskoisie narrée aux jeunes

Ateliers scolaires Gardiens de lys'toire par la Société historique de la Saskatchewan

À travers sa série d’ateliers pédagogiques, la Société historique de la Saskatchewan (SHS) donne vie à l’histoire dans la salle de classe des écoles de la province. 

28 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (25240)/Commentaires ()/
Balises:
La pandémie risque de nuire à la francophonie des universités

La pandémie risque de nuire à la francophonie des universités

Les universités francophones du pays misent sur l’inscription d’étudiants internationaux. Les mesures sanitaires en place affecteront directement les inscriptions.

14 juin 2020/Auteur: André Magny (Francopresse)/Nombre de vues (20591)/Commentaires ()/
Balises:
Toujours pas de déblocage pour le Campus Saint-Jean

Toujours pas de déblocage pour le Campus Saint-Jean

Trois semaines après que l’Association canadienne-française de l’Alberta a lancé une campagne de mobilisation pour sauver le Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, l’incertitude règne toujours quant à l’avenir de l’établissement.

13 juin 2020/Auteur: Guillaume Deschênes-Thériault – Francopresse /Nombre de vues (22050)/Commentaires ()/
Conseil des écoles fransaskoises: À vos pupitres, citoyens!

Conseil des écoles fransaskoises: À vos pupitres, citoyens!

Si tout va bien à la rentrée de septembre, le Conseil des écoles fransaskoises (CEF) ira de l’avant avec un concept nouveau en Saskatchewan, mais qui a fait ses preuves dans d’autres provinces: l’école communautaire citoyenne.

13 juin 2020/Auteur: André Magny (Initiative de journalisme local – APF – Ouest)/Nombre de vues (23173)/Commentaires ()/
Balises:
La Cour suprême donne gain de cause aux parents franco-colombiens

La Cour suprême donne gain de cause aux parents franco-colombiens

La Cour suprême du Canada a donné raison aux francophone de la Colombie-Britannique, qui réclame depuis dix ans devant les tribunaux que le système scolaire de langue française soit mis à égalité avec le système anglophone.

12 juin 2020/Auteur: Marc Poirier – Francopresse /Nombre de vues (27055)/Commentaires ()/
Balises:
André Moquin, récit vivant de la fransaskoisie

André Moquin, récit vivant de la fransaskoisie

Fils et petit-fils de colons de l’Ouest, André Moquin a œuvré toute sa vie pour l’avancement de l’éducation en français dans sa province.

2 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (29043)/Commentaires ()/
Balises: André Moquin
L'École Mgr de Laval slame ses accents à Regina

L'École Mgr de Laval slame ses accents à Regina

L'école fransaskoise remporte un prix international

Six élèves de la 8e année du Pavillon secondaire des Quatre Vents de l'école de Monseigneur on remporté un des deux Prix du public offerts dans le cadre du concours « Slame tes accents » du Centre de la Francophonie des Amériques.

23 mai 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26707)/Commentaires ()/
Balises:
Un vent de solidarité au Canada pour sauver le Campus Saint-Jean

Un vent de solidarité au Canada pour sauver le Campus Saint-Jean

L’appel à l’action de l’ACFA dans le cadre de la campagne «Sauvons Saint-Jean» a été entendu d’un bout à l’autre du pays, et même au-delà de nos frontières. 

19 mai 2020/Auteur: Guillaume Deschênes-Thériault (Francopresse)/Nombre de vues (22690)/Commentaires ()/
Une miniécole de médecine pour y voir clair

Une miniécole de médecine pour y voir clair

Le premier volet de la 24e édition de la Miniécole de médecine de l’Université d’Ottawa s’est consacré entièrement au sens de la vue, présentant l’anatomie de l’œil et jetant les bases de la prévention des troubles de la vision.

19 mai 2020/Auteur: Sébastien Durand/Nombre de vues (29109)/Commentaires ()/
Balises:
Des élèves fransaskois se livrent face à la pandémie

Des élèves fransaskois se livrent face à la pandémie

Déjà un peu plus d’un mois que les jeunes Fransaskois sont passés de la salle de classe à la table du salon et ont échangé leurs stylos pour un clavier. Comment vivent-ils cette transition et quel regard portent-ils sur la situation?

