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Près de 16 000 ayants droit : un argument massue pour plus d’écoles fransaskoises

Près de 16 000 ayants droit : un argument massue pour plus d’écoles fransaskoises

En novembre dernier, Statistique Canada a révélé que près de 16 000 jeunes Saskatchewanais étaient admissibles à l’instruction en français en 2021. Pourtant, seulement 2 000 élèves fréquentent les écoles francophones de la province. Des personnalités de la communauté réagissent.

25 janvier 2023/Auteur: Anne-Hélène Mai – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4776)/Commentaires ()/
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Francis Kasongo, un pilier de l’éducation en français

Francis Kasongo, un pilier de l’éducation en français

Le 9 novembre, lors du congrès national du Réseau des cégeps et collèges francophones du Canada (RCCFC) à Montréal, le directeur général du Collège Mathieu Francis Kasongo a reçu le prix Pilier collégial francophone. Cette distinction vient ainsi souligner son travail pour le développement de l’éducation postsecondaire collégiale en français en Saskatchewan. Le fier récipiendaire revient sur son engagement.

25 novembre 2022/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (4755)/Commentaires ()/
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Des bibliothèques communautaires à Regina

Des bibliothèques communautaires à Regina

Dans le cadre de la rentrée des classes, l’Association communautaire fransaskoise de Regina (ACFR), en partenariat avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), a dévoilé trois bibliothèques communautaires extérieures. L’objectif : favoriser le partage de livres et encourager à la lecture en français.

18 octobre 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4939)/Commentaires ()/
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Le Conseil culturel fransaskois plus près des écoles

Le Conseil culturel fransaskois plus près des écoles

En cette période de rentrée, le Conseil culturel fransaskois (CCF) veut resserrer ses liens avec le secteur scolaire. 

29 septembre 2022/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4477)/Commentaires ()/
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Collège Mathieu : une nouvelle Charte pour une nouvelle ère

Collège Mathieu : une nouvelle Charte pour une nouvelle ère

Une nouvelle époque s’ouvre pour le Collège Mathieu qui vient de renouveler sa charte le 17 août. Alors que l’Église catholique ne sera plus représentée dans le conseil d’administration de l’établissement, la nouvelle loi veut faire plus de place à la jeunesse et aux femmes, ainsi qu’à certaines compétences clés. 

1 septembre 2022/Auteur: Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3837)/Commentaires ()/
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Le fédéral assure défendre les droits des Fransaskois

Le fédéral assure défendre les droits des Fransaskois

Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse La ministre des Langues officielles et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, Ginette Petitpas Taylor, était en visite le 29 juillet à Regina dans la cadre des consultations pancanadiennes sur les langues officielles entamées en mai dernier. Une visite durant laquelle une annonce de 7,1 millions de dollars a été faite au profit de la Cité universitaire francophone de l’Université de Regina et du Collège Mathieu.

En évoquant le projet de Loi sur les langues officielles, toujours en cours d’adoption au Parlement, Ginette Petitpas Taylor souligne l’engagement du fédéral à s’assurer que, à l’échelle provinciale, les communautés de langues officielles en situation minoritaire « reçoivent les services et droits nécessaires pour continuer à vivre et à travailler dans leur langue maternelle ».  

12 août 2022/Auteur: Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse /Nombre de vues (3300)/Commentaires ()/
Catégories: ÉducationPolitique
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7,1 millions de dollars pour le postsecondaire fransaskois

7,1 millions de dollars pour le postsecondaire fransaskois

La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina et le Collège Mathieu viennent de bénéficier d’un budget de plus de 7,1 millions de dollars pour la construction, la rénovation et le développement d’espaces éducatifs postsecondaires, mais aussi pour accroître l’offre de programmes qui desservent les communautés de langue officielle en situation minoritaire.

29 juillet 2022/Auteur: Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3867)/Commentaires ()/
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Café le Réseau : les élèves aux manettes derrière le comptoir

Café le Réseau : les élèves aux manettes derrière le comptoir

Depuis le 8 juin, le Café le Réseau a ouvert ses portes au sein même de l’école Monseigneur de Laval. Se voulant un lieu de rencontre, l’établissement est une initiative 100 % étudiante qui fait la fierté des jeunes et de leurs enseignants, et le bonheur des clients.

2 juillet 2022/Auteur: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (2679)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Joe Poirier: Une passion pour la fransaskoisie récompensée

Joe Poirier: Une passion pour la fransaskoisie récompensée

Joseph, dit Joe, Poirier a passé sa vie à défendre la cause fransaskoise. À 78 ans, il est récompensé pour ce dévouement en recevant, en avril dernier à Ottawa, la Médaille du souverain pour les bénévoles des mains de la gouverneure générale du Canada Mary Simon.

