Vision 2019 : trois questions, pour les organismes!

L’Eau vive a posé trois questions aux directions des organismes du réseau associatif fransaskois sur leur vision pour la nouvelle année. Voici quelques-unes de leurs réponses.Vous pouvez aussi répondre à ces questions. Écrivez-nous à rédaction@leau-vive.ca. 

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1) Quelles initiatives ou projets novateurs vous emballent le plus pour 2019 ?

« Grâce à notre partenariat avec le Saskatchewan Seniors Mechanism, la Fédération des Aînés Fransaskois participe à implanter des politiques, des services et des programmes qui amélioreront la qualité de vie de la population vieillissante. Nous travaillons étroitement avec nos communautés fransaskoises pour les appuyer à devenir des communautés amies des aînés, des communautés où les aînés pourront continuer à vieillir chez soi. »
Agathe Gaulin, Fédération des aînés fransaskois

« Le projet qui nous emballe le plus à Prince Albert, cette année c’est le Tintamarre fransaskois que nous organisons en mars. Le Tintamarre de l’année passée a été désigné comme l’évènement de l’année dans notre ville et nous comptons apporter d’autres innovations cette année. »
Christian Fure, Société canadienne-française de Prince Albert

« Deux programmes ont été initiés en 2018 et seront développés en 2019. Il s’agit tout d’abord du projet de collaboration avec la communauté métisse. Nous souhaitons continuer à augmenter la qualité et le nombre d’occasions d’interactions entre les deux communautés. La Fédération est coordinatrice du programme Saskatoon accueille, qui regroupe tous les organismes francophones de Saskatoon qui agissent dans l’accueil et l’intégration des nouveaux arrivants. Ce programme va être enrichi en 2019 et 2020, pour mieux intégrer les nouvelles personnes qui se joignent à notre communauté. »
Éric Lefol, Fédération des francophones de Saskatoon

« La CAFS a deux projets d’envergure pour le début de l’année. Il s’agit de la célébration du 10e anniversaire de la CAFS qui se déroulera le samedi 23 février au Carrefours des Plaines à Regina. Nous aurons une conférence pour faire le point sur le chemin parcours en 10 ans, des prestations artistiques africaines, une remise de prix, un buffet présentant le talent culinaire africain suivi d’une soirée dansante. Le 23 mars, nous aurons la Journée d’accueil du nouvel arrivant à l’école Monseigneur Laval au pavillon secondaire des Quatre Vents avec des présentations et visites guidées de la ville au programme. Je vous invite à venir nombreux à ces deux évènements. »
Céline Moukoumi, Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan

« À Bellegarde, notre projet historique avance à grands pas. Lorsque le projet sera terminé, le site web (www.acfbellegarde.com) donnera accès à des archives, des photos, des documents, des histoires, les revues historiques, les histoires de familles et plusieurs collections de podcasts et de vidéos. »
Tanya Reimer, Association communautaire fransaskoise Bellegarde

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2) Que souhaitez-vous réussir cette année pour votre organisation? 

« Nous voulons aider l’École Boréal à augmenter le nombre d’élèves. Nous voulons aussi organiser un camp d’été avec une perspective archéologique. Nous voulons permettre à encore plus d’aînés de donner de leur temps à l’école avec les élèves. Cela prend tout un village pour élever un enfant ! »
Amine Chaw, Les Auvergnois de Ponteix

« La CAFS s’est donné plusieurs défis pour 2019, avec, notamment :
- Les travaux de la commission des réformes qui grâce à plusieurs consultations auprès de nos membres et de la communauté vont pouvoir être le pilier de nombreuses réformes.
- Une meilleure représentation de la CAFS dans les localités en dehors de Saskatoon et de Regina avec plusieurs projets qui devront se faire dans les autres villes.
Une stabilité au niveau des financements et des employés.

