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Une première cohorte de juristes obtient des certifications en français

Une première cohorte de juristes obtient des certifications en français

SASKATOON - Pour la première fois, cinq étudiantes de l’Université de la Saskatchewan ont reçu ce 5 juin à Saskatoon une certification de common law en français de l’Université d’Ottawa. 

21 juin 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (33393)/Commentaires ()/
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62,6 millions de dollars pour lutter contre la pénurie d’enseignants

62,6 millions de dollars pour lutter contre la pénurie d’enseignants

VANCOUVER - Le lundi 13 mai 2019, la ministre des Langues officielles Mélanie Joly a annoncé une stratégie nationale de recrutement et de rétention des enseignants francophones.

4 juin 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (36170)/Commentaires ()/
Lettre du président de la SCFPA: Déménagement à l’Académie Rivier

Lettre du président de la SCFPA: Déménagement à l’Académie Rivier

Malgré le fait que l’édifice des Sœurs de la Présentation de Marie ait été construit dans les années 1960, sauf la piscine (années 1980), il s’agit d’une occasion de créer, au-delà du concept de centre scolaire communautaire, un pôle d’attraction et de développement unique en Saskatchewan et dans l’Ouest canadien.

25 avril 2019/Auteur: Michel Dubé/Nombre de vues (30760)/Commentaires ()/
Le Collège Mathieu en pleine planification

Le Collège Mathieu en pleine planification

Avec un questionnaire en ligne distribué aux membres des organismes francophones, du gouvernement et de la communauté, le Collège Mathieu réalise une étude, première étape d’un vaste plan de développement. L’objectif : mieux répondre aux besoins de la communauté et du marché de l’emploi en Saskatchewan.

25 avril 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (28903)/Commentaires ()/
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Transferts en éducation: Ah, si les provinces voulaient…

Transferts en éducation: Ah, si les provinces voulaient…

Le gouvernement fédéral a prévu de l’argent dans son récent budget pour les écoles françaises. Cela dit, le bât blesse quelque part. Les provinces hésitent à montrer ce qu’elles vont faire de cet argent.

22 avril 2019/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (27280)/Commentaires ()/
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L’école Valois prête à quitter le pire quartier de Prince Albert

L’école Valois prête à quitter le pire quartier de Prince Albert

L'école fransaskoise envisage un déménagement à l'Académie Rivier

PRINCE ALBERT - Le ministre de l’Éducation, Gordon Wyant, est venu visiter l’Académie Rivier, un bâtiment qui pourrait permettre un déménagement rapide de l’école Valois et du centre communautaire dans un espace et un quartier plus adéquats.

29 mars 2019/Auteur: Frédéric Dupré/Nombre de vues (30922)/Commentaires ()/
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La Cité universitaire francophone : un nouveau nom pour l'édifice

La Cité universitaire francophone : un nouveau nom pour l'édifice

REGINA - Le Language Institute Building sera renommé La Cité. Le lancement officiel devrait avoir lieu lors de la rentrée 2019.

14 février 2019/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (31104)/Commentaires ()/
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Ottawa débloque 1,9 million pour l'Université de l'Ontario français

Ottawa débloque 1,9 million pour l'Université de l'Ontario français

Le gouvernement fédéral veut assurer la continuité en 2019

La ministre fédérale Mélanie Joly financera la prochaine étape du développement de l’Université de l’Ontario français afin d’assurer sa continuité pour un an. L’aide ponctuelle de 1,9 M se veut un appui communautaire

14 janvier 2019/Auteur: Anonym/Nombre de vues (24615)/Commentaires ()/
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Journalisme en français : Des journalistes formés en Saskatchewan dès 2019

Journalisme en français : Des journalistes formés en Saskatchewan dès 2019

Le Collège Mathieu, situé à Saskatoon et Regina, importera le programme de journalisme de la Cité collégiale d’Ottawa pour la rentrée d’automne 2019. Le cours viendra étoffer une relève journalistique de plus en plus rare en milieu minoritaire. La Saskatchewan deviendra ainsi la province la plus à l’ouest du pays à offrir des cours de journalisme en français.

18 décembre 2018/Auteur: Lucas Pilleri (Francopresse)/Nombre de vues (26762)/Commentaires ()/
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Le Prix Bravo Bénévole 2018 décerné au Collectif des parents inquiets et préoccupés

Le Prix Bravo Bénévole 2018 décerné au Collectif des parents inquiets et préoccupés

Cette année, le prix Bravo bénévoles reconnait de manière solennelle les efforts du collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP).

10 novembre 2018/Auteur: Simb Simb/Nombre de vues (37381)/Commentaires ()/
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Participation record au Symposium des parents fransaskois 2018

Participation record au Symposium des parents fransaskois 2018

Des parents et des enfants comblés

REGINA - Le samedi 20 octobre dernier avait lieu le Symposium des parents organisé annuellement par l’Association des parents fransaskois (APF) et d’après le sourire affiché par les 175 personnes présentes (un record), cette édition a été une réussite.

