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62,6 millions de dollars pour lutter contre la pénurie d’enseignants

62,6 millions de dollars pour lutter contre la pénurie d’enseignants

VANCOUVER - Le lundi 13 mai 2019, la ministre des Langues officielles Mélanie Joly a annoncé une stratégie nationale de recrutement et de rétention des enseignants francophones.

4 juin 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (35797)/Commentaires ()/
Lettre du président de la SCFPA: Déménagement à l’Académie Rivier

Lettre du président de la SCFPA: Déménagement à l’Académie Rivier

Malgré le fait que l’édifice des Sœurs de la Présentation de Marie ait été construit dans les années 1960, sauf la piscine (années 1980), il s’agit d’une occasion de créer, au-delà du concept de centre scolaire communautaire, un pôle d’attraction et de développement unique en Saskatchewan et dans l’Ouest canadien.

25 avril 2019/Auteur: Michel Dubé/Nombre de vues (30095)/Commentaires ()/
Le Collège Mathieu en pleine planification

Le Collège Mathieu en pleine planification

Avec un questionnaire en ligne distribué aux membres des organismes francophones, du gouvernement et de la communauté, le Collège Mathieu réalise une étude, première étape d’un vaste plan de développement. L’objectif : mieux répondre aux besoins de la communauté et du marché de l’emploi en Saskatchewan.

25 avril 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (28754)/Commentaires ()/
Balises:
Transferts en éducation: Ah, si les provinces voulaient…

Transferts en éducation: Ah, si les provinces voulaient…

Le gouvernement fédéral a prévu de l’argent dans son récent budget pour les écoles françaises. Cela dit, le bât blesse quelque part. Les provinces hésitent à montrer ce qu’elles vont faire de cet argent.

22 avril 2019/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (26993)/Commentaires ()/
Balises:
L’école Valois prête à quitter le pire quartier de Prince Albert

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L'école fransaskoise envisage un déménagement à l'Académie Rivier

PRINCE ALBERT - Le ministre de l’Éducation, Gordon Wyant, est venu visiter l’Académie Rivier, un bâtiment qui pourrait permettre un déménagement rapide de l’école Valois et du centre communautaire dans un espace et un quartier plus adéquats.

29 mars 2019/Auteur: Frédéric Dupré/Nombre de vues (30241)/Commentaires ()/
Balises: École Valois
La Cité universitaire francophone : un nouveau nom pour l'édifice

La Cité universitaire francophone : un nouveau nom pour l'édifice

REGINA - Le Language Institute Building sera renommé La Cité. Le lancement officiel devrait avoir lieu lors de la rentrée 2019.

14 février 2019/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (30978)/Commentaires ()/
Balises:
Ottawa débloque 1,9 million pour l'Université de l'Ontario français

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Le gouvernement fédéral veut assurer la continuité en 2019

La ministre fédérale Mélanie Joly financera la prochaine étape du développement de l’Université de l’Ontario français afin d’assurer sa continuité pour un an. L’aide ponctuelle de 1,9 M se veut un appui communautaire

14 janvier 2019/Auteur: Anonym/Nombre de vues (24511)/Commentaires ()/
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Journalisme en français : Des journalistes formés en Saskatchewan dès 2019

Journalisme en français : Des journalistes formés en Saskatchewan dès 2019

Le Collège Mathieu, situé à Saskatoon et Regina, importera le programme de journalisme de la Cité collégiale d’Ottawa pour la rentrée d’automne 2019. Le cours viendra étoffer une relève journalistique de plus en plus rare en milieu minoritaire. La Saskatchewan deviendra ainsi la province la plus à l’ouest du pays à offrir des cours de journalisme en français.

18 décembre 2018/Auteur: Lucas Pilleri (Francopresse)/Nombre de vues (26600)/Commentaires ()/
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Le Prix Bravo Bénévole 2018 décerné au Collectif des parents inquiets et préoccupés

Le Prix Bravo Bénévole 2018 décerné au Collectif des parents inquiets et préoccupés

Cette année, le prix Bravo bénévoles reconnait de manière solennelle les efforts du collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP).