- Le maintien des efforts pour bâtir une communauté inclusive et accueillante. Ceci est la mission la plus importante de la CAFS et l’essence même des valeurs de SOLIDARITÉ – FRATERNITÉ – INTÉGRATION qui la caractérise. »
Céline Moukoumi, Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan

« La Fédération des Aînés Fransaskois souhaite ardemment être financée convenablement par Patrimoine canadien afin d’offrir une programmation complète d’activités et de services à tous les Fransaskoises et Fransaskois aînés et à la retraite. »
Agathe Gaulin, Fédération des Aînés Fransaskois

« 2019 est une année charnière pour notre planification stratégique. Nous terminons la période 2014-2019 et nous allons travailler sur la mise en place de la prochaine planification. Une autre activité importante en 2019 sera l’organisation du pavillon francophone de Folkfest, que nous faisons tous les deux ans. Nous organisons cette année le pavillon francophone à l’école secondaire. »
Éric Lefol, Fédération des francophones de Saskatoon

« En 2019, l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) demeure fidèle à sa démarche bien entamée de recentrer ses activités autour de son mandat principal de porte-parole de la communauté fransaskoise. Elle demeure l’entité responsable de la représentation et de la concertation au sein du réseau associatif fransaskois et veille au renforcement des organismes et institutions. Au niveau de son fonctionnement interne et de ses pratiques administratives, l’ACF révisera son Règlement électoral ainsi que plusieurs de ses politiques de fonctionnement administratif. De nouvelles mesures seront mises en place pour faciliter l’accès public aux informations administratives donnant ainsi une transparence accrue. Cela entrainera ainsi une meilleure compréhension des décisions et des priorités poursuivies par l’ACF. »
Marc Masson, Assemblée communautaire fransaskoise

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3) Quel défi vous préoccupe le plus au sein de la communauté fransaskoise en général?

« En général, je vois que notre communauté se sent très isolée. Il y a aussi un sentiment parmi de jeunes familles que c’est plus facile de s’adhérer avec la majorité parlant anglais et je n’ai rien de magique à leur vendre qui va faire leurs choix plus faciles de vivre en français avec leur famille. »
Tanya Reimer, Association communautaire fransaskoise de Bellegarde

« L’idée fixe du leadership du réseau associatif à définir l’inclusion sociale dans le contexte de l’accueil des nouveaux arrivants nous pose problème. La majorité des francophones en Saskatchewan se sentent exclus des processus décisionnels et des priorités d’interventions en développement communautaire, ce sont les aînés et les femmes. »
Agathe Gaulin, Fédération des aînés fransaskois

« Le plus grand défi à Prince Albert c’est vraiment le problème des espaces communautaires. Ce manque d’espace nous empêche vraiment de planifier des activités de grande envergure. » 
Christian Fure, Société canadienne-française de Prince Albert

« L’ACF souhaite que le contexte dans lequel la communauté fransaskoise évolue demeure constructif et positif. Bien que la langue française soit de plus en plus apprise et parlée en Saskatchewan, la recrudescence d’un sentiment anti-francophone a été perçue de partout au pays. Ce phénomène ne doit pas être pris à la légère, car il peut laisser la voie ouverte pour un recul des acquis des communautés francophones au Canada. La communauté fransaskoise n’est pas à l’abri de ce phénomène qui a pour conséquence de menacer sa capacité de se développer, d’affaiblir ses institutions et de faire reculer son développement. Nous surveillons de près l’impact des décisions politiques prises ailleurs au pays et demeurons solidaires avec les autres communautés francophones. »
Marc Masson, Assemblée communautaire fransaskoise

« Le respect des communautés rurales ; l’accueil des nouveaux arrivants ; l’appui à la petite enfance ; et surtout, une visite des associations provinciales pour sensibiliser nos gens aux richesses du rural. »
Tanya Reimer, Association communautaire fransaskoise de Bellegarde

« La disparition progressive des programmes spécifiques de financement pour les CLOSM est très inquiétante et entraine une dépendance envers un petit nombre de programmes. Ceci met toutes les Canadiennes et tous les Canadiens francophones hors Québec à risque, chaque fois qu’un nouveau gouvernement se met en place. »
Éric Lefol, Fédération des francophones de Saskatoon