28 octobre 2018/Auteur: Nicolas Roussy/Nombre de vues (45859)/Commentaires ()/
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Plan d’action de l’APF et Symposium des parents 2018

Plan d’action de l’APF et Symposium des parents 2018

Diversité, visibilité et renforcement

L’Eau vive s’est entretenue avec M. Carol-Guillaume Gagné, directeur de l’organisme, à quelques jours du Symposium des parents, l’événement phare de l’Association des parents fransaskois (APF),

19 octobre 2018/Auteur: Nicolas Roussy/Nombre de vues (31957)/Commentaires ()/
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Éducation 2.0

Éducation 2.0

On attribue à l’empereur Charlemagne la création de l’école. Depuis ce temps, l’éducation a pris une importance primordiale dans nos sociétés. Évidemment, la définition de ce concept a évolué au fil des siècles.

14 septembre 2018/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (27333)/Commentaires ()/
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Un immeuble historique pour le Collège Mathieu

Un immeuble historique pour le Collège Mathieu

REGINA - Le  1er août dernier, le Campus de Regina du Collège Mathieu déménageait dans un bâtiment historique situé au 3304, Dewdney Avenue à Regina.

18 août 2018/Auteur: Nicolas Roussy/Nombre de vues (37159)/Commentaires ()/
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L’enseignement peut-il sauver le français en Louisiane ?

L’enseignement peut-il sauver le français en Louisiane ?

Le choix de Théo, documentaire coproduit par le professeur Thomas Cauvin et réalisé par Mi KL Espinasse, met en lumière le renouveau du français en Louisiane grâce au succès de l’immersion.

5 juillet 2018/Auteur: Lucas Pilleri (Francopresse)/Nombre de vues (34713)/Commentaires ()/
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La Nation provisoire : le théâtre d’une époque toujours d’actualité

La Nation provisoire : le théâtre d’une époque toujours d’actualité

Auteur: Estelle Bonetto/28 novembre 2023/Catégories: Arts et culture, Théâtre

Le 16 novembre, 138 ans jour pour jour après la disparition de Louis Riel, s’est tenue à Regina une lecture publique du texte dramaturgique La Nation provisoire de Laurier Gareau. Une pièce écrite pour la première fois en 1979 et revisitée en 2023 qui fait la part belle au mitchif.

L’événement était organisé à l’auditorium de l’école Monseigneur de Laval dans le cadre du 138e anniversaire de la mort de Louis Riel et avait aussi pour objectif de rallier la communauté autour de la campagne automnale de la Fondation fransaskoise.

Maintes fois remaniée depuis sa première mouture en 1979, la pièce du dramaturge fransaskois peut se targuer d’avoir pris quelques rides, celles d’une vieillesse assumée, mais toujours d’actualité.

Des débuts difficiles

Après quelques faux départs, la pièce a vu finalement le jour à l’occasion du festival On s’garroche à Batoche, à Saint-Laurent, immense rallye de la jeunesse francophone des quatre provinces de l’Ouest.

« On m’avait demandé d’écrire une pièce pour le festival, relate Laurier Gareau. Déjà à l’époque, j’étais passionné par le sujet, j’ai donc pondu un texte en une semaine que Jean-Raymond Châles, comédien et dramaturge professionnel, a revu en deux jours. »

La pièce, qui n’a connu qu’une représentation à Saint-Laurent, a tout de même été très appréciée, notamment par les Métis de la région, se souvient l’homme de théâtre fransaskois, pour ensuite tomber dans l’oubli.

L’intérêt de courte durée de La Nation provisoire n’a pas refroidi les ardeurs du jeune dramaturge qui, à l’époque, avait déjà produit avec le théâtre amateur francophone de Regina trois pièces très courues par le public.

« Ces pièces reflétaient l’évolution de la communauté francophone des années 1950 à 1970, dit-il. Avec très peu de moyens, on tournait partout en province ! »

Un renouveau

Cependant, La Nation provisoire n’a jamais quitté le parcours dramaturgique de Laurier Gareau. En 2010, la pièce renaît ainsi de ses cendres.

« J’avais toujours considéré que ce texte avait une grande portée, affirme ce dernier. J’avais aussi recroisé certains contacts et j’avais rédigé un autre texte, La trahison, au sujet du chef métis Gabriel Dumont. »

La nouvelle mouture de 2010 est surtout la première tentative du dramaturge d’inclure du français mitchif dans les dialogues.

« Je voulais explorer le dialecte mitchif pour Gabriel Dumont et son épouse, Madeleine. Je me suis basé sur des notes que le linguiste Robert Papen m’avait envoyées 20 ans plus tôt. »

Grandir en mitchif

Il faut dire que le français mitchif a bercé l’adolescence du dramaturge qui a grandi dans les années 1950-1960 à Bellevue.

