Skip Navigation
Festival fransaskois 2024

Jacques Désiré Hiack devient le nouveau directeur général de l’ACFR

Jacques Désiré Hiack
Jacques Désiré Hiack est le nouveau directeur général de l’ACFR.
Crédit: Courtoisie

Le conseil d’administration de l’Association canadienne-française de Regina (ACFR) a annoncé la nomination de Jacques Désiré Hiack au poste de directeur général. Entré en fonction le 22 mars, le nouveau chef de file se dit prêt à défendre le patrimoine fransaskois et avancer avec optimisme par-delà les crises. Entretien.

Titulaire d’une maîtrise et d’un certificat en droit des affaires obtenus respectivement à l’Université de Yaoundé au Cameroun et à l’Université de Montréal au Québec, Jacques Désiré Hiack est arrivé au Québec en 2009 et à Regina en 2019.

Le Fransaskois d’adoption s’implique activement dans la vie communautaire de la province. Il a été coordonnateur à la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS) en 2020, organisme où il est toujours bénévole. 

En outre, il est membre et bénévole à l’Association des juristes d’expression française (AJEFS), siège au conseil d’administration de l’Association des parents fransaskois (APF) et occupe le poste de président du Service d’accueil et d’inclusion francophone (SAIF-SK).

Entretien

Tout d’abord, comment avez-vous accueilli la nouvelle de votre embauche ?

C’était une émotion positive. De telles responsabilités nécessitent la confiance des gens. Ça témoigne de la confiance qu’on peut vous faire. Ce sont des responsabilités qui exigent beaucoup d’engagement. Il faut prendre ça au sérieux.

Que représente justement ce poste pour vous ?

L’objectif fondamental de l’ACFR est de faire rayonner le français, de faire vivre et épanouir les francophones de Regina. C’est un défi, mais c’est aussi un retour d’ascenseur : je souhaite rendre ce que j’ai reçu ou ce que mes enfants reçoivent, puisqu’ils sont élèves dans les écoles francophones. Tout ça, c’est le travail de la fransaskoisie.

Quelle est votre vision pour la fransaskoisie à Regina ?

Je veux pérenniser l’ouvrage, tout faire pour que ce patrimoine continue à exister. Et puis apporter des modifications ou rénovations qui permettraient à l’organisme de réunir un peu plus.

À ce propos, la communauté fransaskoise est traversée par de vives tensions ces derniers temps. Comment analysez-vous la situation ?

Dans toute famille, il y a des malentendus. Ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous divise. Il faut arriver à un consensus pour trouver un élan. Il y a des soubresauts comme dans une famille qui hérite d’un grand patrimoine. Tout le monde a pour objectif de faire prospérer ce patrimoine. Le problème est parfois la divergence d’opinions, la façon dont on va y arriver. Il faut voir le côté positif et s’attarder sur ce qui nous rassemble. Ça fait plus de 100 ans que les gens se battent pour avoir une vie en français. Sans ces visionnaires, on n’en serait pas là aujourd’hui. Il faut prendre cela en considération.

Votre prédécesseure Elma Bos a démissionné en décembre 2020 à cause d’un climat qui lui était devenu insupportable. Ressentez-vous une certaine appréhension ?

Je souhaite la rencontrer pour y voir un peu plus clair. Elle a fait un travail formidable. Mon attitude personnelle est toujours l’optimisme. Il faut de l’optimisme, de l’espérance et de l’amour pour la francophonie.

Selon vous, quels sont les plus gros défis qui vous attendent à l’ACFR ?

Il faut comprendre que, quelque temps avant mon arrivée, le conseil d’administration faisait presque tout. Je dois leur témoigner ma reconnaissance pour ce travail. Ensuite, il faut rassurer les partenaires communautaires et financiers. Enfin, il faut dire à la communauté que le travail est toujours vivant. Il faut se remettre sur les rails et faire avancer les choses.

L’ACFR est passée à deux doigts de changer de nom lors de sa dernière assemblée générale. Y êtes-vous favorable ?

Tout le monde a à cœur de sauvegarder le patrimoine francophone. Il y a les problèmes de fond et de forme. Je vais essayer de mieux comprendre le fondement de cette préoccupation à changer le nom. Quel est l’impact que cela aurait ? Le nom actuel empêche-t-il de relever les défis d’aujourd’hui ? La fransaskoisie est un patrimoine. L’histoire exige de ne pas oublier d’où elle est partie. Il faut toujours être reconnaissant des fondateurs.

Avez-vous un dernier mot à adresser à la communauté ?

Je remercie la communauté qui se bat et pour le travail qu’elle a déjà accompli. Je voudrais dire aussi qu’une société qui amène des contradictions est une société dynamique. Au Canada, nous sommes dans un environnement de diversité culturelle, raciale, de genre, littéraire, etc. C’est cette diversité qui enrichit le pays. La diversité d’opinions permet d’évoluer, mais il ne faut pas oublier les fondations qui nous rassemblent.

Print
11996

Lucas PilleriLucas Pilleri

Other posts by Lucas Pilleri
Contact author

Contact author

x
Appui des députés communautaires aux revendications scolaires fransaskoises

Appui des députés communautaires aux revendications scolaires fransaskoises

Pour le président de l’ACF, Roger Gauthier, « quand il est question de nos droits constitutionnels, on a un devoir d’appuyer ceux qui les revendiquent. »

Monday, June 25, 2018/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (32818)/Comments (0)/
Une belle initiative au CÉF

Une belle initiative au CÉF

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a décidé de remettre une ceinture fléchée fransaskoise à ses finissantes et finissants.