10 novembre 2018/Auteur: Simb Simb/Nombre de vues (36987)/Commentaires ()/
Balises: CPIP
Participation record au Symposium des parents fransaskois 2018

Participation record au Symposium des parents fransaskois 2018

Des parents et des enfants comblés

REGINA - Le samedi 20 octobre dernier avait lieu le Symposium des parents organisé annuellement par l’Association des parents fransaskois (APF) et d’après le sourire affiché par les 175 personnes présentes (un record), cette édition a été une réussite.

28 octobre 2018/Auteur: Nicolas Roussy/Nombre de vues (43181)/Commentaires ()/
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Plan d’action de l’APF et Symposium des parents 2018

Plan d’action de l’APF et Symposium des parents 2018

Diversité, visibilité et renforcement

L’Eau vive s’est entretenue avec M. Carol-Guillaume Gagné, directeur de l’organisme, à quelques jours du Symposium des parents, l’événement phare de l’Association des parents fransaskois (APF),

19 octobre 2018/Auteur: Nicolas Roussy/Nombre de vues (31801)/Commentaires ()/
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Éducation 2.0

Éducation 2.0

On attribue à l’empereur Charlemagne la création de l’école. Depuis ce temps, l’éducation a pris une importance primordiale dans nos sociétés. Évidemment, la définition de ce concept a évolué au fil des siècles.

14 septembre 2018/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (27236)/Commentaires ()/
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Un immeuble historique pour le Collège Mathieu

Un immeuble historique pour le Collège Mathieu

REGINA - Le  1er août dernier, le Campus de Regina du Collège Mathieu déménageait dans un bâtiment historique situé au 3304, Dewdney Avenue à Regina.

18 août 2018/Auteur: Nicolas Roussy/Nombre de vues (36884)/Commentaires ()/
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L’enseignement peut-il sauver le français en Louisiane ?

L’enseignement peut-il sauver le français en Louisiane ?

Le choix de Théo, documentaire coproduit par le professeur Thomas Cauvin et réalisé par Mi KL Espinasse, met en lumière le renouveau du français en Louisiane grâce au succès de l’immersion.

5 juillet 2018/Auteur: Lucas Pilleri (Francopresse)/Nombre de vues (34607)/Commentaires ()/
Balises: Louisiane
Appui des députés communautaires aux revendications scolaires fransaskoises

Appui des députés communautaires aux revendications scolaires fransaskoises

Pour le président de l’ACF, Roger Gauthier, « quand il est question de nos droits constitutionnels, on a un devoir d’appuyer ceux qui les revendiquent. »

25 juin 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (35908)/Commentaires ()/
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Les causes autochtones ne sont pas vues du même œil partout au pays

Les causes autochtones ne sont pas vues du même œil partout au pays

Auteur: Geneviève Bousquet (Initiative de journalisme local – APF - Ouest)/8 novembre 2020/Catégories: Initiavive de journalisme local - APF, Société, Autochtones / Métis

Un récent sondage de la firme Léger démontre que les Québécois se démarquent par rapport aux habitants du reste du pays en matière d’appui aux causes autochtones. Qu’en est-il des habitants de l’Ouest du Canada? Sont-ils informés quant aux diverses revendications des Premières Nations?

Quand il est question de revendications territoriales, 60% des Québécois disent appuyer les peuples autochtones comparativement à 49% en Alberta. Sans compter les Québécois, c’est 56% des Canadiens qui estiment que les revendications autochtones sont valables. Toutefois, à la question qui cherche à savoir si les gens sont au courant des enjeux des peuples autochtones, 77% des Québécois répondent OUI comparativement à 83% au Manitoba et en Saskatchewan, 85% en Alberta et 91% en Colombie-Britannique.

Dans un récent sondage mené en août, seulement 58% des Québécois se disent au courant des enjeux qui préoccupent les Premières Nations à travers le pays. Il semble que les résidents de l’Ouest canadien sont plus informés quant aux diverses préoccupations des peuples autochtones, mais ne leur offrent pas toujours leur appui.

