Immigration économique Immigration économique Édition spéciale du Bulletin du RDÉE Canada Monday, June 2, 2014 26913 Le dernier bulletin L’action économique du Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) offre une éditions spéciale sur l’Immigration économique, Ce numéro dresse, entre autres, le portrait des secteurs émergents des diverses régions canadiennes.
Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la... Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la... Les coopératives de crédit et les politiques qui régissent leur fonctionnement doivent s'adapter pour rester viables Wednesday, May 28, 2014 20360 Les coopératives de crédit, qui jouent depuis longtemps un rôle de premier plan dans le système financier de la Saskatchewan, font face à des défis uniques et nouveaux. Selon de nouvelles recherches du Conference Board, elles doivent continuer d'évoluer si elles veulent rester prospères et...
Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! C’est avec beaucoup d’anxiété, de frénésie et de joie que Mme Yvonne Smelt procédait le 2 mai... Thursday, May 8, 2014 26298
Lauriers de la PME 2014 Lauriers de la PME 2014 Le Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) annonce le retour... Wednesday, May 7, 2014 24271
Un nouveau site Web pour le CCS! Un nouveau site Web pour le CCS! C’est ce jeudi 1er mai 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) lance son nouveau site Web. En effet, les... Thursday, May 1, 2014 31053
Financement Patrimoine canadien 2014-15 Financement Patrimoine canadien 2014-15 À l’heure où s’écrivent ces lignes, seule La Troupe du Jour (LTDJ) a obtenu la confirmation de son financement... Wednesday, April 23, 2014 26441
Grand rassemblement de l’éducation en français Grand rassemblement de l’éducation en français Faire de la francophonie un levier puissant dans l’économie canadienne a été le grand sujet de discussion du 3e Grand... Wednesday, April 23, 2014 19651
Prix BRAVO bénévoles Prix BRAVO bénévoles Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) lance la 4e édition du prix BRAVO bénévoles. Les candidatures... Thursday, April 10, 2014 25525
3/22/2014 1:30 PM - 4:30 PM Atelier sur la littératie financière Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé Littératie financière, animé par Madame Rita Denis et offert par le Collège Mathieu.
Le francothon s'en vient 4/12/2014 6:00 PM Le francothon s'en vient C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014, la campagne de financement annuelle de la Fondation fransaskoise qui souhaite amasser 50 000 dollars.
Karen Olsen / Tuesday, April 27, 2021 / Categories: Horizons - Chronique littéraire Le piège parfait Crédit : dreamstime.com Extrait du roman en chantier « Les cendres du géant » de Karen Olsen Du pain doré, pour le petit déjeuner, c’était le piège parfait et j’y suis tombée à pieds joints, comme toujours. Le bruit des casseroles, des assiettes et des ustensiles qui s’entrechoquent et les bons parfums, émanant de la cuisine, arrivent toujours à me faire sauter hors de mon lit plus tôt que j’en ai l’habitude le samedi ou le dimanche matin. Les premières lueurs du jour sont pénibles pour moi. Conséquemment, je suis un être hirsute qui arrive à table comme une somnambule, les cheveux en bataille. Tout d’abord, vous devez comprendre que j’adore la pénombre, la nuit et les endroits sombres et que je ne reprends vie qu’au soleil couchant. Je suis un oiseau de nuit, mais cette expression plutôt péjorative désigne un fêtard qui comme certains oiseaux noctambules préfère vivre et chasser la nuit à l’instar des hiboux, d’où l’expression la tournée des grands-ducs. Mais ce n’est pas mon cas. Petite, je croyais appartenir à une famille de chauves-souris blanches, plutôt qu’à une famille d’humains. C’était du pain doré, quand grand-papa est entré à l’hôpital pour ne plus en ressortir et encore du pain doré, quand l’oncle Simon voulu nous annoncer son troisième divorce. C’est lui qui trompait Lynn, la dernière de nos nouvelles tantes que nous aimions beaucoup. Il a tout gâché. Pour un homme si brillant, il a une roche à la place du cœur. Au menu du pain doré, quand mes parents voulurent m’expliquer pourquoi j’étais si différente des autres enfants de ma classe. Je suis blanche comme neige, le fantôme de la famille, une albinos. Plus précisément, je suis atteinte d’albinisme, une maladie génétique extrêmement rare, un cadeau de mes parents. Par chance, je vis à Regina. Si j’avais eu le malheur de naître ailleurs, mon sort aurait été tout autre. Récemment, j’ai lu dans une revue d’anthropologie de papa que certaines ethnies croient que les albinos sont les enfants du diable ou des sorciers. À cause de ces superstitions, ils subissent toutes sortes d’exactions liées à leurs pouvoirs maléfiques ou bénéfiques. Pire encore, ils sont souvent victimes de sacrifices humains. L’article expliquait que l’ignorance engendre la peur, les préjugés, l’exclusion et quelquefois la violence. Cette différence et cette rareté font d’eux des porte-bonheurs, une bénédiction ou tout le contraire, un signe de malheur. Certaines légendes mystico-religieuses vont même jusqu’à prétendre que les albinos ne meurent jamais, mais qu’ils disparaissent simplement. Ici, parmi des milliers de gens, je passe presque inaperçue. Pourtant, il arrive qu’on me dévisage dans l’autobus. Parfois, les passants s’arrêtent pour m’examiner à travers la vitrine d’un café que je fréquente avec mes amis. Quand je les dévisage à mon tour, ils baissent les yeux et passent leur chemin. Dans la rue, on se retourne sur mon passage. Je n’ai pas des yeux derrière la tête, mais je sens leur regard. Par moments, j’aimerais disparaître ou être balayée par le vent comme un nuage, mais trop souvent je suis de brume. J’ai les cheveux blancs, des iris bleus limpides et des pupilles à reflets rouges, plus ou moins visibles. Ma peau pâlichonne est le résultat d’un déficit en mélanine, une pathologie incurable, selon les médecins. Alors le bronzage est hors de question. Imaginez un homard ébouillanté, en costume de bain fluo sur une serviette de plage au motif de flamants roses, si par malheur je passais plus de cinq minutes sous les chauds rayons du soleil. Je n’ai donc jamais eu le bonheur de construire des châteaux de sable sur la grève. Mes forteresses imaginaires habitent mes livres. Là, en toute sécurité, je peux rêver à la mer. Aux yeux de mes parents, de mon frère et de ma petite sœur qui sont « normaux », je suis moi aussi « normale ». Ma famille m’appelle Lapin, comme on donnerait le sobriquet de « petit crapaud d’eau douce » à un enfant, en signe d’affection. J’ai quinze ans, je suis musicienne et première de classe. Je fais du sport comme tout le monde, de préférence à l’intérieur. Mais, si j’avais eu le malheur de naître cent ans plus tôt, serais-je devenue une bête de foire tout comme le géant Beaupré ? Qu’est-ce que nos parents allaient nous annoncer ce matin ? Print 16653 Tags: extrait de livre Karen OlsenKaren Olsen Other posts by Karen Olsen Contact author Comments are only visible to subscribers.