Skip Navigation
AGA 2024 de la CPF
L’école Valois prête à quitter le pire quartier de Prince Albert

L’école Valois prête à quitter le pire quartier de Prince Albert

L'école fransaskoise envisage un déménagement à l'Académie Rivier

PRINCE ALBERT - Le ministre de l’Éducation, Gordon Wyant, est venu visiter l’Académie Rivier, un bâtiment qui pourrait permettre un déménagement rapide de l’école Valois et du centre communautaire dans un espace et un quartier plus adéquats.

29 mars 2019/Auteur: Frédéric Dupré/Nombre de vues (29250)/Commentaires ()/
Balises: École Valois
La Cité universitaire francophone : un nouveau nom pour l'édifice

La Cité universitaire francophone : un nouveau nom pour l'édifice

REGINA - Le Language Institute Building sera renommé La Cité. Le lancement officiel devrait avoir lieu lors de la rentrée 2019.

14 février 2019/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (30383)/Commentaires ()/
Balises:
Ottawa débloque 1,9 million pour l'Université de l'Ontario français

Ottawa débloque 1,9 million pour l'Université de l'Ontario français

Le gouvernement fédéral veut assurer la continuité en 2019

La ministre fédérale Mélanie Joly financera la prochaine étape du développement de l’Université de l’Ontario français afin d’assurer sa continuité pour un an. L’aide ponctuelle de 1,9 M se veut un appui communautaire

14 janvier 2019/Auteur: Anonym/Nombre de vues (24255)/Commentaires ()/
Balises:
Journalisme en français : Des journalistes formés en Saskatchewan dès 2019

Journalisme en français : Des journalistes formés en Saskatchewan dès 2019

Le Collège Mathieu, situé à Saskatoon et Regina, importera le programme de journalisme de la Cité collégiale d’Ottawa pour la rentrée d’automne 2019. Le cours viendra étoffer une relève journalistique de plus en plus rare en milieu minoritaire. La Saskatchewan deviendra ainsi la province la plus à l’ouest du pays à offrir des cours de journalisme en français.

18 décembre 2018/Auteur: Lucas Pilleri (Francopresse)/Nombre de vues (26162)/Commentaires ()/
Balises:
Le Prix Bravo Bénévole 2018 décerné au Collectif des parents inquiets et préoccupés

Le Prix Bravo Bénévole 2018 décerné au Collectif des parents inquiets et préoccupés

Cette année, le prix Bravo bénévoles reconnait de manière solennelle les efforts du collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP).

10 novembre 2018/Auteur: Simb Simb/Nombre de vues (34922)/Commentaires ()/
Balises: CPIP
Participation record au Symposium des parents fransaskois 2018

Participation record au Symposium des parents fransaskois 2018

Des parents et des enfants comblés

REGINA - Le samedi 20 octobre dernier avait lieu le Symposium des parents organisé annuellement par l’Association des parents fransaskois (APF) et d’après le sourire affiché par les 175 personnes présentes (un record), cette édition a été une réussite.

28 octobre 2018/Auteur: Nicolas Roussy/Nombre de vues (37580)/Commentaires ()/
Balises:
Plan d’action de l’APF et Symposium des parents 2018

Plan d’action de l’APF et Symposium des parents 2018

Diversité, visibilité et renforcement

L’Eau vive s’est entretenue avec M. Carol-Guillaume Gagné, directeur de l’organisme, à quelques jours du Symposium des parents, l’événement phare de l’Association des parents fransaskois (APF),

19 octobre 2018/Auteur: Nicolas Roussy/Nombre de vues (30565)/Commentaires ()/
Balises:
Éducation 2.0

Éducation 2.0

On attribue à l’empereur Charlemagne la création de l’école. Depuis ce temps, l’éducation a pris une importance primordiale dans nos sociétés. Évidemment, la définition de ce concept a évolué au fil des siècles.

14 septembre 2018/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (26849)/Commentaires ()/
Balises:
Un immeuble historique pour le Collège Mathieu

Un immeuble historique pour le Collège Mathieu

REGINA - Le  1er août dernier, le Campus de Regina du Collège Mathieu déménageait dans un bâtiment historique situé au 3304, Dewdney Avenue à Regina.