Pour le professeur agrégé d'histoire et de théorie de l'histoire, ainsi que directeur du Département des sciences humaines et sociales à l’Université de Saint-Boniface, Patrick Noël, les Autochtones et non-Autochtones au Manitoba se côtoient de très près, mais vivent des vies en parallèle. «On a peut-être une meilleure connaissance des enjeux qui touchent les sociétés amérindiennes [...], explique-t-il, mais il y a encore beaucoup de choses qu’on ignore. Cette meilleure connaissance que l’on a, toute relative, et cette proximité que l’on a avec les Premières Nations ne s’accompagnent pas nécessairement. Et là, le sondage le dit, d’un quelconque soutien ou appui aux enjeux ou problématiques que connaissent les Autochtones. »

Malgré une plus grande connaissance persiste le manque de reconnaissance

Winnipeg est la ville canadienne qui compte la plus importante concentration de citoyens autochtones. En dépit du fait qu’elles soient plus présentes, les Premières Nations demeurent encore invisibles en quelque sorte. Toutefois, M. Noël rappelle que Winnipeg a été un des chefs-lieux de la Commission de vérité et réconciliation (CVR) qui avait pour but de faciliter la réconciliation entre les anciens élèves des pensionnats indiens, leurs familles, leurs communautés et les Canadiens.

«Il peut exister à la fois une certaine indifférence au sein de la population, mais en même temps, un certain leadership auprès des Premières Nations en ce qui concerne les causes qui traversent le pays au complet», poursuit-il.

Pour la présidente de l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba, Paulette Duguay, la CVR a permis d’ouvrir le dialogue et de mettre davantage les choses au clair. «On a mis de la lumière sur les vérités du passé et même des temps actuels, dit-elle. Par ce fait, on remarque avec l’Union nationale métisse un vrai changement dans l’attitude de nos pairs, même de nos pairs canadiens-français. On se voit plus considérés, plus invités à participer aux discussions communautaires. Il y a vraiment eu dans les dix dernières années un bel effort.»

Madame Duguay ajoute toutefois que ce n’est pas parfait. Il y a encore beaucoup de travail à faire. «On sent encore que l’on doit se mobiliser et mettre un peu de pression pour que les conditions s’améliorent au niveau des gouvernements, ajoute-t-elle. Ce n’est pas fini. Le racisme systémique, ça existe, c’est une réalité. Elle est peut-être un peu sournoise, mais elle est là.»

L’éducation est-elle la clé?

Paulette Duguay affirme que l’on commence à intégrer les valeurs autochtones, les coutumes, les traditions dans divers programmes et événements. L’Université Saint-Boniface, par exemple, travaille avec l’Union nationale métisse afin d’enseigner l’histoire autochtone aux nouveaux arrivants pour qu’ils soient en mesure de mieux comprendre leur réalité. Selon Mme Duguay, la clé est l’enseignement.

Le professeur adjoint à l’Université de l’Alberta et membre de la Première Nation crie Papaschase, Dwayne Donald, se spécialise dans l’étude des curriculums scolaires et de la place attribuée à la relation entre Non-Autochtones et Autochtones qu’on y trouve. Il remarque qu’il y a une grande disparité entre les curriculums des différentes provinces. Il n’est d’ailleurs pas surpris que les Québécois soient moins au courant des causes qui ont à cœur aux Premières Nations. M. Donald est d’avis que la place accordée à l’histoire et à la perspective des Autochtones dans le curriculum québécois est beaucoup moins importante.

Il remarque également une grande différence entre les régions rurales et urbaines quant à l’appui que reçoivent les Premières Nations.

La majorité des conflits concernant les ressources et les territoires se retrouvent à l'extérieur des villes. La tension y est donc plus grande et le racisme plus présent selon lui. «Si vous demandez à des personnes vivant dans des réserves autochtones à travers la province, elles vous diront sûrement qu’elles n’ont pas une bonne impression de leur relation avec les Canadiens, indique-t-il. Ces gens ne se sentent pas appuyés ni compris. »

Dans les milieux urbains et particulièrement les milieux universitaires, le professeur remarque toutefois une plus grande connaissance des enjeux et davantage de discussions sur le sujet. Comme quoi la solution pourrait être l’éducation.

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Francopresse

Geneviève Bousquet (Initiative de journalisme local – APF - Ouest)

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