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Édition spéciale du Bulletin du RDÉE Canada

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Le dernier bulletin L’action économique du Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) offre une éditions spéciale sur l’Immigration économique, Ce numéro dresse, entre autres, le portrait des secteurs émergents des diverses régions canadiennes.

Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la... Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la...

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Les coopératives de crédit et les politiques qui régissent leur fonctionnement doivent s'adapter pour rester viables

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Les coopératives de crédit, qui jouent depuis longtemps un rôle de premier plan dans le système financier de la Saskatchewan, font face à des défis uniques et nouveaux. Selon de nouvelles recherches du Conference Board, elles doivent continuer d'évoluer si elles veulent rester prospères et...
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Un nouveau site Web pour le CCS! Un nouveau site Web pour le CCS!

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Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) lance la 4e édition du prix BRAVO bénévoles. Les candidatures...
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Atelier sur la littératie financière

Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé Littératie financière, animé par Madame Rita Denis et offert par le Collège Mathieu.

Le francothon s'en vient

C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014, la campagne de financement annuelle de la Fondation fransaskoise qui souhaite amasser 50 000 dollars.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Pour que chaque femme compte

Le 5 mai, le Partenariat provincial interculturel (PPI) a invité la communauté fransaskoise à une activité d'échange et de réflexion sur les aspirations et les besoins des femmes francophones de la province. Les discussions, appuyées par les résultats d’un sondage, ont mis en exergue la contribution des Fransaskoises à la vie communautaire, tout en dressant la liste des défis à relever.

C’est à la Rotonde de la Cité universitaire francophone de l’Université de Regina qu’une quarantaine de membres de la communauté se sont retrouvés pour participer à la table ronde.

La rencontre s’inscrivait dans la stratégie établie par le Plan de développement global (PDG) 2021-2030 de la communauté fransaskoise, visant notamment au développement harmonieux et inclusif.

L’événement, qui s’est étendu sur près de quatre heures, était animé par Fayza Abdallaoui, cheffe de file engagée auprès des communautés francophones du Canada et fondatrice de Next Level Impact Consulting.

L’animatrice était accompagnée d’un panel composé d’Émilie Lebel et de Maria Lepage. Sylvie Simo, qui devait être la troisième panéliste, n’a pas pu être présente pour des raisons personnelles.

« Comment vont les Fransaskoises ? »

C’est la question qu’a d’emblée posé l’animatrice aux deux panélistes. « Ça va bien, mais c’est très occupé, les femmes fransaskoises en font plus que leur part dans la communauté », a déclaré Maria Lepage, une résidente de Gravelbourg engagée dans de nombreuses associations fransaskoises depuis une cinquantaine d’années.

Afin de préparer l’activité et orienter les discussions, les membres de la communauté avaient été invités à répondre à un sondage en ligne au préalable qui était accessible jusqu’au 28 avril. C’est Fayza Abdallaoui qui a collecté et analysé les réponses anonymes données par 48 personnes.

Selon les chiffres recueillis, les conseils d’administration fransaskois régionaux sont majoritairement composés de femmes : « 100 % à Zenon Park, 100 % à Bellevue, 83 % à Moose Jaw, 75 % à Regina, 67 % à Bellegarde, 67 % à Saskatoon », a ainsi exposé l’animatrice.

« Parfois, peut-être qu’on se prive de nos partenaires masculins et il faut se rappeler qu’on n’est pas seules dans nos démarches », a commenté Maria Lepage.

La charge émotionnelle

« Je crois que pendant plusieurs décennies on a donné la charge émotionnelle à la femme », a poursuivi la panéliste et artiste Émilie Lebel, alias éemi.

Selon cette dernière, cette situation pourrait expliquer le grand dévouement des femmes et personnes non binaires dans la communauté, ainsi que leur implication au niveau des conseils d’administration et dans le bénévolat.

Incomberait au sexe féminin l’accomplissement de certaines tâches : « Quand un enfant est malade à l’école, c’est maman qu’on appelle, observe Émilie Lebel. Et c’est aussi celle qui pense à donner un manteau à l’enfant parce qu’il va faire froid. Je ne dis pas que le papa ne pense jamais à ça, mais ce sont des choses qui tombent souvent sur la femme à la maison et dans la communauté. »

Des défis d’emploi

Les résultats du sondage ont également mis en lumière les défis des femmes et personnes non binaires sur le marché du travail dans la communauté fransaskoise.

