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Lauriers de la PME: L'entreprise saskatchewannaise Over the Hill... Lauriers de la PME: L'entreprise saskatchewannaise Over the Hill... Cette année, c’est l’entreprise saskatchewanaise Over the Hills Orchards qui s’est vu remettre le prix pour la... Thursday, November 20, 2014 26545
Lauriers de la PME 2014 : Dévoilement des entreprises finalistes Lauriers de la PME 2014 : Dévoilement des entreprises finalistes Ottawa – Le RDÉE Canada a divulgué le nom des 29 entreprises finalistes du concours des Lauriers de la PME 2014. Le... Thursday, October 16, 2014 17900
Thomas Chevalier : Jeune entrepreneur fransaskois Thomas Chevalier : Jeune entrepreneur fransaskois Employé de la société d’État Financement agricole Canada (FAC), Thomas Chevalier poursuit conjointement le... Thursday, October 16, 2014 26349
L'économie crée 74 100 emplois en septembre; le taux de chômage recule... L'économie crée 74 100 emplois en septembre; le taux de chômage recule... OTTAWA _ Le marché canadien de l'emploi a rebondi en septembre en créant 74 100 nouveaux postes, faisant reculer le taux de... Monday, October 13, 2014 25066
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Saturday, October 4, 2014 Un projet de piégeage du carbone lancé en Saskatchewan attire l'attention Saskpower a lancé son projet de piégeage et stockage du dioxyde de carbone, présenté comme le premier programme de la sorte à échelle commerciale au monde.
Friday, October 3, 2014 Ça décolle pour la Saskatchewan Les autorités aéroportuaires de Regina Saskatoon, Tourism Saskatchewan, Tourism Regina et Tourism Saskatoon s’unissent pour promouvoir la Saskatchewan comme destination touristique de choix.
Arthur Béague / Wednesday, October 13, 2021 / Categories: Agriculture et environnement, Chroniques, Chronique environnement Le castor, aussi à l’aise en ville qu’à la campagne ? Crédit : Tim Umphreys / Unsplash Emblème officiel du Canada après avoir reçu l’adoubement royal le 24 mars 1975, le castor du Canada revient de loin. Ayant frôlé l’extinction des mains des colons européens, les castors recolonisent aujourd’hui une grande partie de leur aire de répartition historique, y compris les cours d’eau des grandes villes. Un binôme de chercheurs de l’Université de la Saskatchewan s’est penché sur l’utilisation de l’habitat et la recherche de nourriture en zone urbaine. Véritable tronçonneuse sur pattes, l’animal n’a plus beaucoup de secrets pour personne. Avec ses incisives orange qui donneraient du travail à tous les dentistes de la ville, le castor est intimement lié au bois. En effet, c’est en partie grâce à ce matériau qu’il construit des barrages et fait ainsi partie des seuls mammifères à modifier volontairement leur environnement. Ses barrages ont pour but de maintenir une réserve d’eau en amont à niveau constant et régulable où il peut construire sa hutte, ce qui lui assurera protection contre les prédateurs et réserve de nourriture. De nombreuses études ont exploré les préférences des castors dans les zones riveraines rurales, mais très peu dans les zones urbaines gérées. Parus dans le Journal of Urban Ecology cette année, les travaux des chercheurs de l’Université de la Saskatchewan Kirby England et Cherie J. Westbrook se sont portés sur le sujet en comparant la distribution des huttes de castors et leurs préférences en matière de recherche de nourriture le long de la rivière Saskatchewan. Deux tronçons ont été comparés, l’un de 24 km traversant la ville de Saskatoon et l’autre de 29 km en amont dans une zone de conservation où ni les arbres ni les castors ne sont gérés. Les résultats de cette étude ont montré que la densité de castors dans la zone de conservation était deux fois supérieure à celle de la ville. En effet, 37 huttes (actives et non actives) ont été répertoriées dans la zone urbaine contre 107 dans l’aire de conservation, soit 1,56 hutte contre 3,74 par km de rivière. Bien que l'évitement des zones urbaines par les castors puisse expliquer la plus faible densité de colonies dans la ville, il semblerait que la gestion de la population de castors (moyens létaux et protection des arbres) explique en grande partie cette différence. La ville de Saskatoon ne rend pas public le nombre de castors qu'elle tue chaque année. Une autre information importante que révèle cette étude concerne le choix des arbres. Bien que la ripisylve en milieu urbain soit nettement plus dense et diverse que dans la zone de conservation, résultat de la gestion des essences par la municipalité, les castors restent très sélectifs. En effet, trois essences sont principalement sélectionnées : l’érable du Manitoba, le frêne vert ou encore le bouleau à papier. Les castors n’hésitent d’ailleurs pas à se déplacer loin de la rive pour se faire les dents expressément sur ces arbres. Un constat d’autant plus marquant en milieu urbain où 90 % des frênes verts disponibles étaient consommés, parfois à plus de 50 mètres de la rive. Une sélection d’espèces principalement indigènes, donc, qui pourraient favoriser la prolifération d'espèces de plantes ligneuses non indigènes, notamment l’olivier de bohème présent dans certains parcs de la ville. Les résultats de l'étude seront donc utiles pour les urbanistes afin de gérer les forêts riveraines urbaines et, qui sait, de peut-être un jour faire une place à cet animal mythique au centre du paysage urbain. Print 6076 Arthur BéagueArthur Béague Other posts by Arthur Béague Contact author Comments are only visible to subscribers.