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Un petit bar de village : entre sourire, effroi et réflexion
Sarah Vennes-Ouellet

Un petit bar de village : entre sourire, effroi et réflexion

Le recueil de nouvelles Un petit bar de village et d’autres nouvelles sans conséquences de Jean-Pierre Picard est disponible aux Éditions de la nouvelle plume (ÉNP) depuis le 16 janvier. Tantôt loufoques, tantôt tragiques, la succession de moments et réflexions que constituent les vingt-cinq nouvelles confirment l’auteur comme un adepte aguerri du genre littéraire.

Une carrière de journalisme, des souvenirs de famille, des gestes du quotidien, l’observation des passants… Des années d’expérience sont rassemblées dans le recueil de Jean-Pierre Picard.

Les nouvelles d’Un petit bar de village passent d’un registre à l’autre, tout en partageant la qualité de leur exécution.

Du chapô à la chute

Jean-Pierre Picard est un journaliste connu pour ses années au journal L’Eau vive. Il retire de cette expérience la maîtrise de la chute, cette dernière phrase qui est la raison d’être de la nouvelle.

« Pendant plusieurs années, j’ai été journaliste à L’Eau vive où il faut raconter des histoires en sept à huit cents mots. En journalisme, tu ne te perds pas dans les détails et tu dois t’en tenir à l’essentiel de la chose », rapporte l’auteur.

Et d’ajouter : « La nouvelle est aussi un court texte, mais avec le déménagement du chapô. En journalisme, tu mets le point fort en haut pour attirer l’attention [le chapô]et dans la nouvelle tu le mets à la fin pour surprendre [la chute]. »

La chute des nouvelles non seulement surprend à chaque fois, mais mène aussi à une réinterprétation complète de la lecture tout juste achevée. Cette dernière phrase de Jean-Pierre Picard provoque parfois le sourire, parfois une émotion d’effroi poignante, et toujours une réflexion profonde.

Le parcours d’une vie

Les nouvelles d’Un petit bar de village sont une compilation d’un parcours de vie fait de pensées et d’expériences.

Tel que l’exprime Jean-Pierre Picard, « le recueil est un mélange de souvenirs, d’événements dont j’ai été témoin, ou de mon imagination qui se promène. La nouvelle La mouche vient d’une fois où une mouche n’arrêtait pas de se poser sur ma main. Je me suis dit que je pourrais l’apprivoiser. C’est complètement loufoque, mais un exemple de comment des petits gestes du quotidien peuvent être ma source. »

« Parfois, mes inspirations sont des reportages que j’ai entendus à la radio », poursuit le nouvelliste. Ainsi Le train pour El Paso est-elle basée sur un reportage à propos d’un wagon trouvé avec des migrants clandestins.

« D’autres nouvelles vont piger dans mes souvenirs d’enfance, comme Les oncles qui est le portrait de famille des frères de ma mère. Le recueil est donc un mélange de souvenirs, d’imaginaire et de témoignages », explique Jean-Pierre Picard.

Le recueil passe à travers une grande gamme d’émotions et d’atmosphères, « de l’humour à l’absurde, à la tendresse ». « Ce recueil rassemble des nouvelles écrites sur quinze ans, précise l’auteur. Chaque nouvelle correspond à ce que je vivais au moment de l’écriture. »

Avec humour, Jean-Pierre Picard déclare : « Pourquoi la nouvelle ? Parce que je suis trop paresseux pour écrire un roman ! » Ce qui ne rend pas justice à la qualité de ses écrits publiés dans Un petit bar de village.

Pour se procurer le livre, rendez-vous sur le site des Éditions de la nouvelle plume (ÉNP).

Écoutez la nouvelle L'assurance-vie, mise en lecture par l'équipe de l'émission Culture et confiture (ICI Vancouver),

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