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Assemblée des députés communautaires: du PDG à l’Académie Rivier

Assemblée des députés communautaires: du PDG à l’Académie Rivier

Pour la deuxième fois cette année, les députés de l’Assemblée communautaire fransaskoise se sont réunis en ligne pour discuter des enjeux touchant la fransaskoisie.

11 juin 2021/Auteur: Emmanuel Masson – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (18174)/Commentaires ()/
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Les Fransaskois de Saskatoon se préparent à recevoir une nouvelle école élémentaire

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D’ici 2025, les francophones de la ville des ponts sont consultés pour identifier leurs besoins en infrastructure en vue de la construction d'une nouvelle école élémentaire.

27 mai 2021/Auteur: Emmanuel Masson – IJL – Réseau.Presse/Nombre de vues (16174)/Commentaires ()/
Académie Rivier : la fransaskoisie attend un signal du gouvernement

Académie Rivier : la fransaskoisie attend un signal du gouvernement

Le budget provincial ne fait aucune mention d’aides financières dans le projet de transformation de l’ancienne Académie Rivier de Prince Albert en un centre scolaire communautaire francophone. 

17 mai 2021/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (17208)/Commentaires ()/
Révéler nos racines avec un nouveau guide pédagogique

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Carmen Campagne vient garnir la collection « Atelier » du CCF destinée aux écoliers afin de leur faire découvrir les grands personnages de la culture fransaskoise.

26 avril 2021/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (17675)/Commentaires ()/
Il y a urgence d’agir en éducation postsecondaire en français

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Disparition de programmes à l’Université Laurentienne, compressions au Campus Saint-Jean et à l’Université de Moncton, budget à l’encre rouge à l’Université Sainte-Anne, réduction du financement à l’Université de Saint-Boniface : l’éducation postsecondaire en français en contexte minoritaire est en difficulté.

21 avril 2021/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (15595)/Commentaires ()/
L’Afrique au programme de la Cité universitaire francophone de Regina

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La Cité universitaire francophone de Regina proposera dès la rentrée prochaine une mineure bilingue en études africaines.

24 mars 2021/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (16453)/Commentaires ()/
Comment démarrer une garderie francophone en milieu familial ?

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Le CÉCS a offert le 6 mars un atelier virtuel sur le démarrage d’une garderie en milieu familial.

22 mars 2021/Auteur: Sarah Vennes-Ouellet/Nombre de vues (15509)/Commentaires ()/
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Prince Albert: Le projet de l’école Rivier expliqué à la communauté

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Les détails du projet d’acquisition de l’Académie Rivier de Prince Albert ont été explicités au cours d’une session d’information.

6 mars 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (18267)/Commentaires ()/
Le Mois de l'histoire des Noirs à l’honneur au CÉF

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Nos directrices et directeurs d’écoles témoignent

À l'occasion du Mois de l'histoire des Noirs nous vous offrons trois témoignages de trois directions d'écoles fransaskoises.

23 février 2021/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (12368)/Commentaires ()/
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La communauté réaffirme son soutien au projet de Prince Albert

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Le ministre de l’Éducation a rencontré les présidences d’organismes fransaskois afin de discuter du projet de nouvelle école francophone à Prince Albert.

4 février 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (14501)/Commentaires ()/
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Éducation en français sous respirateur artificiel

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Ça va mal dans le monde de l’éducation universitaire en français en Ontario

3 février 2021/Auteur: Réjean Grenier/Nombre de vues (13845)/Commentaires ()/
La notation humanitaire, un « soulagement » pour la population étudiante

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Des universités canadiennes ont adopté un système de notation où les étudiants peuvent désormais choisir la mention « réussite » ou « échec »

3 février 2021/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (13256)/Commentaires ()/
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École en pandémie : manque de ressources pour aider les élèves

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Manque de ressources dans les écoles pour aider les élèves à gérer leurs émotions en pandémie

29 janvier 2021/Auteur: Ericka Muzzo – Francopresse /Nombre de vues (16669)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Louis Prince, jeune champion du français et du bilinguisme

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Portrait d'un jeune leader bilingue

Louis Prince, élève de 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, est un des huit jeunes leaders du Français pour l’avenir.