Tuesday, June 12, 2018/Author: Michel Vézina/Number of views (34321)/Comments (0)/
Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

REGINA - Les années 1968 étaient une période de beaucoup de changements, de revendications politiques, culturelles et sociales, ce qui explique pourquoi les chercheurs s’y attardent.

Thursday, June 7, 2018/Author: Hervé Niragira/Number of views (28219)/Comments (0)/
Cours sur les premiers soins en santé mentale

Cours sur les premiers soins en santé mentale

MOOSE JAW - Les 5 et 6 mai derniers, une douzaine de personnes ont participé à une formation sur les premiers soins en santé mentale, animée par Francine Proulx-Kenzle et Roger Gauthier à Moose Jaw.

Thursday, May 10, 2018/Author: L'Eau vive/Number of views (33096)/Comments (0)/
Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

50 ans d'enseignement en français à l'Université de Regina

REGINA - Voilà maintenant 50 ans que les étudiants et professionnels ont la possibilité d’étudier le français et d’apprendre en français à l'Université de Regina.

Thursday, May 10, 2018/Author: Céline Galophe/Number of views (35864)/Comments (0)/
Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

REGINA - Selon un communiqué émis par le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP), une entente conclue avec la province permettra à l’École Mgr de Laval de compter sur un deuxième pavillon pour désengorger ses locaux actuels.

Tuesday, April 24, 2018/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (37387)/Comments (0)/

C’est fait, une bataille gagnée par le CPIP !

Regina aura une deuxième école élémentaire

Communiqué du Collectif des parents inquiets et préoccupés faisant part de la décision du gouvernement de la Saskatchewan de louer les anciens locaux de l’école St Andrew pour dépeupler le pavillon primaire de l’école Monseigneur de Laval. 

Tuesday, April 24, 2018/Author: Jean de Dieu Ndayahundwa/Number of views (28727)/Comments (0)/
Mise à jour de la cause du CPIP

Mise à jour de la cause du CPIP

Résultats prometteurs de la médiation !

En octobre 2017, le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) a déposé un recours judiciaire contre le gouvernement de la Saskatchewan et le Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour la construction d’une nouvelle école primaire à Regina et l’offre des programmes et services équivalents à ceux des écoles de la majorité anglophone.

Thursday, April 12, 2018/Author: Jean de Dieu Ndayahundwa/Number of views (32008)/Comments (0)/
Lancement de "Contre toute attente"

Lancement de "Contre toute attente"

50 de vie francophone à l’Université de Regina

REGINA - Le 15 mars 2018 , une quarantaine de personnes se sont rendues à La Cité universitaire francophone pour assister au lancement du livre Contre toute attente de l’historien Michael Poplyansky et du chercheur Abdoulaye Yoh.

Thursday, March 29, 2018/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (33963)/Comments (0)/
Lire avec fiston

Lire avec fiston

Travail d’équipe pour donner le gout de la lecture aux garçons

Lire avec fiston est un projet qui vise à donner le gout de la lecture aux garçons de 3e et 4e années en prêchant par l’exemple.

Thursday, March 29, 2018/Author: Julien Cayouette (Le Voyageur)/Number of views (32037)/Comments (0)/
Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Comité des langues officielles en tournée

Un groupe de sept membres du Comité permanent des langues officielles des Communes a récemment séjourné dans l’Ouest canadien pour s’informer sur place de l’état critique des services à la petite enfance francophone.

Sunday, March 25, 2018/Author: Anonym/Number of views (32969)/Comments (0)/
Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

En septembre 1968, le Centre d’études bilingues de Regina voyait le jour au cœur de l’Université de Regina. Cinquante ans plus tard, La Cité universitaire francophone et le programme du Bac en éducation française sont les fiers représentants de la francophonie à l'université.

Thursday, March 1, 2018/Author: Marie Galophe/Number of views (38062)/Comments (0)/
Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Le 7 février dernier, lors de sa séance régulière à Regina, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a décidé d’accorder une région scolaire distincte à Ponteix, accompagnée d’un siège à la table des conseillers scolaires.

Saturday, February 24, 2018/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (34809)/Comments (0)/
Un soutien au
 développement de 
l’éducation postsecondaire en français

Un soutien au
 développement de 
l’éducation postsecondaire en français

Collaboration du Collège Mathieu, Saskatchewan Polytechnic et l'Université de Regina

Le Collège Mathieu, la Saskatchewan Polytechnic et l’Université de Regina ont signé une lettre d’intention visant la collaboration mutuelle au chapitre des programmes d’éducation en français dans le domaine de la santé, le 18 janvier dernier, à la Rotonde de la Cité universitaire.

Thursday, February 1, 2018/Author: Pierre-Émile Claveau/Number of views (33193)/Comments (0)/
Journée des carrières en santé

Journée des carrières en santé

Le Consortium national de formation en santé de La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina a organisé, pour la première fois, une journée des carrières en santé, en collaboration avec l’Université d’Ottawa, le 13 janvier dernier. 

Thursday, February 1, 2018/Author: Jeanne Dumas/Number of views (27264)/Comments (0)/
RSS
First678911131415Last

 - Tuesday 25 June 2024