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Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

L’intégration des élèves allophones, de plus en plus nombreux, représente un défi pour les écoles francophones en milieu minoritaire. 

16 décembre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (7153)/Commentaires ()/
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Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

La Cité universitaire francophone de Regina organisait une table ronde sur la communauté fransaskqueer, du nom d’un projet d’études sur l’identité et les expériences queer et trans des Fransaskois.

28 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto – IJL-Réseau.Presse /Nombre de vues (11233)/Commentaires ()/
Balises: lgbtq
Éducation francophone : Me  Roger Lepage décortique l’article 23

Éducation francophone : Me Roger Lepage décortique l’article 23

Me Roger Lepage nous explique que la francophonie canadienne en situation minoritaire revient de loin en matière d’éducation en français.

21 novembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (11900)/Commentaires ()/
Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Le Rendez-vous fransaskois qui avait lieu du 1er au 7 novembre touchait un sujet sensible et urgent : l’éducation. Dans cet article, vous trouverez un résumé des discussions qui ont eu lieu à ce sujet.

13 novembre 2021/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (10972)/Commentaires ()/
Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Le Conseil culturel fransaskois a publié un troisième guide pédagogique consacre à Joseph-Marc Lebel, alias Jean Féron, l’un des joyaux les plus méconnus de la littérature francophone de l’Ouest.

 

1 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (11294)/Commentaires ()/
Des balados en français pour les écoles

Des balados en français pour les écoles

Le Conseil culturel fransaskois a dévoilé son projet déCLIC, une série de balados éducatifs qui explore la construction langagière, identitaire et culturelle en Saskatchewan.

25 octobre 2021/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (8339)/Commentaires ()/
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Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

La création d’un système public pancanadien de garderies à 10 $ améliorera le sort des parents canadiens, mais les francophones en situation minoritaire s’inquiètent du manque de places de garderie pour eux malgré tout.

8 octobre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (9164)/Commentaires ()/
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Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Apprenez-en plus sur les deux nouveaux établissements de la petite enfance francophones qui ont ouvert leurs portes récemment à Saskatoon.

7 octobre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (9848)/Commentaires ()/
Une Journée d’orientation scolaire réussie

Une Journée d’orientation scolaire réussie

La Journée d’orientation scolaire du SAIF-SK pour les nouveaux arrivants a attiré plus d’une quinzaine de familles francophones et non francophones.

6 septembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari/Nombre de vues (10876)/Commentaires ()/
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Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Le gouvernement québécois veut rapprocher la francophonie canadienne et québécoise, notamment en réduisant les frais de scolarité des programmes universitaires et collégiaux offerts en français. 

14 juin 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (14780)/Commentaires ()/
Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Depuis l’automne 2018, l’école du Parc de Regina accueille quelque 200 enfants francophones dans l’attente de l’ouverture d’un établissement flambant neuf d’ici septembre 2023.

11 juin 2021/Auteur: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (14415)/Commentaires ()/
Assemblée des députés communautaires: du PDG à l’Académie Rivier

Assemblée des députés communautaires: du PDG à l’Académie Rivier

Pour la deuxième fois cette année, les députés de l’Assemblée communautaire fransaskoise se sont réunis en ligne pour discuter des enjeux touchant la fransaskoisie.

11 juin 2021/Auteur: Emmanuel Masson – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (17478)/Commentaires ()/
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Les Fransaskois de Saskatoon se préparent à recevoir une nouvelle école élémentaire

Les Fransaskois de Saskatoon se préparent à recevoir une nouvelle école élémentaire

D’ici 2025, les francophones de la ville des ponts sont consultés pour identifier leurs besoins en infrastructure en vue de la construction d'une nouvelle école élémentaire.

27 mai 2021/Auteur: Emmanuel Masson – IJL – Réseau.Presse/Nombre de vues (15615)/Commentaires ()/
Académie Rivier : la fransaskoisie attend un signal du gouvernement

Académie Rivier : la fransaskoisie attend un signal du gouvernement

Le budget provincial ne fait aucune mention d’aides financières dans le projet de transformation de l’ancienne Académie Rivier de Prince Albert en un centre scolaire communautaire francophone. 

17 mai 2021/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (15528)/Commentaires ()/
Révéler nos racines avec un nouveau guide pédagogique

Révéler nos racines avec un nouveau guide pédagogique

Carmen Campagne vient garnir la collection « Atelier » du CCF destinée aux écoliers afin de leur faire découvrir les grands personnages de la culture fransaskoise.

26 avril 2021/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (16553)/Commentaires ()/
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Quel avenir pour la Fédération provinciale des Fransaskoises?

Quel avenir pour la Fédération provinciale des Fransaskoises?

Privée de financement et de personnel depuis avril 2015

Auteur: Mychèle Fortin/2 juillet 2016/Catégories: 2016, FPF - Fédération provinciale des Fransaskoises, Société, Femmes

La Fédération provinciale des Fransaskoises (FPF) est en mode survie. Sans aucun financement depuis avril 2015, qu'elle soit toujours présente relève du tour de force. Pour faire le point sur les défis et perspectives d'avenir de l'organisme, l'Eau vie s'est entretenue avec 3 membres de son conseil d'administration, à savoir Stéphanie Gaudet, présidente, Cécile Tkachuk, vice-présidente et Sylvie Gaudet, secrétaire-trésorière. 

Le financement n'est plus au rendez-vous. Depuis plusieurs années il était insuffisant. Depuis 4 ans « on n'avait pas de programmation, juste quelques activités comme la Journée de la femme, le regroupement de femmes artistes à la Fête fransaskoise, un projet de leadership, la tenue de l'AGA », explique Sylvie Gaudet.

