Skip Navigation
Bon 36366
S’adapter en tant que parents nouveaux arrivants

S’adapter en tant que parents nouveaux arrivants

Plusieurs parents nouveaux arrivants se sont retrouvés le 1er décembre dans les locaux de l’Association des parents fransaskois (APF) à Saskatoon pour une conversation informelle dans un cadre détendu. Au menu de la rencontre : un partage d’expériences quant à leur adaptation sur le sol canadien et quelques conseils prodigués.

Ayant pour mission d’offrir des services d’accueil, d’accompagnement et de promotion pour les parents francophones, l’APF a jugé opportun d’organiser une séance de dialogue pour aider les nouveaux arrivants à s’intégrer.

Le format de la rencontre était celui d’une conversation informelle entre parents. « Nous voulions créer des ponts entre les parents nés en Saskatchewan ou installés depuis longtemps et des parents nouveaux arrivants », déclare Appolinaire Fotso, directeur de l’APF.

Dans un cadre d’expression donnant la parole à chacun, la conversation a été animée par deux modératrices principales.

Rachel Muembo, immigrante de longue date et éducatrice en petite enfance, et Marie-Jeanne Will, native du Canada et bénévole à temps plein au sein de la paroisse Saints-Martyrs-Canadiens de Saskatoon, ont fait part de leur expérience dans le parrainage et l’accueil de nouvelles familles à Saskatoon.

Se renseigner activement

Globalement, la conversation a mis de l’avant l’importance d’obtenir des conseils et un accompagnement adapté à ses besoins pour assurer un bon processus d’intégration.

De l’avis d’Appolinaire Fotso, les nouveaux arrivants peuvent se reposer sur les organismes communautaires « qui ont pour but de les accompagner tant sur le plan social que culturel, psychologique et éducatif ».

C’est le cas de l’APF qui met par exemple à la disposition des parents une vaste bibliothèque de livres pour enfants, avec possibilité d’effectuer des commandes et des livraisons à domicile, sans débourser le moindre dollar.

Un état d’esprit

Mais s’intégrer demande aussi humilité, volonté, discipline et ouverture d’esprit, ont noté les participants. Le tout, pour être réceptif au nouveau cadre culturel et aux nouvelles occasions d’apprentissage.

Rachel Muembo a témoigné à cet égard : « Le défi parvient à être relevé par certains qui, malgré leur âge avancé, décident de retourner aux études, en étant persévérant et en se donnant les moyens d’y arriver. »

Plusieurs participants ont exprimé leur reconnaissance envers leur nouvelle terre d’accueil, s’estimant redevables pour les opportunités qui leur sont offertes, notamment au niveau de l’emploi, de la santé et de la scolarisation des enfants.

Cependant, beaucoup demeurent nostalgiques de la vie sociale et familiale de leur pays d’origine. Car tisser des liens sociaux et appréhender de nouvelles manières de vivre prend du temps.

Le temps des expériences

Mohamet Abdelhade, originaire du Maroc, vit à Saskatoon depuis le 7 août dernier, avec un statut de travailleur temporaire auprès d’une compagnie automobile. Marié et père d’un enfant, son objectif est d’obtenir la résidence permanente.

De manière générale, Mohamet trouve ses collègues et les membres de la communauté sympathiques et accueillants. Cela étant dit, il a encore du mal à s’intégrer sur le plan social.

« Je trouve des difficultés parce que je n’ai pas d’ami ici à Saskatoon, parce que la plupart des Marocains, Tunisiens et Algériens vont au Québec. Les quelques-uns que j’ai pu trouver ici sont difficiles à voir à cause de leur emploi », dit-il.

Pour sa part, Joëlle Ndondji, venue du Cameroun, s’est installée avec sa famille à Saskatoon depuis le 30 septembre de cette année avec un statut de résidente permanente.

La nouvelle arrivante dit avoir bénéficié d’un accueil remarquable, et ce, depuis son arrivée à l’aéroport.

« C’est vraiment rassurant d’entrer dans une terre étrangère et d’avoir des gens qui vous conduisent partout dans vos démarches administratives. Cela nous rassure dans notre choix de venir s’installer ici », témoigne-t-elle.

Joëlle apprécie entre autres l’encadrement du Service d'accueil et d'inclusion francophone (SAIF-SK) : « Le SAIF était à nos côtés presque tous les jours en mettant à notre disposition un véhicule pour nos démarches administratives », se réjouit-elle.

Malgré tout, trouver un emploi s’avère difficile : « Pour l’instant, c’est loin d’être le rêve qui m’a été vendu, car malgré les nombreuses demandes d’emploi déposées de part et d’autre, ainsi que mon bilinguisme, ça tarde à prendre », regrette-t-elle, tout en restant optimiste.

En définitive, le choc culturel s’exprime de bien des manières pour les parents nouveaux arrivants, tant sur le plan personnel que scolaire pour leurs enfants. S’épanouir tout en prenant ses repères n’est pas une mince affaire.

Imprimer
2529

Simb SimbSimb Simb

Autres messages par Simb Simb
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Appui des députés communautaires aux revendications scolaires fransaskoises

Appui des députés communautaires aux revendications scolaires fransaskoises

Pour le président de l’ACF, Roger Gauthier, « quand il est question de nos droits constitutionnels, on a un devoir d’appuyer ceux qui les revendiquent. »

25 juin 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (32646)/Commentaires (0)/
Une belle initiative au CÉF

Une belle initiative au CÉF

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a décidé de remettre une ceinture fléchée fransaskoise à ses finissantes et finissants.

