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Les jeunes de l’école Père Mercure au fait de l’actualité sanitaire

Les jeunes de l’école Père Mercure au fait de l’actualité sanitaire

J’ai proposé à mes élèves un défi, non obligatoire : faire une capsule vidéo pour la salle de classe au sujet de la COVID-19. J’ai reçu 10 vidéos sur 13 élèves !

30 avril 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26080)/Commentaires ()/
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Pénurie de juristes bilingues : la solution du côté de l’immersion ?

Pénurie de juristes bilingues : la solution du côté de l’immersion ?

Le manque de juges, avocats, procureurs et greffiers bilingues en milieu minoritaire est une réalité de longue date. Mais l’immersion, de plus en plus populaire au pays, pourrait constituer une piste de solution.

14 avril 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (28069)/Commentaires ()/
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Les nouvelles écoles fransaskoises absentes du budget provincial

Les nouvelles écoles fransaskoises absentes du budget provincial

La construction de nouvelles écoles fransaskoises devra attendre

Dans son plan de dépenses de plus de 14 milliards de dollars, rien n’est prévu pour la construction des nouvelles écoles tant attendues par les Fransaskois.

9 avril 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (24052)/Commentaires ()/
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Le CÉF adopte le télétravail et le télé-enseignement

Le CÉF adopte le télétravail et le télé-enseignement

Depuis le 20 mars, les écoles fransaskoises sont fermées en raison de la pandémie de la COVID-19. Le personnel du CÉF opte désormais pour le télétravail et le télé-enseignement.

3 avril 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (24689)/Commentaires ()/
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École à distance : Les élèves du CÉF ont hâte de se brancher

École à distance : Les élèves du CÉF ont hâte de se brancher

Les élèves du Conseil des écoles fransaskoises pourront suivre leurs cours en ligne dès le 6 avril.

3 avril 2020/Auteur: Sébastien Durand – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (26776)/Commentaires ()/
Le CÉF lance une application pour téléphone intelligent

Le CÉF lance une application pour téléphone intelligent

Le CÉF a dévoilé, le 12 mars 2020 une a,pplication pour téléphone intelligent qui permettra aux familles et aux élèves d'avoir accès en tout temps à l'information dont elles ont besoin.

19 mars 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (23737)/Commentaires ()/
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« Maman, je garde les enfants ! »

« Maman, je garde les enfants ! »

L’Association des parents fransaskois (APF) a offert un atelier sur la garde d’enfants en proposant aux jeunes âgés de 11 à 15 ans la formation Gardiens avertis à Saskatoon le 15 février, à Regina le 22 et à Prince Albert le 29.

12 mars 2020/Auteur: Leslie Garrido Diaz – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (21448)/Commentaires ()/
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Le Collège Mathieu formera la relève journalistique dès l’automne

Le Collège Mathieu formera la relève journalistique dès l’automne

Les inscriptions pour le programme de journalisme en français du Collège Mathieu sont finalement ouvertes. 

29 février 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local - APF/Nombre de vues (28787)/Commentaires ()/
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Un nouvel examen de certification pour les infirmières

Un nouvel examen de certification pour les infirmières

Plusieurs intervenants francophones espèrent qu’un nouvel examen devienne une alternative à l’examen d’agrément national pour les infirmières qui est, depuis 2015, le seul examen obligatoire pour être certifié infirmière au Canada, exception faite du Québec et du Yukon, mais dont la traduction fait l’objet de critiques.

28 janvier 2020/Auteur: Marc Poirier (Francopresse)/Nombre de vues (24447)/Commentaires ()/
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La bienveillance à l’honneur à l’école Ducharme

La bienveillance à l’honneur à l’école Ducharme

Les 80 élèves de l’école Ducharme de Moose Jaw ont fait preuve de bienveillance au cours des mois de novembre et décembre 2019.

27 janvier 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (21902)/Commentaires ()/
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La réussite des enfants au coeur du congrès des parents fransaskois

La réussite des enfants au coeur du congrès des parents fransaskois

SASKATOON - L’Association des parents fransaskois (APF) a tenu son symposium le 26 octobre autour du thème « Être parent en 2019 ».  L’événement a rassemblé 128 participants.

1 décembre 2019/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (25948)/Commentaires ()/
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Les élèves fransaskois honorent la mémoire des anciens combattants

Les élèves fransaskois honorent la mémoire des anciens combattants

Survol des activités organisées par les écoles fransaskoises pour souligner le jour du Souvenir.

29 novembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26999)/Commentaires ()/
Le Collège Mathieu surfe sur la vague du numérique

Le Collège Mathieu surfe sur la vague du numérique

Regina a accueilli le congrès du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada

REGINA - Le Collège Mathieu était l'hôte du congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada les 6 et 7 novembre 2019. Le thème de cette année : « Le numérique, un dénominateur commun. »

28 novembre 2019/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (27972)/Commentaires ()/
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Au CÉF, l’école se veut communautaire et citoyenne !

Au CÉF, l’école se veut communautaire et citoyenne !

Entretien avec Ronald Ajavon, directeur général du Conseil des écoles fransaskoises

Le CÉF travaille à établir un modèle unique d’école communautaire citoyenne en Saskatchewan. Il vise à favoriser à la fois la réussite des élèves et l’épanouissement des communautés.