Déjà en 2014 la FPF envisageait de mettre un terme à ses activités. Lors de son assemblée générale annuelle en 2015, elle annonçait qu'elle devrait revoir ses façons de faire et adopter une approche fondée sur le bénévolat. « Ce ne sera plus un organisme qui va fonctionner comme on est habitué dans la Fransaskoisie », avait alors déclaré celle qui était la directrice générale de l'organisme, Agathe Paulin. (Voir l'Eau vive 23 avril 2015)

Quand le bénévolat ne suffit pas

Plus d'un an plus tard, comment cette approche fonctionne-t-elle?  Difficilement, comme il fallait s'y attendre. Une fois la gestion de l'organisme assurée, il reste peu de temps à consacrer à autre chose. Comme l'explique Cécile Tkachuk : « C'est impossible pour une personne bénévole qui travaille à plein temps de mener un projet ». Sans employée, monter un projet et aller chercher du financement pour le réaliser relève en effet de l'impossible.  Ce qui est d'autant plus dommageable quand on sait que le financement des organismes repose largement sur le « financement par projet ».  

Un des plus grands atouts de la FPF est certainement la présence, sur son conseil d'administration, d'une « relève ». Stéphanie Gaudet et Sylvie Gaudet, la trentaine ou à peine, témoignent de l'intérêt de jeunes femmes pour « les dossiers femmes » et de leur désir de s'impliquer.  Mais, confient-elles, « sans financement c'est difficile d'aller chercher les jeunes »

« On pourrait par exemple faire des projets avec l'Association jeunesse fransaskoise, spécialement conçus pour les jeunes femmes. On l'a déjà fait », de dire Cécile Tkachuk. Elles viennent.. mais ça ne les amène pas nécessairement à s'intéresser à la gouvernance, à la gestion d'un organisme ».

Car être jeune ne signifie pas qu'on a plus de temps à consacrer à l'action bénévole. On est souvent maman, ou étudiante, ou on a un travail à temps plein, ou parfois tout ça à la fois.  Il y a aussi que les jeunes ne voient pas le bénévolat du même œil que leurs parents, qu'ils sont davantage sensibles aux notions de « projet » et de « partenariat ».

Qui s'occupe des dossiers femmes?

Il avait également été question, en 2015, que la FPF poursuive son action en travaillant en collaboration avec différents organismes sur des dossiers femmes précis. Cela non plus ne s'est pas concrétisé.  L'idée que chaque organisme ait un volet « femmes » n'a suscité ni projet ni intérêt.

 « Quand tout l'monde est responsable du dossier, personne est responsable du dossier » de dire Stéphanie Gaudet. Cécile Tkatchuk ajoute:« Beaucoup d'organismes font, par exemple, des activités autour du 8 mars. Mais si on les approche pour un dossier en particulier, ils ne sont pas intéressés, ça ne fait pas partie de leur mandat. ». Sylvie Gaudet conclue : « C'est une chose organiser une fête à laquelle les gens aiment participer, c'est une autre chose de porter un dossier spécifiquement femme ».

Les trois interlocutrices reconnaissent cependant que la réalité des organismes, surtout les plus petits, fait en sorte que chacun doit prioriser sa mission et ses propres objectifs. Ceci étant dit, que ce soit sous forme de partenariat ou de projet, qui pilotera les dossiers spécifiques aux femmes?

On ne saurait oublier qu'aucun des droits dont jouissent les femmes ne leur a été donné. Ils ont tous été obtenus de haute lutte, par des organismes qui en avaient fait leur mission. Si les « dossiers femmes » s'étaient retrouvés en note de bas de page des ordres du jour d'organismes ayant d'autres mandats, qui sait, on en serait peut-être encore à demander le droit de vote.

Une expertise qui vaut son pesant d'or

L'avenir de la FPF passe par les partenariats. Seule, elle ne peut ni concevoir ni réaliser de projets. Ce sont les ressources humaines et financières qui manquent, pas les idées.

L'organisme aurait bien aimé que l'Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) lui apporte un soutien administratif. Des démarches ont été entreprises dans ce sens mais n'ont pas abouti. Nous avons demandé à l'ACF pourquoi, Marc Masson nous a répondu que « l'ACF est énormément sollicitée. On a moins de ressources que ce qu'imaginent les gens.». - L'Eau vive ayant elle-même sollicité la même chose avec le même résultat, cette réponse ne nous a pas étonnés.

Mais la FPF n'a pas que des besoins. Elle a également beaucoup à offrir.  Elle a collaboré étroitement avec la Fédération des aînés ces dernières années, notamment dans le dossier des aidants naturels - ne serait-ce que parce-que la majorité des aidants sont des aidantes. Elle a aussi travaillé pendant plusieurs années avec l'organisme national, l'Alliance des femmes de la francophonie canadienne, sur ce dossier et développé une expertise non négligeable dans le domaine.  Une expertise qui serait certainement un atout pour tout projet concernant la santé des personnes âgées ou non et les personnes qui leur viennent en aide. 

Et puis, il y a ce projet d'un camp de leadership qu'elles ont déjà caressé... Le développement du leadership chez les jeunes, voilà un autre domaine dont on parle beaucoup et dans lequel elles ont aussi pas mal d'expertise. Il serait dommage que toute cette expérience, cette expertise, ne soient mises à profit.

Appel à toutes

« Les organismes dans les communautés ont peut-être des activités pour appuyer les femmes de leur communauté mais nous, en tant qu'élues, nous ne sommes pas informées, de dire au terme de l'entretien Stéphanie Gaudet. On peut nous envoyer des informations, des invitations même! Notre adresse courriel est encore bonne».  

fpf@sasktel.net

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Mychèle Fortin

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 - mardi 24 septembre 2024