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AGA 2024 de la CPF
Il y a urgence d’agir en éducation postsecondaire en français

Il y a urgence d’agir en éducation postsecondaire en français

Disparition de programmes à l’Université Laurentienne, compressions au Campus Saint-Jean et à l’Université de Moncton, budget à l’encre rouge à l’Université Sainte-Anne, réduction du financement à l’Université de Saint-Boniface : l’éducation postsecondaire en français en contexte minoritaire est en difficulté.

21 avril 2021/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (15066)/Commentaires ()/
L’Afrique au programme de la Cité universitaire francophone de Regina

L’Afrique au programme de la Cité universitaire francophone de Regina

La Cité universitaire francophone de Regina proposera dès la rentrée prochaine une mineure bilingue en études africaines.

24 mars 2021/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (15880)/Commentaires ()/
Comment démarrer une garderie francophone en milieu familial ?

Comment démarrer une garderie francophone en milieu familial ?

Le CÉCS a offert le 6 mars un atelier virtuel sur le démarrage d’une garderie en milieu familial.

22 mars 2021/Auteur: Sarah Vennes-Ouellet/Nombre de vues (14447)/Commentaires ()/
Balises:
Prince Albert: Le projet de l’école Rivier expliqué à la communauté

Prince Albert: Le projet de l’école Rivier expliqué à la communauté

Les détails du projet d’acquisition de l’Académie Rivier de Prince Albert ont été explicités au cours d’une session d’information.

6 mars 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (17513)/Commentaires ()/
Le Mois de l'histoire des Noirs à l’honneur au CÉF

Le Mois de l'histoire des Noirs à l’honneur au CÉF

Nos directrices et directeurs d’écoles témoignent

À l'occasion du Mois de l'histoire des Noirs nous vous offrons trois témoignages de trois directions d'écoles fransaskoises.

23 février 2021/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (11774)/Commentaires ()/
Balises:
La communauté réaffirme son soutien au projet de Prince Albert

La communauté réaffirme son soutien au projet de Prince Albert

Le ministre de l’Éducation a rencontré les présidences d’organismes fransaskois afin de discuter du projet de nouvelle école francophone à Prince Albert.

4 février 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (13655)/Commentaires ()/
Balises: École Valois
Éducation en français sous respirateur artificiel

Éducation en français sous respirateur artificiel

Ça va mal dans le monde de l’éducation universitaire en français en Ontario

3 février 2021/Auteur: Réjean Grenier/Nombre de vues (13359)/Commentaires ()/
La notation humanitaire, un « soulagement » pour la population étudiante

La notation humanitaire, un « soulagement » pour la population étudiante

Des universités canadiennes ont adopté un système de notation où les étudiants peuvent désormais choisir la mention « réussite » ou « échec »

3 février 2021/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (12890)/Commentaires ()/
Balises:
École en pandémie : manque de ressources pour aider les élèves

École en pandémie : manque de ressources pour aider les élèves

Manque de ressources dans les écoles pour aider les élèves à gérer leurs émotions en pandémie

29 janvier 2021/Auteur: Ericka Muzzo – Francopresse /Nombre de vues (14828)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Louis Prince, jeune champion du français et du bilinguisme

Louis Prince, jeune champion du français et du bilinguisme

Portrait d'un jeune leader bilingue

Louis Prince, élève de 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, est un des huit jeunes leaders du Français pour l’avenir.

26 janvier 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (14975)/Commentaires ()/
Le répertoire FRÉSK se met à la page du numérique

Le répertoire FRÉSK se met à la page du numérique

Depuis le 6 janvier, FRÉSK, le répertoire de ressources éducatives en français pour la Saskatchewan, a délaisser la version papier du catalogue au profit d’un site web.

25 janvier 2021/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (12945)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Balises: FRÉSK
Étudier en pandémie : les étudiants de La Cité se confient

Étudier en pandémie : les étudiants de La Cité se confient

Le début du semestre d’hiver est l’occasion de revenir sur l'expérience étudiante inédite à la Cité universitaire francophone de Regina depuis le début de la pandémie.

24 janvier 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (19225)/Commentaires ()/
Balises: COVID-19
Une fenêtre s’ouvre entre les ainés et l’école Boréale à Ponteix

Une fenêtre s’ouvre entre les ainés et l’école Boréale à Ponteix

L’école Boréale a ainsi pu donner un nouveau souffle à sa collaboration communautaire avec le Foyer Saint-Joseph de Ponteix :

 

21 janvier 2021/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (16859)/Commentaires ()/
Balises:
Addison Shyluk, jeune Fransaskoise passionnée, lauréate d’un concours international

Addison Shyluk, jeune Fransaskoise passionnée, lauréate d’un concours international

Addison Shyluk, élève en 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, Pavillon Gustave-Dubois, vient de remporter le concours international Ma minute francophone.

