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Deux enseignants reconnus pour leur engagement sportif

Deux enseignants reconnus pour leur engagement sportif

Terry Gaudet et Michel Forest honorés par la Saskatchewan High Schools Athletic Association

Terry Gaudet et Michel Forest, enseignants respectivement à l’École St-Isidore à Bellevue et à l’École Mathieu de Gravelbourg, ont chacun reçu le Prix du service de la Saskatchewan High Schools Athletic Association (SHSAA). Ces récompenses viennent souligner l’implication remarquable des deux instituteurs pour le sport à l’école.

13 juillet 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (30109)/Commentaires ()/
Une foire des sciences totalement en français

Une foire des sciences totalement en français

Expo-sciences à Mgr de Laval

REGINA - Le jeudi 6 juin 2019 avait lieu la foire des sciences de l’école Monseigneur de Laval. Les élèves de la 3e et de la 5e année étaient présents pour exposer leurs projets de recherche. 

22 juin 2019/Auteur: Linda A. Morales/Nombre de vues (28416)/Commentaires ()/
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Une première cohorte de juristes obtient des certifications en français

Une première cohorte de juristes obtient des certifications en français

SASKATOON - Pour la première fois, cinq étudiantes de l’Université de la Saskatchewan ont reçu ce 5 juin à Saskatoon une certification de common law en français de l’Université d’Ottawa. 

21 juin 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (33847)/Commentaires ()/
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62,6 millions de dollars pour lutter contre la pénurie d’enseignants

62,6 millions de dollars pour lutter contre la pénurie d’enseignants

VANCOUVER - Le lundi 13 mai 2019, la ministre des Langues officielles Mélanie Joly a annoncé une stratégie nationale de recrutement et de rétention des enseignants francophones.

4 juin 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (37113)/Commentaires ()/
Lettre du président de la SCFPA: Déménagement à l’Académie Rivier

Lettre du président de la SCFPA: Déménagement à l’Académie Rivier

Malgré le fait que l’édifice des Sœurs de la Présentation de Marie ait été construit dans les années 1960, sauf la piscine (années 1980), il s’agit d’une occasion de créer, au-delà du concept de centre scolaire communautaire, un pôle d’attraction et de développement unique en Saskatchewan et dans l’Ouest canadien.

25 avril 2019/Auteur: Michel Dubé/Nombre de vues (31418)/Commentaires ()/
Le Collège Mathieu en pleine planification

Le Collège Mathieu en pleine planification

Avec un questionnaire en ligne distribué aux membres des organismes francophones, du gouvernement et de la communauté, le Collège Mathieu réalise une étude, première étape d’un vaste plan de développement. L’objectif : mieux répondre aux besoins de la communauté et du marché de l’emploi en Saskatchewan.

25 avril 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (29288)/Commentaires ()/
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Transferts en éducation: Ah, si les provinces voulaient…

Transferts en éducation: Ah, si les provinces voulaient…

Le gouvernement fédéral a prévu de l’argent dans son récent budget pour les écoles françaises. Cela dit, le bât blesse quelque part. Les provinces hésitent à montrer ce qu’elles vont faire de cet argent.

22 avril 2019/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (27975)/Commentaires ()/
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L’école Valois prête à quitter le pire quartier de Prince Albert

L’école Valois prête à quitter le pire quartier de Prince Albert

L'école fransaskoise envisage un déménagement à l'Académie Rivier

PRINCE ALBERT - Le ministre de l’Éducation, Gordon Wyant, est venu visiter l’Académie Rivier, un bâtiment qui pourrait permettre un déménagement rapide de l’école Valois et du centre communautaire dans un espace et un quartier plus adéquats.

29 mars 2019/Auteur: Frédéric Frédéric Dupré/Nombre de vues (31564)/Commentaires ()/
Balises: École Valois
La Cité universitaire francophone : un nouveau nom pour l'édifice

La Cité universitaire francophone : un nouveau nom pour l'édifice

REGINA - Le Language Institute Building sera renommé La Cité. Le lancement officiel devrait avoir lieu lors de la rentrée 2019.