18 août 2018/Auteur: Nicolas Roussy/Nombre de vues (34547)/Commentaires ()/
Balises:
L’enseignement peut-il sauver le français en Louisiane ?

L’enseignement peut-il sauver le français en Louisiane ?

Le choix de Théo, documentaire coproduit par le professeur Thomas Cauvin et réalisé par Mi KL Espinasse, met en lumière le renouveau du français en Louisiane grâce au succès de l’immersion.

5 juillet 2018/Auteur: Lucas Pilleri (Francopresse)/Nombre de vues (34185)/Commentaires ()/
Balises: Louisiane
Appui des députés communautaires aux revendications scolaires fransaskoises

Appui des députés communautaires aux revendications scolaires fransaskoises

Pour le président de l’ACF, Roger Gauthier, « quand il est question de nos droits constitutionnels, on a un devoir d’appuyer ceux qui les revendiquent. »

25 juin 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (34052)/Commentaires ()/
Une belle initiative au CÉF

Une belle initiative au CÉF

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a décidé de remettre une ceinture fléchée fransaskoise à ses finissantes et finissants.

12 juin 2018/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (35386)/Commentaires ()/
Balises:
Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

REGINA - Les années 1968 étaient une période de beaucoup de changements, de revendications politiques, culturelles et sociales, ce qui explique pourquoi les chercheurs s’y attardent.

7 juin 2018/Auteur: Hervé Niragira/Nombre de vues (29078)/Commentaires ()/
Cours sur les premiers soins en santé mentale

Cours sur les premiers soins en santé mentale

MOOSE JAW - Les 5 et 6 mai derniers, une douzaine de personnes ont participé à une formation sur les premiers soins en santé mentale, animée par Francine Proulx-Kenzle et Roger Gauthier à Moose Jaw.

10 mai 2018/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (33987)/Commentaires ()/
Balises:
Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

50 ans d'enseignement en français à l'Université de Regina

REGINA - Voilà maintenant 50 ans que les étudiants et professionnels ont la possibilité d’étudier le français et d’apprendre en français à l'Université de Regina.

10 mai 2018/Auteur: Céline Galophe/Nombre de vues (36582)/Commentaires ()/
Balises:
RSS
Première678911131415Dernière

Entretien avec Michel Lalonde

Auteur: Pascal Lévesque/4 juillet 2016/Catégories: 2016, Arts et culture

Michel Lalonde

Michel Lalonde

Photo: TFO
Le 1er juillet 2016, Michel Lalonde a pris sa retraite de Radio-Canada Saskatchewan après 24 ans de service à titre de réalisateur. Cet auteur-compositeur originaire de l’Ontario n’a pas l’intention de cesser de créer.  Il compte continuer à se produire tout en aidant les jeunes artistes de la relève qui vivent dans une période de changement à l’ère du numérique. Entretien!

Michel Lalonde, tracez-nous un bilan de vos années à Radio-Canada

« C’est un bilan très positif. J’ai eu la chance personnellement d’en profiter, de m’épanouir, d’apprendre beaucoup. J’ai eu aussi la chance de voir grandir de jeunes artistes. Pendant plusieurs années, le chapeau que j’ai porté le plus c’est celui de faire une place aux événements culturels, de les enregistrer, d’en faire la promotion, de même que faire du travail avec le développement du talent chez les jeunes. Puis les dernières années, on a pris un virage au niveau technologique, numérique et là j’ai appris des nouvelles choses aussi. Cependant, je suis content aussi de passer à autre chose. »

 

Vous avez été donc en quelque sorte une sorte mentor pour la relève artistique?

« J’ai eu, en effet, la chance de faire du mentorat. À l’époque, une part importante du mandat de Radio-Canada était d’apporter ce soutien aux communautés, que ce soit l’enregistrement et la diffusion de spectacles ou le développement des artistes. Ça tombait dans mes cordes. J’ai pu faire profiter à des jeunes l’expérience que j’avais tout en étant payé par Radio-Canada.