13 mai 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4660)/Commentaires ()/
La francophonie entre privilèges et marginalisations

La francophonie entre privilèges et marginalisations

Les chercheurs et membres des communautés francophones de l’Ouest et du Canada se sont rassemblés de manière virtuelle dans le cadre du colloque du Centre d’études franco-canadiennes de l’Ouest, organisé par La Cité universitaire francophone de l’Université de Régina.

6 avril 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (4919)/Commentaires ()/
L’enseignement en français au cœur des débats

L’enseignement en français au cœur des débats

Les collèges et universités francophones en milieu minoritaire font face à d’importants défis partout au Canada.

1 mars 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (6554)/Commentaires ()/
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Les faibles taux de rétention, revers de la médaille en immersion

Les faibles taux de rétention, revers de la médaille en immersion

Les programmes d’immersion ont augmenté dans les vingt dernières années, mais moins de la moitié des élèves restent jusqu’à l’obtention de leur diplôme.

10 février 2022/Auteur: Ericka Muzzo – Francopresse /Nombre de vues (5440)/Commentaires ()/
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Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Dans l’Ouest canadien, la demande pour des programmes en français est plus élevée que l’offre des établissements postsecondaires. C'est ce qui ressort des États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire.

8 février 2022/Auteur: Marianne Dépelteau – Francopresse/Nombre de vues (6074)/Commentaires ()/
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La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

L’égalité est loin d’être atteinte entre les établissements postsecondaires francophones et ceux de la majorité anglophone. 

25 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (5883)/Commentaires ()/
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Revue de l'année 2021 - Éducation

Revue de l'année 2021 - Éducation

Survol de l'actualité fransaskoise durant l'année 2021 dans le domaine de l'éducation.

14 janvier 2022/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (6332)/Commentaires ()/
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L’identité de la jeunesse fransaskoise vue par un sociolinguiste

Entretien-avec-Michael-Akinpelu

Auteur: Didier Pilon (Francopresse)/6 octobre 2020/Catégories: Société, Jeunesse

FRANCOPRESSE – Comment la jeunesse fransaskoise maintient-elle son héritage linguistique et culturel? C’est la question à laquelle Michael Akinpelu, professeur de sociolinguistique à La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina, tente de répondre dans son article L’usage et la préservation du français au sein de la jeunesse francophone de la Saskatchewan. Originaire de l’Afrique de l’Ouest, M. Akinpelu demeure en Saskatchewan depuis 2016, où il s’intéresse à la vitalité de la communauté francophone. Rencontre avec un chercheur émergent.

Comment vous êtes-vous intéressé à la question de la préservation de l’identité culturelle des jeunes Fransaskois, qui a mené à cette étude?
À Régina, nous entendons souvent parler de l’anglicisation de la jeunesse, surtout due au milieu majoritairement anglophone. L’idée est qu’une fois que les jeunes quittent le foyer familial, ils perdraient l’usage de leur français et deviendraient plus ou moins anglophones. Je me suis donc posé la question : comment cette transition du foyer familial à la vie indépendante se joue-t-elle chez les jeunes et quels sont les impacts sur la préservation de leur patrimoine linguistique?

Qu’est-ce que vos résultats démontrent?
Malgré les énormes défis auxquels font face les jeunes francophones de la Saskatchewan, ils demeurent motivés à maintenir l’utilisation du français. L’appartenance culturelle et linguistique est très, très forte chez les jeunes qui ont participé à l’étude. Ils sont fiers d’appartenir à la culture francophone.

Même si c’est difficile de vivre en français en Saskatchewan, il y a ce désir de transmettre la langue à la génération future. La question de transfert intergénérationnel revient souvent. «Je ne veux pas que ça s’arrête avec moi», disent-ils.

Donc, ils posent des gestes concrets pour garder leur langue et l’incorporer dans leur quotidien.

Pouvez-vous donner quelques exemples des défis que les participants ont soulevés?
La réalité sociolinguistique de la province fait qu’il est quasiment impossible de fonctionner seulement en français. Les participants ont noté, entre autres, le manque d’accès à des services en français, à de la culture francophone, à des emplois en français et à des programmes d’études postsecondaires en français.

Il y a aussi la difficulté de trouver des amis francophones. Même avec des amis francophones, ça ne prend qu’un anglophone dans le groupe pour que la conversation bascule vers l’anglais.

Les occasions limitées d’utiliser le français, surtout lorsqu’ils quittent le foyer familial, nuisent à la qualité de la langue.