26 janvier 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (15364)/Commentaires ()/
Le répertoire FRÉSK se met à la page du numérique

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Depuis le 6 janvier, FRÉSK, le répertoire de ressources éducatives en français pour la Saskatchewan, a délaisser la version papier du catalogue au profit d’un site web.

25 janvier 2021/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (13999)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Discussion sur l’identité métisse à l’Université de Regina

Discussion sur l’identité métisse à l’Université de Regina

Auteur: Clémence Grevey - Francopresse/21 mars 2022/Catégories: Cité universitaire francophone, Société, Autochtones / Métis

FRANCOPRESSE – Plusieurs personnes s’identifient faussement comme Métis. La question s’est retrouvée au cœur d’une discussion à l’Université de Regina portant sur l’identité métisse. Les critères de sélection variables des organismes de désignation et l’histoire méconnue des Métis au Canada font place à de fausses identifications.

«La connexion entre le langage, la culture et l’identité est très forte et la colonisation a fait beaucoup de dommages aux langues autochtones», a expliqué Rita Bouvier, poète et activiste métisse originaire d’Île-à-la-Crosse en Saskatchewan, qui participait à la discussion du 9 mars dernier.

Elle souligne que l’identité métisse ne peut pas reposer uniquement sur la capacité de parler une langue autochtone. D’autres facteurs comme la culture, la provenance de la famille ou l’adhésion à une organisation de Métis reconnue devraient être considérés.

Russell Fayant, un Métis originaire de la vallée Qu’Appelle en Saskatchewan, enseigne dans le cadre du Saskatchewan Urban Native Teacher Education Program offert par l’institut Gabriel Dumont. Selon lui, pour pouvoir s’identifier comme Métis, il faut pouvoir se connecter à une communauté métisse, à la langue et à une localité. «Pour être Métis, il est important de se souvenir de ses ancêtres», explique-t-il. «Quelqu’un te reconnait, la communauté te reconnait. Toi et tes ancêtres êtes une partie de la communauté métisse».

La communauté doit pouvoir reconnaitre la personne qui s’identifie comme Métis, puisque «l’identité est collective et non individuelle», précise-t-il. Russel Fayant rappelle que d’après les textes de loi et du droit international à l’autodétermination, la connexion à une nation doit être faite par la nation et non seulement par l’individu qui s’identifie comme tel.

Métis
La notion d’identité métisse peut faire l’objet de deux interprétations concurrentes selon la graphie employée. Le terme «métis», écrit avec un «m» minuscule, désigne une personne ou un peuple d’ascendance mixte, issus par exemple de l’union entre Autochtones d’Amérique du Nord et Européens, Eurocanadiens ou Euroaméricains. Il s’agit d’une catégorie raciale. Cette signification, la plus ancienne, provient du verbe «métisser», qui fait référence au mélange des groupes.
La deuxième signification, qui est adoptée par la Nation métisse, renvoie plutôt à un peuple qui se définit comme tel et a sa propre histoire, ancrée dans un contexte géographique particulier : les prairies de l’Ouest canadien, avec certains prolongements en Colombie-Britannique, en Ontario, au Dakota du Nord, au Montana et aux Territoires du Nord-Ouest. Dans ce cas-ci, le mot s’épelle avec un «M» majuscule, et présente souvent, mais pas toujours, l’accent aigu sur le «e».
Source : Atlas des peuples autochtones du Canada

 

Fausse identification

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Darryl Leroux, professeur au Département de justice sociale et d’études communautaires à l’Université Saint Mary’s, en Nouvelle-Écosse.
Crédits: Twitter de Darryl Leroux

En 2019, Darryl Leroux, professeur au Département de justice sociale et d’études communautaires à l’Université Saint Mary’s, en Nouvelle-Écosse, a publié Distorted Descent — White Claims to Indigenous Identity. Dans ce livre, il examine le phénomène par lequel les descendants des colons francophones ont eu tendance à s’approprier une identité autochtone, et tout particulièrement métisse.

