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Cours sur les premiers soins en santé mentale

Cours sur les premiers soins en santé mentale

MOOSE JAW - Les 5 et 6 mai derniers, une douzaine de personnes ont participé à une formation sur les premiers soins en santé mentale, animée par Francine Proulx-Kenzle et Roger Gauthier à Moose Jaw.

10 mai 2018/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (32601)/Commentaires ()/
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Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

50 ans d'enseignement en français à l'Université de Regina

REGINA - Voilà maintenant 50 ans que les étudiants et professionnels ont la possibilité d’étudier le français et d’apprendre en français à l'Université de Regina.

10 mai 2018/Auteur: Céline Galophe/Nombre de vues (35626)/Commentaires ()/
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Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

REGINA - Selon un communiqué émis par le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP), une entente conclue avec la province permettra à l’École Mgr de Laval de compter sur un deuxième pavillon pour désengorger ses locaux actuels.

24 avril 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (37082)/Commentaires ()/
Balises: CPIP

C’est fait, une bataille gagnée par le CPIP !

Regina aura une deuxième école élémentaire

Communiqué du Collectif des parents inquiets et préoccupés faisant part de la décision du gouvernement de la Saskatchewan de louer les anciens locaux de l’école St Andrew pour dépeupler le pavillon primaire de l’école Monseigneur de Laval. 

24 avril 2018/Auteur: Jean de Dieu Ndayahundwa/Nombre de vues (28477)/Commentaires ()/
Balises: CPIP
Mise à jour de la cause du CPIP

Mise à jour de la cause du CPIP

Résultats prometteurs de la médiation !

En octobre 2017, le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) a déposé un recours judiciaire contre le gouvernement de la Saskatchewan et le Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour la construction d’une nouvelle école primaire à Regina et l’offre des programmes et services équivalents à ceux des écoles de la majorité anglophone.

12 avril 2018/Auteur: Jean de Dieu Ndayahundwa/Nombre de vues (31725)/Commentaires ()/
Balises: CPIP
Lancement de "Contre toute attente"

Lancement de "Contre toute attente"

50 de vie francophone à l’Université de Regina

REGINA - Le 15 mars 2018 , une quarantaine de personnes se sont rendues à La Cité universitaire francophone pour assister au lancement du livre Contre toute attente de l’historien Michael Poplyansky et du chercheur Abdoulaye Yoh.

29 mars 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (33632)/Commentaires ()/
Lire avec fiston

Lire avec fiston

Travail d’équipe pour donner le gout de la lecture aux garçons

Lire avec fiston est un projet qui vise à donner le gout de la lecture aux garçons de 3e et 4e années en prêchant par l’exemple.

29 mars 2018/Auteur: Julien Cayouette (Le Voyageur)/Nombre de vues (31649)/Commentaires ()/
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Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Comité des langues officielles en tournée

Un groupe de sept membres du Comité permanent des langues officielles des Communes a récemment séjourné dans l’Ouest canadien pour s’informer sur place de l’état critique des services à la petite enfance francophone.

25 mars 2018/Auteur: Anonym/Nombre de vues (32559)/Commentaires ()/
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Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

En septembre 1968, le Centre d’études bilingues de Regina voyait le jour au cœur de l’Université de Regina. Cinquante ans plus tard, La Cité universitaire francophone et le programme du Bac en éducation française sont les fiers représentants de la francophonie à l'université.

1 mars 2018/Auteur: Marie Galophe/Nombre de vues (37653)/Commentaires ()/
Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Le 7 février dernier, lors de sa séance régulière à Regina, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a décidé d’accorder une région scolaire distincte à Ponteix, accompagnée d’un siège à la table des conseillers scolaires.

24 février 2018/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (34478)/Commentaires ()/
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Un soutien au
 développement de 
l’éducation postsecondaire en français

Un soutien au
 développement de 
l’éducation postsecondaire en français

Collaboration du Collège Mathieu, Saskatchewan Polytechnic et l'Université de Regina

Le Collège Mathieu, la Saskatchewan Polytechnic et l’Université de Regina ont signé une lettre d’intention visant la collaboration mutuelle au chapitre des programmes d’éducation en français dans le domaine de la santé, le 18 janvier dernier, à la Rotonde de la Cité universitaire.

1 février 2018/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (32906)/Commentaires ()/
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Journée des carrières en santé

Journée des carrières en santé

Le Consortium national de formation en santé de La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina a organisé, pour la première fois, une journée des carrières en santé, en collaboration avec l’Université d’Ottawa, le 13 janvier dernier. 