Vous avez noté que les Fransaskois posent des gestes concrets pour préserver leur langue. À quelles sortes de gestes ont-ils recours?
Ce sont des choses qui peuvent sembler banales, mais qui requièrent toujours un effort additionnel en milieu majoritairement anglophone. Par exemple, ils sont très conscients des lieux qui offrent des services en français et ils en profitent lorsqu’ils le peuvent. Ils sont parfaitement bilingues, donc ils pourraient simplement interagir en anglais, mais ils font cet effort.

C’est aussi le cas pour la musique, les podcasts et les chaines YouTube qu’ils écoutent, et même parfois la langue d’interface de leurs téléphones ou de leurs ordinateurs. Ces petits gestes leur permettent d’interagir en français quotidiennement.

Quelle est la place des institutions francophones dans tout ça?
Les jeunes valorisent beaucoup la participation aux activités communautaires en français, en particulier les activités de l’Association jeunesse fransaskoise (AJF). Je dirais même que sans cela, ils seraient perdus étant donné qu’il n’y a pas de communauté francophone regroupée comme c’est le cas en Ontario ou dans les Maritimes.

Est-ce qu’il y a des résultats qui vous ont surpris?
Même si 95 % des participants disent éprouver un sentiment de fierté envers leur identité francophone, deux tiers des répondants se voient plutôt bilingues comparativement au tiers qui se considère comme francophone. Ça les pousse à réclamer que la communauté fransaskoise reconnaisse cette identité.

Les participants trouvent que les gens issus des programmes d’immersion se retrouvent quelque part au milieu de deux communautés et devraient être plus souvent invités aux activités de la communauté fransaskoises.

Un autre élément qui est ressorti auquel je ne m’attendais pas, c’est le fait de passer du temps avec des ainés francophones afin d’apprendre l’histoire de la communauté fransaskoise. Plusieurs participants ont mentionné que c’est quelque chose qu’ils font pour maintenir leur lange. J’ai trouvé ça assez intéressant pour des jeunes du 21e siècle.

D’un point de vue méthodologique, pouvez-vous expliquer comment vous avez approché cette recherche?
J’ai adopté une méthode de recherche mixte, c’est-à-dire à la fois quantitative et qualitative.

Dans un premier temps, nous avons lancé un sondage anonyme en ligne pour les jeunes de 18 à 25 ans. Il s’agissait de 20 questions fermées. Ensuite, pour avoir plus d’information sur les circonstances d’usage et de préservation du français, nous avons mené deux groupes de discussion : un à Régina et un à Saskatoon.

Il y a eu un bon mélange de gens qui ont participé aux groupes de discussion : des francophones nés en Saskatchewan, des gens issus de l’immigration, des francophiles. Tous s’identifiaient fortement comme francophones. Nous avons discuté des défis et obstacles à l’emploi du français et de leurs recommandations à la communauté.

Quelles sont, selon vous, les limites de cette approche?
En termes de nombre, c’est une petite étude qui a besoin d’être plus élaborée dans le futur. La communauté francophone de la Saskatchewan est très petite. Ce n’est donc pas facile de trouver des personnes pour participer à des études.

Le sondage en ligne a suscité des réponses de 22 participants et 14 personnes ont participé aux groupes de discussion. Mais il s’agit quand même d’une étude pilote qui nous permet d’avoir un sentiment de ce qui se passe chez les jeunes francophones de la Saskatchewan.

Ensuite, les participants étaient invités à répondre par l’AJF, qui a partagé le lien du sondage et a mis des annonces sur ses médias sociaux. Donc, ce sont des gens qui suivent les activités de l’association francophone. Il serait peut-être plus difficile de recruter des gens qui n’auraient peut-être pas le même sentiment d’appartenance à la francophonie.

Quels sont vos projets pour l’avenir?
Je n’ai rien commencé pour l’instant, mais j’ai deux autres études en vue pour donner suite à celle-ci.

Je veux me pencher sur les gens qui ont perdu l’usage de leur français et voir ce qui pousse ces gens à vouloir se reconnecter à la langue. L’autre question sera de savoir comment ces francophiles pourraient contribuer à la vitalité de la communauté francophone.

Le défi, encore une fois, sera d’aller chercher ces personnes. J’aimerais passer par le programme d’immersion parce qu’il y a souvent des ayants droit qui se retrouvent là, car leurs parents ne parlent plus français.

L’autre chose qui m’intéresse, ce sont les processus de construction de l’appartenance culturelle. Comment est-ce que ça se fait au sein de la jeunesse fransaskoise? Est-ce que ça provient des parents? Ou est-ce plutôt le jeune qui, à un moment donné, prend conscience de cette identité?

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