« Le premier défi rencontré, c’est l’équité salariale, a rapporté Fayza Abdallaoui, suivie de la barrière à la promotion, l’accès au marché du travail, la discrimination ou l’intimidation sur le lieu de travail. Et 80 % des répondants identifient deux défis ou plus. »

L’intégration des immigrantes

La moitié des répondantes au sondage sont nées à l’étranger, ce qui a soulevé la question de l’intégration économique des nouvelles arrivantes.

« C’est certain que mon expérience en tant que femme fransaskoise n’est pas la même que celle d’une femme immigrante, ni même qu’une personne aînée, donc il y a beaucoup de choses à prendre en compte dans ces résultats-là », a noté Émilie Lebel.

Et Maria Lepage d’ajouter : « Je crois que les immigrantes ressentent encore plus ces défis, elles doivent commencer tout au bas de l’échelle et nous, nous avons grandi et évolué tranquillement dans nos communautés. »

Emartiane, qui est arrivée à Regina il y a quelques semaines depuis la République démocratique du Congo, s’est dite surprise de l’implication des femmes dans la communauté fransaskoise.

Cette dernière a également fait part de ses attentes en tant que jeune immigrante : « J’ai été très étonnée de savoir qu’il y avait beaucoup de femmes à la tête des associations et des CA. Je m’attends à de l’équité salariale et aussi à un milieu sans discrimination. »

Des pistes de solutions

Selon Vénérand Harimenshi, l’un des participants et conseiller en établissement au Service d’accueil et d’inclusion francophone de la Saskatchewan (SAIF-SK), le premier aspect à prendre en compte pour faciliter l’intégration des femmes est d’ordre culturel.

« Il faut prendre en considération la provenance de chaque femme, parce qu’avant d’être confrontées aux défis et problèmes du milieu ici, certaines ont déjà des frustrations ou des problèmes personnels avant leur arrivée », a-t-il tenu à souligner.

Maria Lepage a affirmé quant à elle qu’il fallait retrouver un « sens de communauté » : « Il faut apprendre à se connaître, faire un effort pour connaître ses voisins, il n’y a rien de mal à être en désaccord, c’est comme dans une famille. Il s’agit de continuer à se parler avec respect. »

La soirée s’est conclue sur une définition de la vision de la femme fransaskoise en 2030 par l’organisme Entr’Elles Regroupement Femmes Fransaskoises : « La Fransaskoise est une femme dont l’autonomie est renforcée par sa communauté. Elle est reconnue pleinement dans son milieu pour sa contribution personnelle et collective. »

Même si les panélistes étaient d’accord pour dire que les femmes occupent tout de même une bonne place dans la fransaskoisie de 2023, elles ont aussi appelé à tendre vers une amélioration. « Tout n’est pas acquis et rien n’est garanti », a rappelé Maria Lepage.

La table ronde faisait partie du projet Mieux-vivre ensemble, une initiative issue du Partenariat provincial interculturel, composé de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), de la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS), du Conseil culturel fransaskois (CCF) et du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

Des exemples de situations de discrimination ou d’intimidation vécues par les Fransaskoises :
« Toutes les fois qu’on me demande d’où je viens avec mon accent. »
« Me faire dire que je ne suis pas assez francophone ou anglophone puisque je parle les deux langues. »
« Étant d’un autre pays, les gens pensent que vous êtes là pour voler leur emploi ou parlent comme ils veulent et quand vous donnez votre opinion, c’est mal pris et c’est frustrant. »
« Intimidation d’un homme plus âgé que moi. »
« Nos maris (surtout d’origine africaine et des musulmans) nous mettent de la pression et nous empêchent de nous engager dans les activités communautaires (conseil d’administration des organismes, aller travailler là où travaillent les hommes, aller faire du bénévolat pour nous ouvrir aux autres et connaître les autres. »
« Dans ma jeunesse, je ne m’inquiétais jamais de la couleur de ma peau ou de celle des autres. On était tous amis. Aujourd’hui, je me sens comme si je suis une mauvaise personne parce que je suis née avec la peau blanche. »
« J’ai été maintes fois refusée d’entrer dans une boîte de nuit avec d’autres amis noirs sous prétexte que c’était rempli. Mais les Blancs qui sont venus après moi sont entrés sans aucun problème. »

 

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