Festival fransaskois 2024
Close
Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la... Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la...

Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la...

Les coopératives de crédit et les politiques qui régissent leur fonctionnement doivent s'adapter pour rester viables

19894

Les coopératives de crédit, qui jouent depuis longtemps un rôle de premier plan dans le système financier de la Saskatchewan, font face à des défis uniques et nouveaux. Selon de nouvelles recherches du Conference Board, elles doivent continuer d'évoluer si elles veulent rester prospères et utiles en Saskatchewan. 

Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park!

Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park!

25803
C’est avec beaucoup d’anxiété, de frénésie et de joie que Mme Yvonne  Smelt procédait le 2 mai dernier à l’ouverture officielle de son gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House, situé à Zenon Park. En effet, Mme Smelt réalise un grand rêve,...
Lauriers de la PME 2014 Lauriers de la PME 2014

Lauriers de la PME 2014

Le Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) annonce le retour...
23557
Un nouveau site Web pour le CCS! Un nouveau site Web pour le CCS!

Un nouveau site Web pour le CCS!

C’est ce jeudi 1er mai 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) lance son nouveau site Web. En effet, les...
30559
Financement Patrimoine canadien 2014-15 Financement Patrimoine canadien 2014-15

Financement Patrimoine canadien 2014-15

À l’heure où s’écrivent ces lignes, seule La Troupe du Jour (LTDJ) a obtenu la confirmation de son financement...
25972
Grand rassemblement de l’éducation en français Grand rassemblement de l’éducation en français

Grand rassemblement de l’éducation en français

Faire de la francophonie un levier puissant dans l’économie canadienne a été le grand sujet de discussion du 3e Grand...
19200
Prix BRAVO bénévoles Prix BRAVO bénévoles

Prix BRAVO bénévoles

Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) lance la 4e édition du prix BRAVO bénévoles. Les candidatures...
25083
Atelier sur la littératie financière Atelier sur la littératie financière

Atelier sur la littératie financière

Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé...
18622

Le francothon s'en vient

C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014, la campagne de financement annuelle de la Fondation fransaskoise qui souhaite amasser 50 000 dollars.

RSS
First7891011121315
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale

Author: Ericka Muzzo (La Voix acadienne)/Saturday, October 12, 2019/Categories: Économie, Politique

Hugh Segal

Hugh Segal

Hugh Segal est un ancien sénateur conservateur, l’auteur de plusieurs livres et un fervent défenseur du revenu minimum garanti.
Photo : Éricka Muzzo, avec l’autorisation de La Voix acadienne
L’Institut Cooper et le PEI Working Group for a Livable Income (WGLI) veulent faire du revenu de base garanti (RBG) un enjeu électoral. Pour inviter les citoyens à mieux comprendre cette idée ainsi que les manières dont elle pourrait être implantée à l’Île-du-Prince-Édouard, l’Institut organisait un forum thématique, le 2 octobre à Charlottetown.

L’invité spécial, Hugh Segal, est un ancien sénateur canadien et un fervent défenseur du RBG. «Cela permettrait de soutenir les trois millions de Canadiens qui vivent actuellement sous le seuil de la pauvreté, dont environ 20 000 à l’Île-du-Prince-Édouard», a-t-il clamé sous les applaudissements des participants.

Sortir du cercle vicieux

La mesure permettrait à ces personnes de franchir l’écart qui les sépare du seuil de la pauvreté. Pour se faire, le gouvernement fournirait le support financier nécessaire, une mesure qui remplacerait l’aide sociale. «Les règles de l’assistance sociale découragent ses bénéficiaires à retourner sur le marché du travail, et cela les enferme dans un cercle vicieux», déplore Hugh Segal.

Voyant la pauvreté comme une cause qui affecte plusieurs facettes de la vie — la santé, l’éducation, la famille, la justice, entre autres — l’ancien sénateur calcule que d’y remédier servirait non seulement les premiers concernés, mais également l’ensemble de la société.

