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L’école Valois prête à quitter le pire quartier de Prince Albert

L’école Valois prête à quitter le pire quartier de Prince Albert

L'école fransaskoise envisage un déménagement à l'Académie Rivier

PRINCE ALBERT - Le ministre de l’Éducation, Gordon Wyant, est venu visiter l’Académie Rivier, un bâtiment qui pourrait permettre un déménagement rapide de l’école Valois et du centre communautaire dans un espace et un quartier plus adéquats.

29 mars 2019/Auteur: Frédéric Dupré/Nombre de vues (29346)/Commentaires ()/
Balises: École Valois
La Cité universitaire francophone : un nouveau nom pour l'édifice

La Cité universitaire francophone : un nouveau nom pour l'édifice

REGINA - Le Language Institute Building sera renommé La Cité. Le lancement officiel devrait avoir lieu lors de la rentrée 2019.

14 février 2019/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (30404)/Commentaires ()/
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Ottawa débloque 1,9 million pour l'Université de l'Ontario français

Ottawa débloque 1,9 million pour l'Université de l'Ontario français

Le gouvernement fédéral veut assurer la continuité en 2019

La ministre fédérale Mélanie Joly financera la prochaine étape du développement de l’Université de l’Ontario français afin d’assurer sa continuité pour un an. L’aide ponctuelle de 1,9 M se veut un appui communautaire

14 janvier 2019/Auteur: Anonym/Nombre de vues (24261)/Commentaires ()/
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Journalisme en français : Des journalistes formés en Saskatchewan dès 2019

Journalisme en français : Des journalistes formés en Saskatchewan dès 2019

Le Collège Mathieu, situé à Saskatoon et Regina, importera le programme de journalisme de la Cité collégiale d’Ottawa pour la rentrée d’automne 2019. Le cours viendra étoffer une relève journalistique de plus en plus rare en milieu minoritaire. La Saskatchewan deviendra ainsi la province la plus à l’ouest du pays à offrir des cours de journalisme en français.

18 décembre 2018/Auteur: Lucas Pilleri (Francopresse)/Nombre de vues (26174)/Commentaires ()/
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Le Prix Bravo Bénévole 2018 décerné au Collectif des parents inquiets et préoccupés

Le Prix Bravo Bénévole 2018 décerné au Collectif des parents inquiets et préoccupés

Cette année, le prix Bravo bénévoles reconnait de manière solennelle les efforts du collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP).

10 novembre 2018/Auteur: Simb Simb/Nombre de vues (35053)/Commentaires ()/
Balises: CPIP
Participation record au Symposium des parents fransaskois 2018

Participation record au Symposium des parents fransaskois 2018

Des parents et des enfants comblés

REGINA - Le samedi 20 octobre dernier avait lieu le Symposium des parents organisé annuellement par l’Association des parents fransaskois (APF) et d’après le sourire affiché par les 175 personnes présentes (un record), cette édition a été une réussite.

28 octobre 2018/Auteur: Nicolas Roussy/Nombre de vues (37729)/Commentaires ()/
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Plan d’action de l’APF et Symposium des parents 2018

Plan d’action de l’APF et Symposium des parents 2018

Diversité, visibilité et renforcement

L’Eau vive s’est entretenue avec M. Carol-Guillaume Gagné, directeur de l’organisme, à quelques jours du Symposium des parents, l’événement phare de l’Association des parents fransaskois (APF),

19 octobre 2018/Auteur: Nicolas Roussy/Nombre de vues (30583)/Commentaires ()/
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Éducation 2.0

Éducation 2.0

On attribue à l’empereur Charlemagne la création de l’école. Depuis ce temps, l’éducation a pris une importance primordiale dans nos sociétés. Évidemment, la définition de ce concept a évolué au fil des siècles.

14 septembre 2018/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (26859)/Commentaires ()/
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Un immeuble historique pour le Collège Mathieu

Un immeuble historique pour le Collège Mathieu

REGINA - Le  1er août dernier, le Campus de Regina du Collège Mathieu déménageait dans un bâtiment historique situé au 3304, Dewdney Avenue à Regina.

18 août 2018/Auteur: Nicolas Roussy/Nombre de vues (34618)/Commentaires ()/
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L’enseignement peut-il sauver le français en Louisiane ?

L’enseignement peut-il sauver le français en Louisiane ?

Le choix de Théo, documentaire coproduit par le professeur Thomas Cauvin et réalisé par Mi KL Espinasse, met en lumière le renouveau du français en Louisiane grâce au succès de l’immersion.

5 juillet 2018/Auteur: Lucas Pilleri (Francopresse)/Nombre de vues (34218)/Commentaires ()/
Balises: Louisiane
Appui des députés communautaires aux revendications scolaires fransaskoises

Appui des députés communautaires aux revendications scolaires fransaskoises

Pour le président de l’ACF, Roger Gauthier, « quand il est question de nos droits constitutionnels, on a un devoir d’appuyer ceux qui les revendiquent. »

25 juin 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (34119)/Commentaires ()/
Une belle initiative au CÉF

Une belle initiative au CÉF

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a décidé de remettre une ceinture fléchée fransaskoise à ses finissantes et finissants.

12 juin 2018/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (35405)/Commentaires ()/
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Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

REGINA - Les années 1968 étaient une période de beaucoup de changements, de revendications politiques, culturelles et sociales, ce qui explique pourquoi les chercheurs s’y attardent.

7 juin 2018/Auteur: Hervé Niragira/Nombre de vues (29097)/Commentaires ()/
Cours sur les premiers soins en santé mentale

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MOOSE JAW - Les 5 et 6 mai derniers, une douzaine de personnes ont participé à une formation sur les premiers soins en santé mentale, animée par Francine Proulx-Kenzle et Roger Gauthier à Moose Jaw.