Je veux toujours continuer à partager mes connaissances et mon expertise. Je veux cependant aussi me donner un peu plus de temps à moi, sortir un peu des nouveaux trucs de mon bord, de la création de chansons et de textes, revenir peut-être avec un nouveau disque, faire de la scène. Je vais cependant toujours prendre plaisir à aider les nouveaux artistes et faire de la direction artistique. C’est pour moi une occasion de partager et c’est très gratifiant. Je suis un artiste un peu pédagogue. Ça fait plus de 50 ans que je me présente sur une scène. Au début de ma carrière, à mon époque on trafiquait nous-mêmes, on faisait tout par soi-même. »

Vous dites que vous faisiez tout par vous-mêmes à vos débuts, mais quelle est la différence aujourd’hui pour les nouveaux artistes?

« Aujourd’hui, dès qu’un nouvel artiste fait deux chansons et un concours, très souvent, on en entend parler. Mais souvent ces artistes-là n’ont pas eu la chance de jouer pendant deux-trois ans peut-être tous les soirs dans les boites, dans les clubs, pour apprendre le métier, alors ils sont propulsés sans être préparés. Radio-Canada et le Conseil culturel fransaskois jouent peut-être ce rôle-là, mais cette expérience, ça ne s’achète pas. En même temps, les jeunes artistes n’ont pas beaucoup de débouchés, ils ont moins de place qu’avant pour se faire payer pour jouer. Il y avait plus de boites et de bars pour se produire quand j’ai commencé, même si les cachets n’étaient pas énormes. On prenait beaucoup plus d’expérience. Ils sont confrontés à d’autres défis. Aujourd’hui, on parle davantage de musique préenregistrée ou de streaming sur Internet. Les artistes n’ont pas le temps de mûrir et de se faire payer pour apprendre suffisamment le métier. »

 

Vous faites références au virage numérique en parlant de streaming sur Internet et c’est quelque chose dont on parle beaucoup en ce qui concerne les médias et les artistes. 

« Radio-Canada joue beaucoup sur l’offre numérique pour qu’on puisse avoir accès à tout, partout et quand on veut. En contrepartie, ils mettent moins de matériel à la disposition du créateur, se disant que les gens peuvent créer chez eux avec leurs logiciels.

 

À l’époque il y avait plus de réalisateurs chevronnés qui pouvaient venir en aide aux jeunes. Ça ne s’achète pas ça non plus.  Composer avec ça, ce n’est pas évident. Il y a beaucoup moins d’accent qui est mis sur la transmission de connaissances artistiques, de production. Aujourd’hui tu as un Ipad, un ordinateur, un cellulaire, tu es réalisateur, producteur, musicien, et tout le monde met n’importe quoi sur Internet. Ça fait qu’il peut y avoir du très bon comme du très mauvais. Tout le monde y a accès. »

 

Comment vous voyez-vous en tant que créateur en cette ère du numérique?

« Pour moi, Radio-Canada met l’accent sur l’offre numérique au détriment de l’offre culturelle. Je m’y retrouve moins parce que je suis d’abord quelqu’un du côté création-production et moins dans la manipulation du contenu web. Cependant au besoin, je me sers du numérique. J’essaie de trouver un équilibre là-dedans. »

 

Michel Lalonde n’a pas de projet d’album défini pour l’instant, mais il continuera à être présent pour la communauté artistique fransaskoise et pour la francophonie en tant que créateur.

 

Michel Lalonde en quelques dates

1947 – Naissance de Michel à Glen Robertson, Ontario

1976-1983 Membre fondateur du groupe Garoulou et chanteur au sein de la formation. Garolou remportera de nombreux prix dont deux Félix et un Disque d’or. Le groupe sortira six disques.

1988 - Premier disque solo : Délit de suite

1990 – Arrivée de Michel en Saskatchewan pour un poste d’artiste en résidence

1995 - Membre fondateur du groupe fransaskois La Raquette à claquette qui enregistre 2 Cds (L’abbé rôde et Quand la pluie viendra)

2011 – Sortie d’un second album solo : L’Amour fou

 

Imprimer

Nombre de vues (40184)/Commentaires (0)

Pascal Lévesque

Pascal Lévesque

Autres messages par Pascal Lévesque
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

 - jeudi 26 septembre 2024