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Pédagogie à l’école de langue française

Pédagogie à l’école de langue française

Former sur l’identité en 168 capsules et 400 minutes

Les élèves parlent anglais. Que faire? Une vidéo propulse l’enseignant dans la réalité de l’école et propose en 120 secondes des approches éprouvées. La pédagogie en milieu minoritaire est enfin définie et la formation sera offerte sur le Web dès septembre.

23 avril 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (28001)/Commentaires ()/
Catégories: Cinéma Éducation
Balises: FNCSFPELF
Le Ministre Rob Norris visite Collège Mathieu

Le Ministre Rob Norris visite Collège Mathieu

Le ministre de l’Enseignement supérieur de la Saskatchewan, Rob Norris, a visité le Collège Mathieu à Gravelbourg le 10 avril 2014. 

21 avril 2014/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (30111)/Commentaires ()/
Remise de bourses au 5 à 7 de l’Institut français

Remise de bourses au 5 à 7 de l’Institut français

C’est au cours du dernier 5 à 7 de l’année de l’Institut français qu’a eu lieu la remise de bourses d’études annuelle.

17 avril 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (23967)/Commentaires ()/
Balises:
Un nouveau groupe de parents, de nouvelles exigences auprès du CSF

Un nouveau groupe de parents, de nouvelles exigences auprès du CSF

Il y a maintenant un nouveau groupe de parents qui fait pressions sur le Conseil scolaire fransaskois.

17 avril 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (22121)/Commentaires ()/
Balises:
Un poisson d’avril épicé

Un poisson d’avril épicé

Le 1er avril, certains élèves de 7e année de l’école Mgr Laval ont cuisiné un poisson d’avril des plus pimentés à leur directeur. 

10 avril 2014/Auteur: Luc Bengono/Nombre de vues (28448)/Commentaires ()/
Balises:

Célébration de la semaine des adultes apprenants

Depuis 2000, l’UNESCO a initié la célébration de la semaine des adultes apprenants qui vise la promotion de la culture de l’apprentissage tout au long de la vie; une occasion donnée aux adultes d’exprimer leurs points de vue, expliquer leurs défis et de faire part de leurs réussites. 

3 avril 2014/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (31526)/Commentaires ()/
Balises:
Zoé Kendel de Prince Albert se mérite un prix national en écriture

Zoé Kendel de Prince Albert se mérite un prix national en écriture

Zoé Kendel, élève de la 11e année à l’école Valois, s’est méritée la première place dans la catégorie sénior d’écriture du concours « J’écris et je crée! – guerre de 1812 » de Historica Canada.

2 avril 2014/Auteur: Jennie Baudais/Nombre de vues (32335)/Commentaires ()/
Balises: École Valois
Ouverture officielle du PSQV et du Carrefour Horizons

Ouverture officielle du PSQV et du Carrefour Horizons

C’est le jeudi 20 mars dernier qu’a eu lieu l’ouverture officielle de l’édifice qui abrite le pavillon secondaire de l'École Mgr de Laval.Même si le Pavillon secondaire des Quatre-Vents (PSQV) de l’école Mgr de Laval est en pleine action depuis le début de l’année scolaire et que le Carrefour Horizons abrite une dizaine d’organismes fransaskois depuis près d’un an, c’est le jeudi 20 mars dernier qu’a eu lieu l’ouverture officielle de l’édifice. 

27 mars 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (35461)/Commentaires ()/
Journée de la francophonie

Journée de la francophonie

Je me souviens...

Portrait croisé de deux pionniers, à qui l’éducation en français tient à cœur depuis longtemp: Roger Gauthier et Wilfrid DenisTous les élèves du secondaire se sont retrouvés dans l’amphithéâtre du Pavillon Gustave Dubois pour écouter deux personnes qui connaissent le chemin parcouru depuis la petite École canadienne-française, qui comptait quelques élèves il y a une trentaine d’années, jusqu’aux pavillons élémentaire et secondaire, qui accueillent désormais plusieurs centaines d’élèves.