14 février 2019/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (31677)/Commentaires ()/
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Ottawa débloque 1,9 million pour l'Université de l'Ontario français

Ottawa débloque 1,9 million pour l'Université de l'Ontario français

Le gouvernement fédéral veut assurer la continuité en 2019

La ministre fédérale Mélanie Joly financera la prochaine étape du développement de l’Université de l’Ontario français afin d’assurer sa continuité pour un an. L’aide ponctuelle de 1,9 M se veut un appui communautaire

14 janvier 2019/Auteur: Anonym/Nombre de vues (24906)/Commentaires ()/
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Journalisme en français : Des journalistes formés en Saskatchewan dès 2019

Journalisme en français : Des journalistes formés en Saskatchewan dès 2019

Le Collège Mathieu, situé à Saskatoon et Regina, importera le programme de journalisme de la Cité collégiale d’Ottawa pour la rentrée d’automne 2019. Le cours viendra étoffer une relève journalistique de plus en plus rare en milieu minoritaire. La Saskatchewan deviendra ainsi la province la plus à l’ouest du pays à offrir des cours de journalisme en français.

18 décembre 2018/Auteur: Lucas Pilleri (Francopresse)/Nombre de vues (27170)/Commentaires ()/
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Le Prix Bravo Bénévole 2018 décerné au Collectif des parents inquiets et préoccupés

Le Prix Bravo Bénévole 2018 décerné au Collectif des parents inquiets et préoccupés

Cette année, le prix Bravo bénévoles reconnait de manière solennelle les efforts du collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP).

10 novembre 2018/Auteur: Simb Simb/Nombre de vues (38182)/Commentaires ()/
Balises: CPIP
Participation record au Symposium des parents fransaskois 2018

Participation record au Symposium des parents fransaskois 2018

Des parents et des enfants comblés

REGINA - Le samedi 20 octobre dernier avait lieu le Symposium des parents organisé annuellement par l’Association des parents fransaskois (APF) et d’après le sourire affiché par les 175 personnes présentes (un record), cette édition a été une réussite.

28 octobre 2018/Auteur: Nicolas Roussy/Nombre de vues (49975)/Commentaires ()/
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Plan d’action de l’APF et Symposium des parents 2018

Plan d’action de l’APF et Symposium des parents 2018

Diversité, visibilité et renforcement

L’Eau vive s’est entretenue avec M. Carol-Guillaume Gagné, directeur de l’organisme, à quelques jours du Symposium des parents, l’événement phare de l’Association des parents fransaskois (APF),

19 octobre 2018/Auteur: Nicolas Roussy/Nombre de vues (32463)/Commentaires ()/
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Éducation 2.0

Éducation 2.0

On attribue à l’empereur Charlemagne la création de l’école. Depuis ce temps, l’éducation a pris une importance primordiale dans nos sociétés. Évidemment, la définition de ce concept a évolué au fil des siècles.

14 septembre 2018/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (27553)/Commentaires ()/
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Journée nationale des ainés : Que faire de nos ainés?

Journée nationale des ainés : Que faire de nos ainés?

Auteur: Lucas Pilleri (Francopresse)/9 octobre 2019/Catégories: 2019, Société, Aînés

Vieux, fragiles, malades. Voilà quelques-uns des stéréotypes auxquels sont associés les ainés. Alors que leur nombre ne cesse d’augmenter, et que le pays a célèbré la Journée nationale des ainés le 1er octobre, leur place dans la société est prépondérante.

«C’est une population en mesure d’offrir beaucoup à notre société», rétorque Jean-Luc Racine, directeur général de la Fédération des ainées et ainés francophones du Canada (FAAFC). De plus en plus de retraités retournent sur le marché du travail, souligne-t-il, faisant profiter les entreprises de leur assiduité, de leur fidélité et de leur ardeur à la tâche. D’autres deviennent mentors pour assurer un transfert de connaissances et de compétences aux nouvelles recrues. Certains démarrent même une entreprise, forts de leur expérience.

Surtout, les ainés s’impliquent socialement, comme dans le bénévolat. Suzanne Dupuis-Blanchard, chercheuse à l’Université de Moncton, a quantifié dans une étude cette contribution pour le Nouveau-Brunswick. En multipliant leurs 20 millions d’heures de bénévolat par le salaire minimum, les ainés participent ainsi pour 218 millions de dollars par an. «Les contributions sont à tous les niveaux, local et sociétal», incluant la garde d’enfants, avance la professeure.