«Une mesure de revenu de base garanti, disons à 1300 $ par mois, couterait 78 milliards à l’État. Si on enlève les programmes qu’elle remplace, on tombe à 43 milliards. Et si on ôte encore les fonds que les provinces y consacrent elles-mêmes, on peut se rendre à 20 milliards, ce qui est absolument viable pour le gouvernement canadien. Consacrer moins de 10 % du budget total à l’éradication de la pauvreté, ça le vaut», estime Hugh Segal.

Les connaissances sont déjà là

C’était également l’avis des militants rassemblés dans la salle. Plusieurs personnes ont livré de touchants témoignages, racontant comment ils ont dû eux-mêmes aider des familles ou des personnes âgées vivant en condition de pauvreté.

«L’une des questions que je reçois souvent, c’est pourquoi utiliser l’argent public pour financer le revenu minimum garanti. Je réponds qu’on utilise nos taxes pour financer des plans de retraite, l’éducation pour ceux qui peuvent se le permettre. On finance des entreprises. Pourquoi est-ce qu’on ne financerait pas les plus vulnérables de notre société» défend encore Hugh Segal.

Il affirme que cette mesure permettra à plusieurs personnes de retourner sur le marché du travail, ou encore de retourner aux études pour parfaire leur éducation, et que cela bénéficiera à toute la société. D’ailleurs, il souligne qu’au Canada, 70 % de ceux qui se trouvent sous le seuil de la pauvreté occupent actuellement un emploi, mais que celui-ci ne leur permet pas de gagner assez d’argent pour bien vivre.

L’orateur a donné plusieurs exemples de projets pilotes, notamment en Ontario, dont le programme GAINS a permis de réduire de 32 % le taux de pauvreté chez les personnes âgées de 65 ans et plus. «On sait déjà comment mettre en place un revenu de base garanti. Et il faut inclure toutes les communautés dans ce processus», avance Hugh Segal.

Aux yeux de Marie Burge, l’instigatrice du forum, les connaissances ne manquent pas autant que la volonté politique. «La volonté des politiciens va venir de la population. Ils font du porte-à-porte, ils ont vu la pauvreté à l’Île-du-Prince-Édouard, ils la connaissent. Maintenant, c’est à la population de leur signifier que c’est important pour nous d’y remédier, dans notre province», a conclu celle qui œuvre à l’Institut Cooper.

Les positions des partis politiques

Parti conservateur
Pas de mention du revenu minimum garanti ni d’une augmentation du salaire minimum.

Nouveau Parti démocratique
«Les néodémocrates collaboreront avec les provinces pour lancer un projet pilote pancanadien sur le revenu de base, en plus de poursuivre le programme de l’Ontario, afin de recueillir des données sur cette manière de lutter contre la précarité du revenu.» Le NPD propose aussi la mise en place d’un salaire minimum de 15 $/h au fédéral.

Parti libéral
Pas de mention du revenu minimum garanti. Par contre, le PLC propose un salaire minimum fédéral de 15 $/h pour 2020, indexé à l’inflation.

Parti vert
«Remplacer par un nouveau programme universel de revenu minimum garanti (RMG) l’actuel éventail de mesures de soutien du revenu telles, les prestations d’invalidité, l’aide sociale et les autres suppléments du revenu à l’intention des ainés. En s’inspirant de la Mesure du panier de consommation (MPC), le revenu minimum garanti pourrait varier selon les régions. On pourrait passer par le Conseil des gouvernements du Canada pour négocier le revenu minimum garanti dans les différentes régions du pays. À la différence des programmes existants de supplément du revenu, le revenu minimum garanti ne serait pas récupéré. Ceux qui gagnent plus que le revenu total admissible rendraient le RMG par le biais de leurs impôts».

Print

Number of views (33943)/Comments ()

Francopresse

Ericka Muzzo (La Voix acadienne)

Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x

Actualité économique

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
2643
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
3666
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
3623
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
3722
Le CÉCS investit pour l’avenir Le CÉCS investit pour l’avenir

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la...
4477
RSS
12345678910Last
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top