10 mai 2018/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (34019)/Commentaires ()/
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Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

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50 ans d'enseignement en français à l'Université de Regina

REGINA - Voilà maintenant 50 ans que les étudiants et professionnels ont la possibilité d’étudier le français et d’apprendre en français à l'Université de Regina.

10 mai 2018/Auteur: Céline Galophe/Nombre de vues (36719)/Commentaires ()/
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Voter au nom du français

Auteur: Réjean Paulin/3 septembre 2015/Catégories: 2015, Politique

Réjean Paulin

Réjean Paulin

De souche acadienne, Réjean Paulin a parcouru la Francophonie tout au long de sa carrière de journaliste.
Photo: Francopresse (2015)
C’est le temps ou jamais d’aborder la question du vote francophone. Est-il possible au Canada de se servir du scrutin pour promouvoir sa langue et sa culture? Difficile de répondre à cette question, tant il faut en nuancer la réponse selon la région où on vit. Cela dit, elle est fondamentale, parce que c’est en choisissant ses gouvernants que l’on bâtit son pays. 

Le citoyen heureux peut vivre et s’exprimer librement. La démocratie lui donne une voix pleine et entière autant pour lui que pour sa communauté. L’état assure la pérennité de sa culture et de sa langue, lesquelles trouvent une assise dans cet acte démocratique qui est de choisir son représentant derrière l’isoloir.

Or, il semble difficile d’affirmer que tous les francophones vivent cet idéal dans tout le Canada. Avec le temps, leur poids politique décline par rapport à celui de la majorité anglophone.

Québec compris, les Canadiens d’expression française représentaient 26 % de la population du pays en 1981. Le pourcentage est tombé à 23 % selon le recensement de 2011. Cela dit, il ne faut pas aller jusqu’à annoncer la fin prochaine des francophones en terre d’Amérique, leur nombre total étant passé de 6 338 870 à 7 691 705 pendant cette période. Ces chiffres, toutefois, n’effacent pas une triste réalité. Les francophones diminuent en nombre dans certaines provinces. Par exemple, les Franco-manitobains sont aujourd’hui environ 10 000 de moins qu’en 1951 selon Statistique Canada.

On peut bien sûr attribuer ce déclin à la domination souvent manifeste des anglophones. Des lois ont déjà interdit l’enseignement du français. Il faut encore recourir aux tribunaux pour faire respecter des droits reconnus dans la Constitution. Cela dit, la réalité ne se résume pas à des questions juridiques. Elle est beaucoup plus complexe que cela.

L’adaptation

Nul ne pourra nier que l’adaptation est un phénomène vieux comme le monde. C’est en s’adaptant que les vivants de toutes espèces ont traversé les millénaires pour pouvoir encore respirer aujourd’hui. Quand il se trouve perdu dans la masse, l’individu doit se conformer. C’est souvent à force de courage et de détermination que certains minoritaires isolées résistent en supportant le poids d’une pénible solitude.

Cela s’ajoute bien sûr au caractère incertain des forces politiques… Certaines jugent le bilinguisme trop coûteux en se disant qu’il vaudrait mieux laisser aller les choses.

Mais d’autres promettent que le Canada saura démontrer que cette logique n’a rien d’implacable. Cette immense mosaïque bilingue officiellement, le deviendrait de plus en plus dans les faits, permettant ainsi à tous ses citoyens d’expression française de se développer et de s’épanouir.

Mais en attendant que l’histoire se fasse, des citoyens vivent le quotidien sans faire de bruit. Contrairement à leurs leaders, on ne les voit jamais sur les tribunes ni devant les caméras. Ils ne font pas de politique, ne fréquentent pas les associations qui les représentent. Ils forment la partie immergée de l’iceberg, celle que l’on ne voit pas mais qui en constitue quand même l’essentiel.

Ce sont eux qui parlent une fois aux quatre ou cinq ans… Les électeurs…

C’est à eux, en tant que peuple, qu’incombe le devoir de faire vivre et vibrer le français. C’est aussi grâce à eux que le français est toujours vivant. 

Ils sont les héritiers du rêve de leurs ancêtres, celui de non seulement vivre en ce pays, mais de le bâtir à leur image.

Le Canada français existe-t-il? Pour éviter de se compliquer la vie, on dira un beau « oui » sans équivoque, les francophones étant encore trop nombreux pour affirmer le contraire. Mais ce Canada français n’est pas le même pour tout le monde.

Le vote francophone domine au Québec et dans certaines régions de l’Ontario et de l’Acadie. Ailleurs, il peut parfois avoir une certaine influence. Il lui arrive aussi, hélas, de se diluer dans la masse anglophone.

Dans tout cela, il faut se rappeler que le Canada est le résultat d’un effort, celui de la cohabitation de deux groupes linguistiques officiels. Cet effort louable vaut certes mieux que l’intolérance. S’il fallait un jour que de guerre lasse, les politiques y renoncent, ce pays prendrait, aux yeux des minorités francophones, le visage hideux du pire des prédateurs. Il est vrai qu’il y a eu des tentatives de les anéantir. En revanche, l’histoire récente a été témoin de belles ouvertures, résultat d’une vision que certains ont épousée.

Comment voter dans l’intérêt de sa culture, de sa langue, de sa communauté quand celle-ci ne fait pas le poids électoral? Il faut espérer que le respect des minorités soit une valeur profondément canadienne que le vainqueur voudra partager.

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 - samedi 28 septembre 2024