27 mars 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (23766)/Commentaires ()/
Braver les routes enneigées pour honorer l’orthographe et la grammaire

Braver les routes enneigées pour honorer l’orthographe et la grammaire

Mercredi matin 12 mars. L’ambiance est pesante au bistro du Carrefour des Plaines à Regina. Les responsables de l’école Mgr de Laval scrutent nerveusement la rue Hillsdale dans l’espoir de voir arriver les participants de la finale provinciale de la dictée Paul Gérin-Lajoie (PGL). 

20 mars 2014/Auteur: Luc Bengono/Nombre de vues (25056)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Non à l’intimidation

Non à l’intimidation

Conférence de Nancy Doyon, Coach familial

Nancy Doyon aide les enfants dans leur famille, mais aussi à l’école. 

6 mars 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (26520)/Commentaires ()/
Catégories: 2014Éducation

Le CÉFOU « en pause » pour le printemps 2014

La nouvelle a fait le tour de la fransaskoisie : cette année le CÉFOU n’aura pas lieu en 2014.

6 mars 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (25860)/Commentaires ()/
Balises: CÉFOUCÉF
Le nouveau cabinet Juristes Power

Le nouveau cabinet Juristes Power

Un appui aux conseils scolaires francophones en période turbulente

Mark Power dirige un nouveau cabinet bilingue à mandat national et réunissant dix passionnés de droit. Les conseils scolaires francophones comptent sur lui pour traverser des années sombres pour la jurisprudence.

6 mars 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (21380)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Balises:
Les élèves de Mgr de Laval à l’école du recyclage

Les élèves de Mgr de Laval à l’école du recyclage

Visite des élèves de Mgr de Laval aux installations de recyclage de Regina.

6 mars 2014/Auteur: Luc Bengono/Nombre de vues (27410)/Commentaires ()/
Symposium des 2014 de l’Association des parents fransaskois

Symposium des 2014 de l’Association des parents fransaskois

Toutes les familles étaient invitées au Pavillon Gustave Dubois, ce samedi 1er mars, pour échanger sur des thématiques liées au bien-être et à la sécurité des petits comme des grands. 

6 mars 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (23501)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Balises: parents
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Départ prometteur pour les toiles oniriques d’Annie Bérubé

Rencontre avec l'artiste de Saskatoon

Auteur: Jean-Philippe Deneault/22 janvier 2020/Catégories: 2020, Saskatoon, Arts et culture, Arts visuels

SASKATOON - En novembre 2019, la galerie Gordon Snelgrove de l’Université de la Saskatchewan a présenté la série Mother d’Annie Bérubé. Ces six grandes toiles à l’esthétique onirique et rétrofuturiste ont été peintes dans les mois précédant et succédant le décès de la mère de l’artiste québécoise, qui vit à Saskatoon depuis huit ans et qui est impliquée auprès du collectif fransaskois « Sans-atelier ».

Les œuvres présentées dans le cadre de la série Mother répondaient aux exigences finales de la diplomation de premier cycle en arts visuels de l’artiste, qui n’a pas toujours baigné dans ce milieu.

Avant ses études en art, Annie Bérubé était directrice de projets dans la fabrication d’équipements de filtration d’air pour générateurs et turbines de plateformes de production en haute mer. Elle a aussi été dessinatrice et conceptrice de machineries lourdes. Sa maîtrise complète des techniques de dessin tridimensionnel et ses connaissances poussées des techniques en mécanique informent sa pratique artistique de manière remarquable.

Du dessin industriel à la peinture

Au moment où elle travaillait encore pour une multinationale de l’énergie, Annie Bérubé était souvent en déplacement en Asie. Elle ressentait alors fatigue et épuisement professionnel, en plus d’un désir de longue haleine d’embrasser une carrière artistique. Le moment était donc venu pour l’artiste dans la quarantaine de se lancer.

« J’ai choisi la peinture, car c’est le médium que je trouvais le plus difficile : apprendre à mettre sur canevas des émotions plutôt que faire des images mécaniques et vides de sens fut ardu. J’étais rendu à un point de non-retour, je devais créer des images dans des lieux remplis de sens », explique l’artiste.