Pour le chercheur, il y a de nombreuses affirmations identitaires métisses au Québec, en Ontario et en Nouvelle-Écosse, qui ne sont pas forcément fondées.

 

Arrêt Powley
L’arrêt Powley précise le terme métis, qui est indiqué dans la Constitution canadienne de 1982. Ainsi, il est écrit que «le mot ‘Métis’ à l’art. 35 de la Loi constitutionnelle de 1982 ne vise pas toutes les personnes d’ascendance mixte indienne et européenne, mais plutôt les peuples distincts qui, en plus de leur ascendance mixte, possèdent leurs propres coutumes et identité collective reconnaissables et distinctes de celles de leurs ancêtres indiens ou inuits, d’une part, et de leurs ancêtres européens, d’autre part». Le caractère distinct de «l’identité collective» est important à prendre en considération, ainsi que «le fondement de ses origines ancestrales».

 

Brenda Macdougall est professeure à l’Université d’Ottawa et titulaire de la chaire de recherche sur les traditions familiales et communautaires sur les Métis. Elle explique qu’il est difficile de contredire une fausse affirmation identitaire métisse dans le cadre d’une relation interpersonnelle, car il s’agit souvent de croyances transmises par la famille. Elle précise que la nation Métis ne se trouve pas partout, mais qu’il y a «une forte connexion entre la réalité historique et les lieux», situés majoritairement dans les Plaines.

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Brenda Macdougall est professeure à l’Université d’Ottawa et titulaire de la chaire de recherche sur les traditions familiales et communautaires sur les Métis.
Crédits: Université d'Ottawa

Il n’y a pas eu de mouvement de population métis avant le 20e siècle, alors il est très facile de pouvoir retracer ses ancêtres avec certitude, précise Brenda Macdougall. Elle ajoute que des registres tenus par l’Église catholique et presbytérienne peuvent également aider à retracer un lignage.

«La population est envahie de personnes se revendiquant faussement comme Métis», se désole Darryl Leroux. Mais la grande question est de savoir quoi faire des personnes qui volent l’identité métisse, ajoute Rita Bouvier.

La décision doit revenir aux organismes de représentation des Métis, selon Russel Fayant.

Relations avec les francophones

Les invités à la discussion s’entendent pour dire que les fausses affirmations viennent en grande partie de l’environnement politique. Darryl Leroux explique que beaucoup de descendants de colons francophones ont des ancêtres autochtones et se définissent aujourd’hui comme Métis, même si ce n’est pas le cas. Il cite en exemple le cas de familles dont un ancêtre se nomme Riel et qui s’identifient comme Métis.

Brenda Macdougall rappelle que Louis Riel n’a pas eu de descendance.

L’une des explications, selon Russell Fayant, repose sur le fait que beaucoup de francophones s’identifient comme Métis parce qu’en français le terme métis signifie mixte. Le terme est souvent mal compris en français et les francophones tendent à s’approprier le terme Métis au lieu de mixte. Il rappelle ainsi que d’après la Constitution canadienne, comme précisé dans l’arrêt Powley, avoir un ancêtre autochtone ne signifie pas être Métis.

«En ce qui concerne les Métis, il y a une forte idée que nous sommes en partie francophones», alors que ce n’est pas toujours le cas indique Rita Bouvier qui rappelle que plusieurs Métis ont des ancêtres écossais. «Ignorer certains récits reflète les tensions entre les francophones et les anglophones au Canada, mais cela débouche sur des préjudices. Il est important de faire attention à la manière dont nous nous décrivons.»

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 - jeudi 14 novembre 2024