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Lauriers de la PME 2014 Lauriers de la PME 2014 Le Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) annonce le retour... Wednesday, May 7, 2014 23272
Un nouveau site Web pour le CCS! Un nouveau site Web pour le CCS! C’est ce jeudi 1er mai 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) lance son nouveau site Web. En effet, les... Thursday, May 1, 2014 30373
Financement Patrimoine canadien 2014-15 Financement Patrimoine canadien 2014-15 À l’heure où s’écrivent ces lignes, seule La Troupe du Jour (LTDJ) a obtenu la confirmation de son financement... Wednesday, April 23, 2014 25758
Grand rassemblement de l’éducation en français Grand rassemblement de l’éducation en français Faire de la francophonie un levier puissant dans l’économie canadienne a été le grand sujet de discussion du 3e Grand... Wednesday, April 23, 2014 18973
Prix BRAVO bénévoles Prix BRAVO bénévoles Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) lance la 4e édition du prix BRAVO bénévoles. Les candidatures... Thursday, April 10, 2014 24933
Atelier sur la littératie financière Atelier sur la littératie financière Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé... 3/22/2014 1:30 PM - 4:30 PM 18503
Le francothon s'en vient 4/12/2014 6:00 PM Le francothon s'en vient C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014, la campagne de financement annuelle de la Fondation fransaskoise qui souhaite amasser 50 000 dollars.
Le dollar canadien inquiète les immigrants Thursday, March 6, 2014 Le dollar canadien inquiète les immigrants Depuis plusieurs mois, notre dollar pique du nez. Quel est l'impact sur les immigrants?
Arthur Béague / Wednesday, October 13, 2021 / Categories: Agriculture et environnement, Chroniques, Chronique environnement Le castor, aussi à l’aise en ville qu’à la campagne ? Crédit : Tim Umphreys / Unsplash Emblème officiel du Canada après avoir reçu l’adoubement royal le 24 mars 1975, le castor du Canada revient de loin. Ayant frôlé l’extinction des mains des colons européens, les castors recolonisent aujourd’hui une grande partie de leur aire de répartition historique, y compris les cours d’eau des grandes villes. Un binôme de chercheurs de l’Université de la Saskatchewan s’est penché sur l’utilisation de l’habitat et la recherche de nourriture en zone urbaine. Véritable tronçonneuse sur pattes, l’animal n’a plus beaucoup de secrets pour personne. Avec ses incisives orange qui donneraient du travail à tous les dentistes de la ville, le castor est intimement lié au bois. En effet, c’est en partie grâce à ce matériau qu’il construit des barrages et fait ainsi partie des seuls mammifères à modifier volontairement leur environnement. Ses barrages ont pour but de maintenir une réserve d’eau en amont à niveau constant et régulable où il peut construire sa hutte, ce qui lui assurera protection contre les prédateurs et réserve de nourriture. De nombreuses études ont exploré les préférences des castors dans les zones riveraines rurales, mais très peu dans les zones urbaines gérées. Parus dans le Journal of Urban Ecology cette année, les travaux des chercheurs de l’Université de la Saskatchewan Kirby England et Cherie J. Westbrook se sont portés sur le sujet en comparant la distribution des huttes de castors et leurs préférences en matière de recherche de nourriture le long de la rivière Saskatchewan. Deux tronçons ont été comparés, l’un de 24 km traversant la ville de Saskatoon et l’autre de 29 km en amont dans une zone de conservation où ni les arbres ni les castors ne sont gérés. Les résultats de cette étude ont montré que la densité de castors dans la zone de conservation était deux fois supérieure à celle de la ville. En effet, 37 huttes (actives et non actives) ont été répertoriées dans la zone urbaine contre 107 dans l’aire de conservation, soit 1,56 hutte contre 3,74 par km de rivière. Bien que l'évitement des zones urbaines par les castors puisse expliquer la plus faible densité de colonies dans la ville, il semblerait que la gestion de la population de castors (moyens létaux et protection des arbres) explique en grande partie cette différence. La ville de Saskatoon ne rend pas public le nombre de castors qu'elle tue chaque année. Une autre information importante que révèle cette étude concerne le choix des arbres. Bien que la ripisylve en milieu urbain soit nettement plus dense et diverse que dans la zone de conservation, résultat de la gestion des essences par la municipalité, les castors restent très sélectifs. En effet, trois essences sont principalement sélectionnées : l’érable du Manitoba, le frêne vert ou encore le bouleau à papier. Les castors n’hésitent d’ailleurs pas à se déplacer loin de la rive pour se faire les dents expressément sur ces arbres. Un constat d’autant plus marquant en milieu urbain où 90 % des frênes verts disponibles étaient consommés, parfois à plus de 50 mètres de la rive. Une sélection d’espèces principalement indigènes, donc, qui pourraient favoriser la prolifération d'espèces de plantes ligneuses non indigènes, notamment l’olivier de bohème présent dans certains parcs de la ville. Les résultats de l'étude seront donc utiles pour les urbanistes afin de gérer les forêts riveraines urbaines et, qui sait, de peut-être un jour faire une place à cet animal mythique au centre du paysage urbain. Print 6139 Arthur BéagueArthur Béague Other posts by Arthur Béague Contact author Comments are only visible to subscribers.