18 décembre 2020/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (15266)/Commentaires ()/
Balises:
Infrastructures scolaires à Saskatoon : un sondage confirme les besoins

Infrastructures scolaires à Saskatoon : un sondage confirme les besoins

Alors que Regina a obtenu l’aval du gouvernement pour le financement de nouveaux espaces scolaires, Saskatoon et Prince Albert attendent toujours. Le Comité vision des espaces scolaires francophones à Saskatoon, créé en juin 2020, a consulté la communauté pour identifier les besoins dans la ville des ponts.

11 décembre 2020/Auteur: Arthur Béague/Nombre de vues (18014)/Commentaires ()/
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Rencontre avec Arbely Rubalcava, enseignante de yoga à Regina

« Pratiquez, pratiquez, pratiquez et tout viendra. » - K. Pattabhi Jois

Auteur: Pam Bristol/30 juin 2016/Catégories: 2016, S'exprimer autrement

Je pratique le yoga à Yoga Mala, un studio à Regina. Une de mes enseignantes est Arbely Rubalcava, une femme de 26 ans qui a un comportement plus mature que son âge. Chaque leçon, pendant que je luttais avec ma posture de l’arc inversé, je voyais sur le tapis a côté du mien cette jeune femme en train de faire cette posture, à placer les mains derrière la tête et vers le plancher, jusqu'à rejoindre les chevilles, sans une goutte de sueur.

Au début d'avril dernier, Arbely est revenue de l'Inde où elle avait étudié l'Ashtanga pendant trois mois. Elle était allée à la ville de Mysore, le centre du monde pour ce style de yoga. Depuis la mort en 2009 de Pattabhi Jois, fondateur de l'Ashtanga, son petit-fils, Sharath Jois, enseigne dans son centre d'études situé dans une banlieue très touristique. Même si la ville compte près d’un million habitants, on se sent dans une plus petite ville, belle et pleine de restaurants et magasins. Arbely dit que le centre d'Ashtanga attire les gens de partout dans le monde, et qu’il y a en moyenne 300 étudiants chaque mois.

 

Au fond, l`Ashtanga est un voyage personnel que chaque personne doit suivre elle-même. Pour pratiquer le style de Mysore, il faut apprendre et mémoriser chaque pose avant de passer à la suivante. Sharath observe et donne les ajustements nécessaires mais ne guide pas les étudiants pour compléter chaque pose : les étudiants doivent faire ce travail eux-mêmes. Si c'est bien évident que l'étudiant n'a pas encore maîtrisé la pose, Sharath lui demande de la raffiner avant d’avancer. Arbely a trouvé Sharath plus sévère que les enseignants au Canada. Elle a dû revoir quelques poses qu’elle pensait avoir déjà maîtrisées ici.

 

Les sessions de Mysore commençaient à quatre heures du matin et duraient jusqu`à 11 heures. Parce que l'espace était limité, les étudiants devaient attendre, en faisant la queue, jusqu'à ce qu’un espace se libère. À quatre heures on n'attendait pas, mais à neuf heures on attendait pendant une heure.

 

Pourquoi subir ces épreuves? Le yoga, et particulièrement l`Ashtanga, offre beaucoup de bénéfices, explique Arbely. Bien sûr le corps devient plus souple, plus fort. Mais, pour elle, les bénéfices les plus importants sont cérébraux – une meilleure concentration, plus d’énergie et un meilleur équilibre. « Avec une pratique régulière je peux maintenir des pensées plus positives, » affirme-t-elle.

 

Puisqu’elle était une gymnaste compétitive, elle fait des progrès rapidement. Mais pour elle la base du yoga n'est pas l'athlétisme. C'est la respiration. On se concentre sur la respiration et on est dans le moment. « Vous ne vous inquiétez pas de l'avenir, ni du passé; c'est seulement le moment présent qui existe. »

 

Elle suit la philosophie du yoga aussi à l’extérieur du studio. Un des chemins du yoga est le service, c'est-à-dire rendre service aux gens qui en ont besoin. Par exemple, elle est allée en Inde en 2014 pour faire un stage pour son diplôme de kinésiologie. Elle a travaillé dans un centre de réhabilitation dans un petit village rural avec des enfants handicapés. Même si elle ne parlait pas leur langue et qu’ils ne parlaient ni anglais, ni français, elle a trouvé un moyen de communiquer, de faire de la thérapie et d’enseigner le yoga. Un jeune garçon continue sa pratique jusqu'à maintenant.

 

Elle souhaite retourner à Mysore l`hiver prochain pour continuer ses études avec Sharath. Et elle a des conseils pour les gens qui considèrent établir une pratique de yoga: « pratiquer pour pratiquer, pas pour avancer vite ou dans un but aggressif.».  Ça, c'est le secret du yoga. Et ça me rassure. 

 

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Kenneth Bos

Pam Bristol

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 - samedi 28 septembre 2024