19 novembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (24223)/Commentaires ()/
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École et descendance française : Les francophones doivent-ils se satisfaire du minimum?

École et descendance française : Les francophones doivent-ils se satisfaire du minimum?

Une semaine après que les Franco-Colombiens aient demandé de meilleures écoles devant la Cour Suprême…

2 novembre 2019/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (23787)/Commentaires ()/
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La Roche Miette (ou Mâyatihk?), le Gibraltar de Jasper

Auteur: Carol Léonard/2 juin 2016/Catégories: Archives, 2016, Société, Histoire et patrimoine, Les noms d'ici

Roche Miette en Alberta

Roche Miette en Alberta

Chantier pharaonique à la construction duquel se sont longuement attardées les plaques tectoniques, la vallée de la rivière Athabasca abrite une jolie ville engoncée entre des monts colossaux. Elle a pour nom Jasper. À l’entrée de cette vallée se dresse, tel un sphinx, une vigie gigantesque, la Roche Miette.

Formidable monument à la mémoire du temps, la « roche » s’élève en un plan incliné puis se dresse à la verticale, haute, dominante, vertigineuse pour culminer à 2 300 mètres en contre-haut de la vallée.

Si la Roche Miette concède à d’autres géants de la vallée la victoire d’une hauteur à laquelle ils ont su porter leurs pinacles,  aucun ne rivalise avec elle pour capter les regards et l’attention des randonneurs.

Falaise toute dressée, la montagne affronte, s’impose, défie. La confrontation de sa falaise avec l’homme pourrait avoir inspiré le nom de ce Gibraltar à la robuste dignité. À moins que le toponyme trouve son explication, hypothèse qui n’est pas biscornue, dans la présence de chèvres ou de mouflons ayant choisi cette montagne pour aire de leur fréquentation.

Deux explications rivalisent et se font concurrence pour donner sens à l’oronyme Roche Miette.

La plus répandue relate l’ascension de l’abrupte paroi par un employé de la Baie d’Hudson, un certain Miette ou Millette. Au terme de son escalade et après s’être assis sur une saillie en surplomb de l’abîme, il aurait, impassible, fumé nonchalamment sa pipe les pieds ballant au-dessus d’un vide abyssal.

Lors de son exploit, notre homme aurait fait impression, ce qui aurait conduit tout droit ses acclamateurs à nommer la montagne en son nom.

De ce Miette ou Millette, nous ne savons pour ainsi dire rien. Certains évoquent un voyageur canadien-français dont l’exploit a nourri la légende. On affirme sa présence dans la vallée vers les années 1830. Don Beers, auteur de Jasper-Robson – A Taste of Heaven* soutient, sans véritable preuve, l’avoir identifié. Il se serait agi de Baptiste Millette engagé dans la région de l’Athabasca au cours des années 1812 et 1813.

Seuls trois contrats d'engagement de la traite portent les noms de Millette (ou Millet) prénommés Jean-Baptiste. Ils sont tous trois de Sorel. Il pourrait s’agir d’un seul et même homme. Aucun de ces contrats ne stipule une obligation du ou des signataires à se rendre dans des régions aussi éloignées que celles des rivières aux Anglais (Churchill) ou Athabasca.

Si Jean-Baptiste Millet était bel et bien présent dans le bassin de la rivière Athabasca au cours de l'année 1813, il aura dû reprendre en toute hâte le chemin vers la vallée laurentienne puisque le 3 janvier 1814, on le retrouve à Montréal et s'engageant une fois de plus, mais pour le compte des associés McTavish, McGillivrays & Co., Thomas Thain et Alexander Mackenzie.

Or, le 9 mai de la même année, le célèbre Gabriel Franchère pend note du nom « Roche à Miette » lors de son passage dans la vallée. Le toponyme était donc déjà bien établi.

S’il s’agit d’un nom dédicatoire en l’honneur d’un engagé répertorié de la région de l’Athabasca, ce ne peut être Baptiste Millette. Le mystère entourant la véritable identité de notre rochassier reste entier, pour le moment.

L’explication concurrente sur l’origine du nom Roche Miette s’appuie sur la présence de mouflons (ovis canadensis) ou de chèvres des montagnes (oreamnos americanus) sur les flancs ou dans les parages immédiats de la Roche Miette. Le nom « miette » dissimulerait le terme en langue crie « mâyatihk» (ᒫᔭᑎᕁ) lequel signifie « mouflon ou chèvre de montagne»** selon le contexte.

L’on serait donc en présence du résultat d’une attraction paronymique interlinguistique. Des oreilles non exercées et peu familières de la langue crie auront assimilé le mot mâyatihk  au nom Miette et l’usage de l’involontaire contrefaçon se sera implanté.

Cela dit, nous ne pouvons écarter une troisième hypothèse, celle de l’origine indépendante de chacun des deux noms pour ce même lieu. Ailleurs, un tel phénomène*** s’est déjà vu.


* Beers, D. (1996). Jasper-Robson, a taste of heaven : a guide to the trails and the rich history of Jasper National Park and Mount Robson Provincial Park: Calgary, Alta. : Highline Pub., c1996.

**Nehiyaw  Masinahikan – Online Cree Dictionary.

***Léonard, C. J. (2001). La collision de Cole Rapids et Lacolle Falls : un délice toponymique. Onomastica Canadiana, 83(1), 1-13.

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Carol Léonard

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 - mercredi 25 septembre 2024