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Dans ce temps-là !

Dans ce temps-là !

À l’époque où j’étais élève à la fin de l’élémentaire, quand arrivait le mois de juin, nous étions assez intenables dans les classes... La fête de la Saint-Jean-Baptiste marquait le début des vacances estivales. Les classes s’étaient terminées la veille et on avait vidé nos pupitres. Plus de devoirs. Plus de leçons. 

16 juillet 2020/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (21953)/Commentaires ()/
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Les Fransaskois obtiennent enfin une nouvelle école

Les Fransaskois obtiennent enfin une nouvelle école

Après plusieurs années d’attente et une entente de principe avec le gouvernement de la Saskatchewan qui tardait à se concrétiser, une nouvelle école primaire francophone verra finalement le jour dans la capitale provinciale.

13 juillet 2020/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (28031)/Commentaires ()/
Immersion : Cinquante ans d’une formule éprouvée

Immersion : Cinquante ans d’une formule éprouvée

Le tout premier programme d’immersion en Saskatchewan est apparu à Saskatoon en 1968. Cinquante ans plus tard, ils sont plus de 16 500 à travers la province à se retrouver sur les bancs du programme qui fait de plus en plus d’adeptes.

8 juillet 2020/Auteur: Lucas Pilleri, avec les informations de Diane Lacasse/Nombre de vues (25517)/Commentaires ()/
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Un jardin communautaire à l’école Mgr de Laval à Regina

Un jardin communautaire à l’école Mgr de Laval à Regina

Produire local, le nouveau défi des francophones de Regina

REGINA - LAssociation canadienne-française de Regina a inauguré son tout premier jardin communautaire le 15 juin dernier sur le terrain de l'École Mgr de Laval.

1 juillet 2020/Auteur: Leslie Diaz – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (30435)/Commentaires ()/
Les Fransaskois applaudissent la victoire des parents franco-colombiens en Cour suprême

Les Fransaskois applaudissent la victoire des parents franco-colombiens en Cour suprême

Après 10 ans de lutte judiciaire, la Cour suprême du Canada a tranché en faveur des parents franco-colombiens. Cette décision historique a été chaudement saluée par la communauté fransaskoise.

29 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (26965)/Commentaires ()/
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L’histoire de la fransaskoisie narrée aux jeunes

L’histoire de la fransaskoisie narrée aux jeunes

Ateliers scolaires Gardiens de lys'toire par la Société historique de la Saskatchewan

À travers sa série d’ateliers pédagogiques, la Société historique de la Saskatchewan (SHS) donne vie à l’histoire dans la salle de classe des écoles de la province. 

28 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (26892)/Commentaires ()/
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La pandémie risque de nuire à la francophonie des universités

La pandémie risque de nuire à la francophonie des universités

Les universités francophones du pays misent sur l’inscription d’étudiants internationaux. Les mesures sanitaires en place affecteront directement les inscriptions.

14 juin 2020/Auteur: André Magny (Francopresse)/Nombre de vues (21774)/Commentaires ()/
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Toujours pas de déblocage pour le Campus Saint-Jean

Toujours pas de déblocage pour le Campus Saint-Jean

Trois semaines après que l’Association canadienne-française de l’Alberta a lancé une campagne de mobilisation pour sauver le Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, l’incertitude règne toujours quant à l’avenir de l’établissement.

13 juin 2020/Auteur: Guillaume Deschênes-Thériault – Francopresse /Nombre de vues (23499)/Commentaires ()/
Conseil des écoles fransaskoises: À vos pupitres, citoyens!

Conseil des écoles fransaskoises: À vos pupitres, citoyens!

Si tout va bien à la rentrée de septembre, le Conseil des écoles fransaskoises (CEF) ira de l’avant avec un concept nouveau en Saskatchewan, mais qui a fait ses preuves dans d’autres provinces: l’école communautaire citoyenne.

13 juin 2020/Auteur: André Magny (Initiative de journalisme local – APF – Ouest)/Nombre de vues (25024)/Commentaires ()/
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La Cour suprême donne gain de cause aux parents franco-colombiens

La Cour suprême donne gain de cause aux parents franco-colombiens

La Cour suprême du Canada a donné raison aux francophone de la Colombie-Britannique, qui réclame depuis dix ans devant les tribunaux que le système scolaire de langue française soit mis à égalité avec le système anglophone.