12 juin 2018/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (34170)/Commentaires (0)/
Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

REGINA - Les années 1968 étaient une période de beaucoup de changements, de revendications politiques, culturelles et sociales, ce qui explique pourquoi les chercheurs s’y attardent.

7 juin 2018/Auteur: Hervé Niragira/Nombre de vues (28053)/Commentaires (0)/
Cours sur les premiers soins en santé mentale

Cours sur les premiers soins en santé mentale

MOOSE JAW - Les 5 et 6 mai derniers, une douzaine de personnes ont participé à une formation sur les premiers soins en santé mentale, animée par Francine Proulx-Kenzle et Roger Gauthier à Moose Jaw.

10 mai 2018/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (32803)/Commentaires (0)/
Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

50 ans d'enseignement en français à l'Université de Regina

REGINA - Voilà maintenant 50 ans que les étudiants et professionnels ont la possibilité d’étudier le français et d’apprendre en français à l'Université de Regina.

10 mai 2018/Auteur: Céline Galophe/Nombre de vues (35707)/Commentaires (0)/
Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

REGINA - Selon un communiqué émis par le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP), une entente conclue avec la province permettra à l’École Mgr de Laval de compter sur un deuxième pavillon pour désengorger ses locaux actuels.

24 avril 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (37204)/Commentaires (0)/

C’est fait, une bataille gagnée par le CPIP !

Regina aura une deuxième école élémentaire

Communiqué du Collectif des parents inquiets et préoccupés faisant part de la décision du gouvernement de la Saskatchewan de louer les anciens locaux de l’école St Andrew pour dépeupler le pavillon primaire de l’école Monseigneur de Laval. 

24 avril 2018/Auteur: Jean de Dieu Ndayahundwa/Nombre de vues (28560)/Commentaires (0)/
Mise à jour de la cause du CPIP

Mise à jour de la cause du CPIP

Résultats prometteurs de la médiation !

En octobre 2017, le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) a déposé un recours judiciaire contre le gouvernement de la Saskatchewan et le Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour la construction d’une nouvelle école primaire à Regina et l’offre des programmes et services équivalents à ceux des écoles de la majorité anglophone.

12 avril 2018/Auteur: Jean de Dieu Ndayahundwa/Nombre de vues (31821)/Commentaires (0)/
Lancement de "Contre toute attente"

Lancement de "Contre toute attente"

50 de vie francophone à l’Université de Regina

REGINA - Le 15 mars 2018 , une quarantaine de personnes se sont rendues à La Cité universitaire francophone pour assister au lancement du livre Contre toute attente de l’historien Michael Poplyansky et du chercheur Abdoulaye Yoh.

29 mars 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (33759)/Commentaires (0)/
Lire avec fiston

Lire avec fiston

Travail d’équipe pour donner le gout de la lecture aux garçons

Lire avec fiston est un projet qui vise à donner le gout de la lecture aux garçons de 3e et 4e années en prêchant par l’exemple.

29 mars 2018/Auteur: Julien Cayouette (Le Voyageur)/Nombre de vues (31800)/Commentaires (0)/
Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Comité des langues officielles en tournée

Un groupe de sept membres du Comité permanent des langues officielles des Communes a récemment séjourné dans l’Ouest canadien pour s’informer sur place de l’état critique des services à la petite enfance francophone.

25 mars 2018/Auteur: Anonym/Nombre de vues (32693)/Commentaires (0)/
Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

En septembre 1968, le Centre d’études bilingues de Regina voyait le jour au cœur de l’Université de Regina. Cinquante ans plus tard, La Cité universitaire francophone et le programme du Bac en éducation française sont les fiers représentants de la francophonie à l'université.

1 mars 2018/Auteur: Marie Galophe/Nombre de vues (37802)/Commentaires (0)/
Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Le 7 février dernier, lors de sa séance régulière à Regina, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a décidé d’accorder une région scolaire distincte à Ponteix, accompagnée d’un siège à la table des conseillers scolaires.

24 février 2018/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (34635)/Commentaires (0)/
Un soutien au
 développement de 
l’éducation postsecondaire en français

Un soutien au
 développement de 
l’éducation postsecondaire en français

Collaboration du Collège Mathieu, Saskatchewan Polytechnic et l'Université de Regina

Le Collège Mathieu, la Saskatchewan Polytechnic et l’Université de Regina ont signé une lettre d’intention visant la collaboration mutuelle au chapitre des programmes d’éducation en français dans le domaine de la santé, le 18 janvier dernier, à la Rotonde de la Cité universitaire.

1 février 2018/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (33025)/Commentaires (0)/
Journée des carrières en santé

Journée des carrières en santé

Le Consortium national de formation en santé de La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina a organisé, pour la première fois, une journée des carrières en santé, en collaboration avec l’Université d’Ottawa, le 13 janvier dernier. 

1 février 2018/Auteur: Jeanne Dumas/Nombre de vues (27163)/Commentaires (0)/
RSS
Première678911131415Dernière

 - vendredi 31 mai 2024