La toile qui accompagne le texte de démarche artistique et l’intitulé de l’exposition est celle d’une plateforme de forage suspendue sur fond de couleurs désertiques dont le ciel jaunâtre rappelle celui du plan de la Tyrell Corporation dans le film Blade Runner (1982). Le spectateur devine d’emblée qu’il sera convié à un parcours visuel dense et immersif où la lumière et le son jouent un rôle primordial. Car Annie Bérubé a concocté un montage sonore pour l’occasion, composé d’enregistrements de structures sous-marines s’entrechoquant.

« Cette plateforme, je la vois comme ma mère : forte, droite et composée. Je me devais de laisser aller les lignes droites. À ce moment-là, je me disais qu’il y avait peut-être des chances que je ne la revois pas ou plus. Le bruit des frottements de métaux sous l’eau symbolise les cris étouffés de ma mère alors devenue souffrante », partage Bérubé.

La peinture, une plateforme émotionnelle

Les plateformes industrielles reviennent dans plusieurs tableaux. Une d’entre elles a été réalisée en plus de dix versions. Cela coïncidait avec le moment où l’artiste apprenait que la maladie de sa mère était terminale. « Je tenais à transmettre l’idée que les sentiments sont de nature éphémère, qu’ils se transforment autant qu’ils s’évaporent », souligne-t-elle.

Annie Bérubé fait également usage d’objets in situ qu’elle place parmi les toiles, dont une barrière blanche que l’on retrouve sur les chantiers de construction et sites industriels. Pour elle, cette barrière incarne l’ensemble des blocages provenant autant de l’appareil médico-hospitalier que celui des distances géographiques.

« Je me suis mis à travailler de manière beaucoup plus brute, avec de la peinture en bombe. En revanche, d’un point de vue naturel, les conifères qui apparaissent dans d’autres toiles symbolisent ce qui reste, la distance entre nous », explique-t-elle.

Annie Bérubé a également recours à une corde à linge à laquelle est suspendue une blouse de nuit représentant la perte de sa mère. On y voit un rappel des vêtements colorés apparaissant dans certaines toiles séchant à l’extérieur au gré des éléments, mais également une transition vers les cordes à linge des ruelles de Montréal où a grandi l’artiste. Un des tableaux est un hommage au « balconnage », aux voisines du centre-ville et quartiers ouvriers de Montréal bavardant d’un balcon à l’autre, dans les années 1920-1930.

« Ça me rappelle quand nous habitions rue Ave de Lorimier coin Rachel, au cœur de Montréal, un quartier de classe moyenne. J’ai souvenir du boucher d’à côté, de la vie de quartier, l’appartement où ma mère a grandi juste à quelques rues de chez moi », se remémore-t-elle.

Au-delà de la peinture

L’exposition se termine sur un tableau aux tonalités plus sombre et rappelant les toiles du peintre américain Ross Bleckner. On y aperçoit une armée de drones, telles des libellules sortant de la noirceur et éclairées par un faisceau lumineux. « Le tableau des drones parle de l’au-delà. Que l’on veuille y croire ou non, depuis le départ de ma mère, je ressens le sentiment qu’elle me regarde, qu’elle m’observe… C’est peut-être, au fond, ma manière de dire à ma mère : ‘Je sais que tu me regardes’, comme un inside joke entre elle et moi. »

La surveillance et la robotique sont de puissants thèmes contemporains qu’Annie Bérubé entend davantage travailler. D’un point de vue formel, les influences d’artistes tels que la Manitobaine Alison Norlen ou le bédéiste belge François Schuiten valident la qualité technique de ses toiles. Les longs moments que les nombreux visiteurs de l’exposition de Saskatoon ont passés devant chacune des toiles viennent confirmer l’avenir artistique prometteur d’Annie Bérubé.

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Jean-Philippe Deneault

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 - samedi 1 juin 2024