12 juin 2020/Auteur: Marc Poirier – Francopresse /Nombre de vues (28661)/Commentaires ()/
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André Moquin, récit vivant de la fransaskoisie

André Moquin, récit vivant de la fransaskoisie

Fils et petit-fils de colons de l’Ouest, André Moquin a œuvré toute sa vie pour l’avancement de l’éducation en français dans sa province.

2 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (30725)/Commentaires ()/
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L'École Mgr de Laval slame ses accents à Regina

L'École Mgr de Laval slame ses accents à Regina

L'école fransaskoise remporte un prix international

Six élèves de la 8e année du Pavillon secondaire des Quatre Vents de l'école de Monseigneur on remporté un des deux Prix du public offerts dans le cadre du concours « Slame tes accents » du Centre de la Francophonie des Amériques.

23 mai 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (28106)/Commentaires ()/
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Un vent de solidarité au Canada pour sauver le Campus Saint-Jean

Un vent de solidarité au Canada pour sauver le Campus Saint-Jean

L’appel à l’action de l’ACFA dans le cadre de la campagne «Sauvons Saint-Jean» a été entendu d’un bout à l’autre du pays, et même au-delà de nos frontières. 

19 mai 2020/Auteur: Guillaume Deschênes-Thériault (Francopresse)/Nombre de vues (23891)/Commentaires ()/
Une miniécole de médecine pour y voir clair

Une miniécole de médecine pour y voir clair

Le premier volet de la 24e édition de la Miniécole de médecine de l’Université d’Ottawa s’est consacré entièrement au sens de la vue, présentant l’anatomie de l’œil et jetant les bases de la prévention des troubles de la vision.

19 mai 2020/Auteur: Sébastien Durand/Nombre de vues (30682)/Commentaires ()/
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Des élèves fransaskois se livrent face à la pandémie

Des élèves fransaskois se livrent face à la pandémie

Déjà un peu plus d’un mois que les jeunes Fransaskois sont passés de la salle de classe à la table du salon et ont échangé leurs stylos pour un clavier. Comment vivent-ils cette transition et quel regard portent-ils sur la situation?

16 mai 2020/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (36715)/Commentaires ()/
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Des discussions de fond sur le racisme

Auteur: Marie-Lou Bernatchez/21 février 2023/Catégories: Organisme, CAFS - Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan, Société, Multiculturalisme

Le 4 février, la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS) a officiellement inauguré le Mois de l'histoire des Noirs. Le thème de cette année, Reconnaissance, Justice et Développement, a été abordé lors de deux conférences et de témoignages, rassemblant une trentaine de personnes autour de sujets sociétaux sensibles et actuels.

La première conférence a été animée par le chargé de cours à la Cité universitaire francophone et directeur des services administratifs au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Abdoulaye Yoh, par ailleurs titulaire d’un doctorat en éducation.

Les participants ont entre autres été sensibilisés à la tendance et aux effets néfastes de la dépigmentation de la peau et du colorisme, une discrimination basée sur le teint de la peau.

« Je n’ai pas envie de culpabiliser, explique le conférencier, je veux amener à sensibiliser, comprendre pourquoi on en est arrivé là et les effets sur la population. »

Selon Abdoulaye Yoh, le colorisme est un préjugé ou une discrimination envers les personnes à la peau foncée au sein d’un même groupe racial ou ethnique.

Le colorisme se distingue du racisme bien qu’il en soit issu, ajoute le chargé de cours : « Plus une personne se rapproche de la peau blanche, plus les bénéfices seront élevés, comme les salaires, l’éducation, le mariage, etc. »

Haine des autres et haine de soi

« Il existe aussi une négrophobie, ajoute Abdoulaye Yoh, donc des Noirs qui méprisent d’autres Noirs et qui veulent ressembler aux Blancs. » D’où les mesures drastiques que certaines personnes à la peau foncée envisagent pour se blanchir.

« Selon l’Organisation mondiale de la santé, 77 % des femmes, soit plus de 60 millions de personnes, utilisent régulièrement des crèmes éclaircissantes », souligne le conférencier, précisant au passage que des hommes aussi utilisent ce genre de produits.