Trouver sa pertinence sociale

En 2016, le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus a dépassé le nombre d’enfants de 14 ans et moins pour la première fois de l’histoire du pays, d’après Statistique Canada. Et leur proportion devrait augmenter encore pour atteindre jusqu’à 30 % de la population en 2068 dans un scénario de vieillissement rapide.

Dans ce contexte, la directrice du Centre d’études du vieillissement de l’Université de Moncton dénonce un manque de valorisation criant. «La société parle toujours d’eux de façon négative», estime Suzanne Dupuis-Blanchard. Les ainés seraient victimes de l’âgisme, une forme de discrimination fondée sur l’âge. «Les médias parlent souvent négativement du vieillissement», renchérit-elle, à l’heure des conseils beauté pour «rester jeune». Une société de compétition, de performance et d’instantanéité viendrait aggraver la situation.

Pire, ces stéréotypes seraient intériorisés par les ainés eux-mêmes qui «voient la retraite comme la fin d’une contribution à la société», observe Alexandre Dumas, sociologue à l’Université d’Ottawa. Cette philosophie fonctionnait lorsqu’il restait moins de dix ans à vivre après la retraite, mais pas une vingtaine, souligne le chercheur. Aussi faudrait-il «repenser la question de leur utilité sociale».

L’universitaire lie cette question au concept de citoyenneté dans son ouvrage L’antivieillissement, publié en 2017 : la société réclame un équilibre entre droits et obligations. Considérant les grandes ressources sociales et médicales octroyées à ce groupe, quelles contreparties peuvent-ils offrir? «Si on les exclut du pouvoir, économique et social, il y a déséquilibre», perçoit l’auteur.

«Pour bien vieillir, il faut se renouveler et se réinventer.»

La discussion est souvent taboue. «L’accroissement considérable des couts oblige à repenser notre modèle. Il faut des limites dans l’offre de santé publique. On ne peut pas blâmer une génération pour vouloir de meilleurs soins, mais il faut expliquer que ces choix auront des conséquences sur d’autres secteurs», comme l’éducation où les frais de scolarité grimpent continuellement. «Le pouvoir d’achat des jeunes d’aujourd’hui est beaucoup plus faible qu’avant», poursuit Alexandre Dumas.

Pour le sociologue, il faut que les ainés reprennent leur place dans la société. «C’est impopulaire de dire ça, car on les a victimisés et transformés en groupes très passifs. Or, la très grande majorité d’entre eux ont les capacités physiques et cognitives de contribuer.»

Des conflits intergénérationnels

Nés avec la société de consommation, contrôlant la politique depuis des décennies et à l’origine de la plupart des institutions modernes, les baby-boomers seraient «une génération de pouvoir», considère Alexandre Dumas. La jeunesse, elle, critique certains héritages, notamment en matière d’environnement. «Greta Thunberg est symptomatique des divisions entre les générations», analyse le Franco-Ontarien. Vue tantôt comme porte-drapeau salvateur, tantôt comme marionnette naïve, la militante fait ressortir le conflit de valeurs et perceptions entre groupes d’âge.

Malgré tout, ainés et plus jeunes ne sont pas irréconciliables pour Suzanne Dupuis-Blanchard : «Une fois qu’ils commencent à travailler ensemble, on voit une grosse de différence de perception et une plus grande appréciation.» Avec la FAAFC, par exemple, les ainés se rendent dans les écoles pour que les enfants leur fassent la lecture. «C’est extraordinaire de voir les complicités qui se créent, observe Jean-Luc Racine. Ça permet de favoriser les relations intergénérationnelles et de renforcer l’identité des jeunes en milieu minoritaire.»

Les infrastructures sociales favorisant ces rapprochements sont rares au Canada, trouve Alexandre Dumas. En fait, la société serait de plus en plus formée de poches homogènes, manquant de lieux de rassemblement comme l’étaient autrefois l’église ou la place de village. «On est en retard», juge le sociologue, appelant à plus de mixité sociale.

Des modèles de retraite plus flexibles offrent peut-être une piste. En travaillant quelques heures par semaine plutôt qu’en quittant définitivement le marché du travail, le retrait des ainés serait progressif et moins brutal. «Un nouvel équilibre est à trouver», résume le chercheur.

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