1 février 2018/Auteur: Jeanne Dumas/Nombre de vues (27083)/Commentaires ()/
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Deux enseignantes de la Saskatchewan reçoivent le Prix d’histoire
 du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement

Deux enseignantes de la Saskatchewan reçoivent le Prix d’histoire
 du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement

Le 22 novembre 2017, à Rideau Hall, les enseignantes saskatchewannaises Naomi Fortier-Fréçon et Leia Laing ont reçu le Prix d’histoire du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement 2017

7 décembre 2017/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (29708)/Commentaires ()/
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Les conseillers scolaires à la rencontre des aspirants chefs

Les conseillers scolaires à la rencontre des aspirants chefs

Les conseillers scolaires fransaskois ont commencé à rencontrer les candidats à la chefferie du Parti saskatchewannais et du Nouveau Parti Démocratique, le 4 décembre dernier à Regina. 
6 décembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (35759)/Commentaires ()/
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L’intégration socioscolaire des jeunes immigrants

L’intégration socioscolaire des jeunes immigrants

Café causerie organisé à Regina dans le cadre de la Semaine nationale de l'immigration francophone

Pour une famille venue d’ailleurs, l’intégration d’un enfant dans un nouveau milieu scolaire est l’un des nombreux défis liés à son arrivée dans une communauté d’accueil.

14 novembre 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (33798)/Commentaires ()/
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L’identité de la jeunesse fransaskoise vue par un sociolinguiste

Entretien-avec-Michael-Akinpelu

Auteur: Didier Pilon (Francopresse)/6 octobre 2020/Catégories: Société, Jeunesse

FRANCOPRESSE – Comment la jeunesse fransaskoise maintient-elle son héritage linguistique et culturel? C’est la question à laquelle Michael Akinpelu, professeur de sociolinguistique à La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina, tente de répondre dans son article L’usage et la préservation du français au sein de la jeunesse francophone de la Saskatchewan. Originaire de l’Afrique de l’Ouest, M. Akinpelu demeure en Saskatchewan depuis 2016, où il s’intéresse à la vitalité de la communauté francophone. Rencontre avec un chercheur émergent.

Comment vous êtes-vous intéressé à la question de la préservation de l’identité culturelle des jeunes Fransaskois, qui a mené à cette étude?
À Régina, nous entendons souvent parler de l’anglicisation de la jeunesse, surtout due au milieu majoritairement anglophone. L’idée est qu’une fois que les jeunes quittent le foyer familial, ils perdraient l’usage de leur français et deviendraient plus ou moins anglophones. Je me suis donc posé la question : comment cette transition du foyer familial à la vie indépendante se joue-t-elle chez les jeunes et quels sont les impacts sur la préservation de leur patrimoine linguistique?

Qu’est-ce que vos résultats démontrent?
Malgré les énormes défis auxquels font face les jeunes francophones de la Saskatchewan, ils demeurent motivés à maintenir l’utilisation du français. L’appartenance culturelle et linguistique est très, très forte chez les jeunes qui ont participé à l’étude. Ils sont fiers d’appartenir à la culture francophone.

Même si c’est difficile de vivre en français en Saskatchewan, il y a ce désir de transmettre la langue à la génération future. La question de transfert intergénérationnel revient souvent. «Je ne veux pas que ça s’arrête avec moi», disent-ils.

Donc, ils posent des gestes concrets pour garder leur langue et l’incorporer dans leur quotidien.

Pouvez-vous donner quelques exemples des défis que les participants ont soulevés?
La réalité sociolinguistique de la province fait qu’il est quasiment impossible de fonctionner seulement en français. Les participants ont noté, entre autres, le manque d’accès à des services en français, à de la culture francophone, à des emplois en français et à des programmes d’études postsecondaires en français.

Il y a aussi la difficulté de trouver des amis francophones. Même avec des amis francophones, ça ne prend qu’un anglophone dans le groupe pour que la conversation bascule vers l’anglais.

Les occasions limitées d’utiliser le français, surtout lorsqu’ils quittent le foyer familial, nuisent à la qualité de la langue.

Vous avez noté que les Fransaskois posent des gestes concrets pour préserver leur langue. À quelles sortes de gestes ont-ils recours?
Ce sont des choses qui peuvent sembler banales, mais qui requièrent toujours un effort additionnel en milieu majoritairement anglophone. Par exemple, ils sont très conscients des lieux qui offrent des services en français et ils en profitent lorsqu’ils le peuvent. Ils sont parfaitement bilingues, donc ils pourraient simplement interagir en anglais, mais ils font cet effort.