Pourtant, les effets en sont souvent nocifs : « Certaines de ces crèmes contiennent du mercure et peuvent entraîner des cancers de la peau, du diabète, de l’hypertension, de l’insuffisance rénale et hépatique, sans parler de l’anxiété et la dépression », indique le spécialiste.

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Toujours selon ce dernier, la négrophobie proviendrait de l’esclavage et de la colonisation : « Il s’est créé une sorte de business autour du culte du blanc. Par exemple, pendant l’esclavage, les Noirs à la peau plus pâle avaient de meilleures tâches et conditions que ceux à la peau plus foncée, il s’est donc créé un complexe d’infériorité et une grande pression sociale. »

Des pistes de solution existent malgré tout : « C’est certain qu’il est difficile de voir du développement si on ne s’aime pas soi-même et s’il existe de la négrophobie, concède l’orateur. Il faut donc commencer à décoloniser les esprits. »

Outre l’idée de la décolonisation, Abdoulaye Yoh encourage à la représentativité des Noirs dans les médias, ainsi que davantage de réglementation sur les produits éclaircissants. Pour conclure sa présentation, le docteur a fait écouter une chanson de l’artiste ivoirien Ismaël Isaac sur le thème de la pigmentation de la peau.

Le racisme et ses effets

La deuxième présentation de la rencontre était donnée par le docteur Mamadou Ka de l’Université de Saint-Boniface. Intitulée Racisme anti-Noirs et ses impacts : développement et inclusion socio-économique des Noirs dans nos communautés, elle a donné lieu à un aperçu de l’évolution historique de la présence des Noirs au Canada et du racisme. 

« Il s’agit en fait de souligner les barrières systémiques auxquelles sont confrontés les Noirs dans nos communautés à travers le concept de racisme anti-Noirs, présente le docteur Ka, au lieu de regrouper les expériences des communautés noires au Canada dans la catégorie ‘minorité visibles’. »

L’universitaire définit le racisme anti-Noirs comme des politiques et des pratiques ancrées dans les institutions canadiennes, telles que l’éducation, les soins de santé et la justice, qui reflètent et renforcent les croyances, les attitudes, les préjugés, les stéréotypes et la discrimination à l'égard des personnes noires.

« L’expression ‘racisme anti-Noirs’ a été lancée pour la première fois par le docteur Akua Benjamin, professeur de travail social à Ryerson, a expliqué l’expert. Ce dernier voulait souligner la nature unique du racisme systémique dont sont victimes les Canadiens noirs, ainsi que l’histoire et les expériences d’esclavage et de colonisation des personnes noires au Canada. »

En outre, le professeur a donné les raisons pour lesquelles les Noirs constituent le groupe le plus affecté par le racisme au Canada. « Le Canada est surtout perçu comme une société de colons blancs, et les Noirs sont souvent étiquetés comme l’opposé binaire du ‘vrai’ Canadien », avance Mamadou Ka.

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Ce dernier a aussi évoqué l’Acte d’immigration de 1910 qui interdisait aux non-Blancs de migrer au Canada et le décret gouvernemental de 1911 qui limitait le nombre d’Américains noirs pouvant s’installer dans les Prairies. « Le Canada avait une politique d’immigration raciste, c’est aussi simple que ça », résume-t-il.

Les défis persistent au niveau de l’embauche pour le professeur. À expérience comparable, les candidats noirs auraient ainsi moins de chance de décrocher un emploi : « Le recensement canadien de 2016 montre que le taux de chômage des Noirs s’élève à 12,5 %, alors que pour les Blancs il n’est que de 7 % », précise le docteur Ka.

Une présentation rythmée

La rencontre n’était pas qu’intellectuelle, puisqu’une démonstration d’instruments de musique africains a suivi les deux conférences et clôturé l’événement. Gisèle Gbobouo, une Ivoirienne qui habite maintenant Gravelbourg, a présenté et joué de plusieurs instruments traditionnels, tels que l’arc à bouche, le shekéré et le tambour.

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Le thème de cette édition du Mois de l’histoire des Noirs est l’occasion de rendre hommage à l’héritage passé et présent au Canada et en Saskatchewan, a affirmé pour sa part Melchior Niyonkuru, directeur général de la CAFS. Au cours du mois, des présentations d’artistes et des témoignages de personnalités sont prévus dans les écoles.

 

 

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Marie-Lou Bernatchez

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 - mardi 5 novembre 2024