16 mai 2020/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (32084)/Commentaires ()/
Balises: COVID-19
La francophonie de l’Ouest menacée : «Sauvons Saint-Jean!»

La francophonie de l’Ouest menacée : «Sauvons Saint-Jean!»

L’Association canadienne-française de l’Alberta, soutenue par plusieurs associations, est partie en croisade pour défendre le Campus Saint-Jean dont l'avenir est menacé par d’importantes coupes budgétaires.

16 mai 2020/Auteur: Geoffrey Gaye – (Le Franco)/Nombre de vues (20008)/Commentaires ()/
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L’identité de la jeunesse fransaskoise vue par un sociolinguiste

Entretien-avec-Michael-Akinpelu

Auteur: Didier Pilon (Francopresse)/6 octobre 2020/Catégories: Société, Jeunesse

FRANCOPRESSE – Comment la jeunesse fransaskoise maintient-elle son héritage linguistique et culturel? C’est la question à laquelle Michael Akinpelu, professeur de sociolinguistique à La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina, tente de répondre dans son article L’usage et la préservation du français au sein de la jeunesse francophone de la Saskatchewan. Originaire de l’Afrique de l’Ouest, M. Akinpelu demeure en Saskatchewan depuis 2016, où il s’intéresse à la vitalité de la communauté francophone. Rencontre avec un chercheur émergent.

Comment vous êtes-vous intéressé à la question de la préservation de l’identité culturelle des jeunes Fransaskois, qui a mené à cette étude?
À Régina, nous entendons souvent parler de l’anglicisation de la jeunesse, surtout due au milieu majoritairement anglophone. L’idée est qu’une fois que les jeunes quittent le foyer familial, ils perdraient l’usage de leur français et deviendraient plus ou moins anglophones. Je me suis donc posé la question : comment cette transition du foyer familial à la vie indépendante se joue-t-elle chez les jeunes et quels sont les impacts sur la préservation de leur patrimoine linguistique?

Qu’est-ce que vos résultats démontrent?
Malgré les énormes défis auxquels font face les jeunes francophones de la Saskatchewan, ils demeurent motivés à maintenir l’utilisation du français. L’appartenance culturelle et linguistique est très, très forte chez les jeunes qui ont participé à l’étude. Ils sont fiers d’appartenir à la culture francophone.

Même si c’est difficile de vivre en français en Saskatchewan, il y a ce désir de transmettre la langue à la génération future. La question de transfert intergénérationnel revient souvent. «Je ne veux pas que ça s’arrête avec moi», disent-ils.

Donc, ils posent des gestes concrets pour garder leur langue et l’incorporer dans leur quotidien.

Pouvez-vous donner quelques exemples des défis que les participants ont soulevés?
La réalité sociolinguistique de la province fait qu’il est quasiment impossible de fonctionner seulement en français. Les participants ont noté, entre autres, le manque d’accès à des services en français, à de la culture francophone, à des emplois en français et à des programmes d’études postsecondaires en français.

Il y a aussi la difficulté de trouver des amis francophones. Même avec des amis francophones, ça ne prend qu’un anglophone dans le groupe pour que la conversation bascule vers l’anglais.

Les occasions limitées d’utiliser le français, surtout lorsqu’ils quittent le foyer familial, nuisent à la qualité de la langue.

Vous avez noté que les Fransaskois posent des gestes concrets pour préserver leur langue. À quelles sortes de gestes ont-ils recours?
Ce sont des choses qui peuvent sembler banales, mais qui requièrent toujours un effort additionnel en milieu majoritairement anglophone. Par exemple, ils sont très conscients des lieux qui offrent des services en français et ils en profitent lorsqu’ils le peuvent. Ils sont parfaitement bilingues, donc ils pourraient simplement interagir en anglais, mais ils font cet effort.