C’est aussi le cas pour la musique, les podcasts et les chaines YouTube qu’ils écoutent, et même parfois la langue d’interface de leurs téléphones ou de leurs ordinateurs. Ces petits gestes leur permettent d’interagir en français quotidiennement.

Quelle est la place des institutions francophones dans tout ça?
Les jeunes valorisent beaucoup la participation aux activités communautaires en français, en particulier les activités de l’Association jeunesse fransaskoise (AJF). Je dirais même que sans cela, ils seraient perdus étant donné qu’il n’y a pas de communauté francophone regroupée comme c’est le cas en Ontario ou dans les Maritimes.

Est-ce qu’il y a des résultats qui vous ont surpris?
Même si 95 % des participants disent éprouver un sentiment de fierté envers leur identité francophone, deux tiers des répondants se voient plutôt bilingues comparativement au tiers qui se considère comme francophone. Ça les pousse à réclamer que la communauté fransaskoise reconnaisse cette identité.

Les participants trouvent que les gens issus des programmes d’immersion se retrouvent quelque part au milieu de deux communautés et devraient être plus souvent invités aux activités de la communauté fransaskoises.

Un autre élément qui est ressorti auquel je ne m’attendais pas, c’est le fait de passer du temps avec des ainés francophones afin d’apprendre l’histoire de la communauté fransaskoise. Plusieurs participants ont mentionné que c’est quelque chose qu’ils font pour maintenir leur lange. J’ai trouvé ça assez intéressant pour des jeunes du 21e siècle.

D’un point de vue méthodologique, pouvez-vous expliquer comment vous avez approché cette recherche?
J’ai adopté une méthode de recherche mixte, c’est-à-dire à la fois quantitative et qualitative.

Dans un premier temps, nous avons lancé un sondage anonyme en ligne pour les jeunes de 18 à 25 ans. Il s’agissait de 20 questions fermées. Ensuite, pour avoir plus d’information sur les circonstances d’usage et de préservation du français, nous avons mené deux groupes de discussion : un à Régina et un à Saskatoon.

Il y a eu un bon mélange de gens qui ont participé aux groupes de discussion : des francophones nés en Saskatchewan, des gens issus de l’immigration, des francophiles. Tous s’identifiaient fortement comme francophones. Nous avons discuté des défis et obstacles à l’emploi du français et de leurs recommandations à la communauté.

Quelles sont, selon vous, les limites de cette approche?
En termes de nombre, c’est une petite étude qui a besoin d’être plus élaborée dans le futur. La communauté francophone de la Saskatchewan est très petite. Ce n’est donc pas facile de trouver des personnes pour participer à des études.

Le sondage en ligne a suscité des réponses de 22 participants et 14 personnes ont participé aux groupes de discussion. Mais il s’agit quand même d’une étude pilote qui nous permet d’avoir un sentiment de ce qui se passe chez les jeunes francophones de la Saskatchewan.

Ensuite, les participants étaient invités à répondre par l’AJF, qui a partagé le lien du sondage et a mis des annonces sur ses médias sociaux. Donc, ce sont des gens qui suivent les activités de l’association francophone. Il serait peut-être plus difficile de recruter des gens qui n’auraient peut-être pas le même sentiment d’appartenance à la francophonie.

Quels sont vos projets pour l’avenir?
Je n’ai rien commencé pour l’instant, mais j’ai deux autres études en vue pour donner suite à celle-ci.

Je veux me pencher sur les gens qui ont perdu l’usage de leur français et voir ce qui pousse ces gens à vouloir se reconnecter à la langue. L’autre question sera de savoir comment ces francophiles pourraient contribuer à la vitalité de la communauté francophone.

Le défi, encore une fois, sera d’aller chercher ces personnes. J’aimerais passer par le programme d’immersion parce qu’il y a souvent des ayants droit qui se retrouvent là, car leurs parents ne parlent plus français.

L’autre chose qui m’intéresse, ce sont les processus de construction de l’appartenance culturelle. Comment est-ce que ça se fait au sein de la jeunesse fransaskoise? Est-ce que ça provient des parents? Ou est-ce plutôt le jeune qui, à un moment donné, prend conscience de cette identité?

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Francopresse

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