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Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la... Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la...

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Les coopératives de crédit et les politiques qui régissent leur fonctionnement doivent s'adapter pour rester viables

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Les coopératives de crédit, qui jouent depuis longtemps un rôle de premier plan dans le système financier de la Saskatchewan, font face à des défis uniques et nouveaux. Selon de nouvelles recherches du Conference Board, elles doivent continuer d'évoluer si elles veulent rester prospères et utiles en Saskatchewan. 

Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park!

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C’est avec beaucoup d’anxiété, de frénésie et de joie que Mme Yvonne  Smelt procédait le 2 mai dernier à l’ouverture officielle de son gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House, situé à Zenon Park. En effet, Mme Smelt réalise un grand rêve,...
Lauriers de la PME 2014 Lauriers de la PME 2014

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Le Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) annonce le retour...
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Un nouveau site Web pour le CCS! Un nouveau site Web pour le CCS!

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C’est ce jeudi 1er mai 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) lance son nouveau site Web. En effet, les...
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Financement Patrimoine canadien 2014-15 Financement Patrimoine canadien 2014-15

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À l’heure où s’écrivent ces lignes, seule La Troupe du Jour (LTDJ) a obtenu la confirmation de son financement...
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Faire de la francophonie un levier puissant dans l’économie canadienne a été le grand sujet de discussion du 3e Grand...
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Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) lance la 4e édition du prix BRAVO bénévoles. Les candidatures...
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Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé...
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Le francothon s'en vient

C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014, la campagne de financement annuelle de la Fondation fransaskoise qui souhaite amasser 50 000 dollars.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Réjean Paulin

Là où il y a un journal, il y a de la vie

Réjean Paulin

Réjean Paulin

De souche acadienne, Réjean Paulin a parcouru la Francophonie tout au long de sa carrière de journaliste.
Photo: Francopresse (2015)
Remontons le temps pour retourner à l’époque où l’on naissait Canadien-français en ce pays, vers le milieu du siècle dernier.

L’écolier d’expression française qui n’avait que des francophones comme voisins pouvait s’imaginer que sa langue vibrait partout au diapason d’une terre bien à lui. Pas encore au fait des différences et écarts qui marquent la présence française sur ce vaste territoire, il voyait dans ses livres de géographie un pays fait de montagnes, de prairies, de forêts et d’océans qui portaient par tous les vents les mots qu’on lui enseignait et qu’il entendait.  Du moins, croyait-il que ces sons familiers résonnaient partout avec la même force.

Mais, ce n’est pas long que l’on constate qu’au Canada, on est minoritaire. Majoritaire dans sa province si on vit au Québec ou dans certaines régions de l’Acadie et de l’Ontario, mais minoritaire dans sa province. Et puis, il y a la condition du véritable minoritaire ailleurs au pays.

Je voulais vivre la condition du « véritable minoritaire ». C’est ainsi que le 15 septembre 1980, je suis parti pour l’Ouest canadien.

La blonde prairie s’est finalement mise à défiler deux ou trois kilomètres plus bas. Des champs immenses. De loin en loin, une maison, un élévateur et des hangars. J’imaginais les  foyers francophones qui constellaient ce désert de céréales. Du haut des airs, après trois ou quatre  heures de vol, on pouvait  toujours avoir cette pensée réconfortante pour le cœur, qu’il y avait dans cette immensité des gens qui parlent notre langue.

Nous sommes toujours au Canada, cette terre d’Amérique restée française malgré tout. Une heure ou deux  après l’atterrissage, on syntonisait Radio-Canada pour écouter, toujours en français, la suite des nouvelles entendues le matin.

Cela dit, on constatait rapidement que l’anglais est la langue spontanée de cette société. Puis on prêtait l’oreille dans l’espoir de capter des sons familiers. Français? Oui à l’occasion, mais parfois d’autres langues aussi.

Un mécanicien parlait allemand, deux personnes âgées conversaient en ukrainien. Ces langues étrangères, avec le français, formaient  une sorte de dentelle qui bordait la toile sonore anglophone. Savoir qu’autant de minorités s’expriment avec leurs mots est le signe d’une ouverture et d’une tolérance certaine de la part de la majorité. Mais n’empêche que l’on s’attend à plus que cela quand on nous dit que notre pays est francophone.

Le français, je l’avais entendu à la radio et à la télévision. Je l’avais parlé avec mon patron et mes nouveaux collègues de travail. Je l’avais lu sur les affiches bilingues de l’aéroport. Mais il manquait quelque chose. J’avais toujours cette vague impression de ne pas avoir trouvé ce que je cherchais.

La fleur identitaire

Il y avait dans notre salle de nouvelles, une table où on lançait sans trop de manières les journaux que l’on avait lus… Globe and MailStar Phoenix, Leader Post, les titres s’étalaient en anglais…Et puis tout à coup, mon regard est tombé sur un mot français…« vive ».  Je retire ce journal, plus modeste que les autres en taille, mais combien plus significatif par ailleurs. Je venais de découvrir L’Eau vive.

L’ouvrir, c’était voir les mots de ma culture fleurir dans l’immensité de ce pays, dans les plus grandes plaines et sous le plus grand ciel qu’il m’avait été donnés de voir. Oui, le français était bel et bien vivant dans ce coin de pays.

Deux ans plus tard, au Nouveau-Brunswick, le quotidien Évangéline fermait ses portes, laissant l’Acadie en état de choc. Mais la nature a eu horreur du vide. Au bout de quatre ans de troubles et de tumulte, Acadie nouvelle lui a finalement succédé.

Ces exemples parmi tant d’autres partout au Canada démontrent qu’une communauté vivante ne se résigne pas au silence. Elle fera battre le pouls de sa culture dans  les mots qu’elle jettera sur les presses, de sa propre initiative.

Dire d’un journal qu’il n’est que  média d’information serait réducteur. Il est aussi l’expression de  l’âme d’un peuple. En  cette matière, il ne faut pas s’en remettre aux autres…

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