C’est aussi le cas pour la musique, les podcasts et les chaines YouTube qu’ils écoutent, et même parfois la langue d’interface de leurs téléphones ou de leurs ordinateurs. Ces petits gestes leur permettent d’interagir en français quotidiennement.

Quelle est la place des institutions francophones dans tout ça?
Les jeunes valorisent beaucoup la participation aux activités communautaires en français, en particulier les activités de l’Association jeunesse fransaskoise (AJF). Je dirais même que sans cela, ils seraient perdus étant donné qu’il n’y a pas de communauté francophone regroupée comme c’est le cas en Ontario ou dans les Maritimes.

Est-ce qu’il y a des résultats qui vous ont surpris?
Même si 95 % des participants disent éprouver un sentiment de fierté envers leur identité francophone, deux tiers des répondants se voient plutôt bilingues comparativement au tiers qui se considère comme francophone. Ça les pousse à réclamer que la communauté fransaskoise reconnaisse cette identité.

Les participants trouvent que les gens issus des programmes d’immersion se retrouvent quelque part au milieu de deux communautés et devraient être plus souvent invités aux activités de la communauté fransaskoises.

Un autre élément qui est ressorti auquel je ne m’attendais pas, c’est le fait de passer du temps avec des ainés francophones afin d’apprendre l’histoire de la communauté fransaskoise. Plusieurs participants ont mentionné que c’est quelque chose qu’ils font pour maintenir leur lange. J’ai trouvé ça assez intéressant pour des jeunes du 21e siècle.

D’un point de vue méthodologique, pouvez-vous expliquer comment vous avez approché cette recherche?
J’ai adopté une méthode de recherche mixte, c’est-à-dire à la fois quantitative et qualitative.

Dans un premier temps, nous avons lancé un sondage anonyme en ligne pour les jeunes de 18 à 25 ans. Il s’agissait de 20 questions fermées. Ensuite, pour avoir plus d’information sur les circonstances d’usage et de préservation du français, nous avons mené deux groupes de discussion : un à Régina et un à Saskatoon.

Il y a eu un bon mélange de gens qui ont participé aux groupes de discussion : des francophones nés en Saskatchewan, des gens issus de l’immigration, des francophiles. Tous s’identifiaient fortement comme francophones. Nous avons discuté des défis et obstacles à l’emploi du français et de leurs recommandations à la communauté.

Quelles sont, selon vous, les limites de cette approche?
En termes de nombre, c’est une petite étude qui a besoin d’être plus élaborée dans le futur. La communauté francophone de la Saskatchewan est très petite. Ce n’est donc pas facile de trouver des personnes pour participer à des études.

Le sondage en ligne a suscité des réponses de 22 participants et 14 personnes ont participé aux groupes de discussion. Mais il s’agit quand même d’une étude pilote qui nous permet d’avoir un sentiment de ce qui se passe chez les jeunes francophones de la Saskatchewan.

Ensuite, les participants étaient invités à répondre par l’AJF, qui a partagé le lien du sondage et a mis des annonces sur ses médias sociaux. Donc, ce sont des gens qui suivent les activités de l’association francophone. Il serait peut-être plus difficile de recruter des gens qui n’auraient peut-être pas le même sentiment d’appartenance à la francophonie.

Quels sont vos projets pour l’avenir?
Je n’ai rien commencé pour l’instant, mais j’ai deux autres études en vue pour donner suite à celle-ci.

Je veux me pencher sur les gens qui ont perdu l’usage de leur français et voir ce qui pousse ces gens à vouloir se reconnecter à la langue. L’autre question sera de savoir comment ces francophiles pourraient contribuer à la vitalité de la communauté francophone.

Le défi, encore une fois, sera d’aller chercher ces personnes. J’aimerais passer par le programme d’immersion parce qu’il y a souvent des ayants droit qui se retrouvent là, car leurs parents ne parlent plus français.

L’autre chose qui m’intéresse, ce sont les processus de construction de l’appartenance culturelle. Comment est-ce que ça se fait au sein de la jeunesse fransaskoise? Est-ce que ça provient des parents? Ou est-ce plutôt le jeune qui, à un moment donné, prend conscience de cette identité?

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Francopresse

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