« Mon père embauchait des jeunes Métis dans son exploitation agricole pendant l’été, se souvient-il. Les jeunes restaient chez nous la semaine et retournaient à Batoche pour la fin de semaine. »

« J’ai donc beaucoup gravité autour de ces jeunes et je n’avais pas de problème à les comprendre dans ce temps-là. Parfois, ils disaient un mot cri et on leur demandait de répéter. »

L’insécurité linguistique a fini par avoir raison du dialecte pourtant riche d’histoire et de culture.

« Les jeunes Métis ont arrêté de parler français parce qu’ils se sont tellement fait dire qu’ils parlaient mal, regrette Laurier Gareau. C’est un français différent qui mérite d’être valorisé. »

Remettre la langue à sa place

La nouvelle cuvée de La Nation provisoire accorde ainsi une place centrale à la langue. Pour le dramaturge, il s’agissait aussi de raconter les événements historiques ayant mené à la pendaison du célèbre chef métis Louis Riel en 1885 et de rendre justice au contexte linguistique.

« Le premier ministre John A. McDonald ne parle pas français dans la pièce. D’ailleurs, le comédien qui joue son personnage devrait avoir un accent écossais ! Quant à Riel et au père André, ils parlent un bon français. Riel a été éduqué au Québec. C’était un homme instruit », note le dramaturge.

L’édition 2023 de La Nation provisoire est aussi enrichie de notices explicatives au sujet du dialecte parlé et de l’usage de certains mots dont l’utilisation pourrait choquer aujourd’hui.

« Ce livre s’adresse à tous, mais je crois que les jeunes devraient étudier la pièce pour parler de tous les événements qui se sont passés à ce moment-là. Par exemple, toute la question de la construction du Canadien Pacifique. Beaucoup d’éléments historiques méritent d’être explorés plus en profondeur. »

Le texte pourrait d’ailleurs devenir un objet pédagogique destiné aux écoles secondaires et aux cours d’histoire universitaires. L’historien se penche déjà sur la conception d’une fiche pédagogique pour accompagner la pièce.

Le seul regret du Fransaskois est de ne pas avoir travaillé plus tôt sur les textes en mitchif.

« Ce travail arrive un peu tard, reconnaît-il, ça aurait dû sortir au début des années 1980 quand il y avait encore assez d’aînés. Une des dernières porteuses de ce dialecte de la région de Saint-Louis, Sophie McDougall, vient d’ailleurs de s’éteindre au printemps dernier. »

L'équipe de la lecture publique de La Nation provisoire le 16 novembre 2023

L'équipe de la lecture publique de La Nation provisoire le 16 novembre 2023

De gauche à droite : Guy Michaud (Louis Riel), Laurier Gareau (Gabriel Dumont), Dave Lawlor (Père André), Jeff Ring (John A. Macdonald), Katarina Fasiangova (Madeleine Dumont) et Gilles Groleau (didascalies).
Crédit : Jean-Pierre Picard
Un rêve, une nation

« Riel avait envisagé une nouvelle nation dans l’Ouest canadien. Il en parle à son procès. Il envisageait que le district de la Saskatchewan, qui était au nord à cette époque-là, accueillerait des peuples de toutes les nations. Sur un pied d’égalité. Bâtir une nation pour les gens opprimés », relate l’historien.

C’est finalement l’arrivée au pouvoir de Wilfrid Laurier et la campagne de colonisation de l’Ouest canadien en 1896 qui aura, d’une certaine façon, accompli le rêve de Louis Riel avec un afflux de Mennonites, d’Huttérites, de Doukhobors, d’Ukrainiens, de Hongrois qui ont tous réussi à trouver leur place.

Toutefois, ce rêve a été entaché par le sort réservé aux Métis et aux peuples autochtones qui ont été écartés de ce soi-disant progrès.

La dernière réplique du père André fait d’ailleurs état de ces injustices qui continuent de gangréner l’avenir des premiers peuples.

La Nation provisoire de Laurier Gareau est publié aux Éditions de la nouvelle plume (ÉNP).

 

Extrait de la pièce La nation provisoire de Laurier Gareau
Dernière réplique de Madeleine en français mitchif
Gabriel ou loin / Est partchi là-bas / Oux z-Itats-z-Unis / Chassii dzhu péyi / Va r’v’nir put-être / Va v’nir mon viux.
Madeleine attend / garde la mainzon / veille su’ l’enfant / qui a pris ton nom.
Madeleine attend / Gabriel ou loin / Dorme not’ enfant / Gabriel ou loin / Ivoù c’qu’est mon péyi ?

 

 

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Estelle Bonetto

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 - samedi 23 novembre 2024