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Festival fransaskois 2024
Le répertoire FRÉSK se met à la page du numérique

Le répertoire FRÉSK se met à la page du numérique

Depuis le 6 janvier, FRÉSK, le répertoire de ressources éducatives en français pour la Saskatchewan, a délaisser la version papier du catalogue au profit d’un site web.

25 janvier 2021/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (11576)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Balises: FRÉSK
Étudier en pandémie : les étudiants de La Cité se confient

Étudier en pandémie : les étudiants de La Cité se confient

Le début du semestre d’hiver est l’occasion de revenir sur l'expérience étudiante inédite à la Cité universitaire francophone de Regina depuis le début de la pandémie.

24 janvier 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (16519)/Commentaires ()/
Balises: COVID-19
Une fenêtre s’ouvre entre les ainés et l’école Boréale à Ponteix

Une fenêtre s’ouvre entre les ainés et l’école Boréale à Ponteix

L’école Boréale a ainsi pu donner un nouveau souffle à sa collaboration communautaire avec le Foyer Saint-Joseph de Ponteix :

 

21 janvier 2021/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (15825)/Commentaires ()/
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Addison Shyluk, jeune Fransaskoise passionnée, lauréate d’un concours international

Addison Shyluk, jeune Fransaskoise passionnée, lauréate d’un concours international

Addison Shyluk, élève en 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, Pavillon Gustave-Dubois, vient de remporter le concours international Ma minute francophone.

18 décembre 2020/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (14772)/Commentaires ()/
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Infrastructures scolaires à Saskatoon : un sondage confirme les besoins

Infrastructures scolaires à Saskatoon : un sondage confirme les besoins

Alors que Regina a obtenu l’aval du gouvernement pour le financement de nouveaux espaces scolaires, Saskatoon et Prince Albert attendent toujours. Le Comité vision des espaces scolaires francophones à Saskatoon, créé en juin 2020, a consulté la communauté pour identifier les besoins dans la ville des ponts.

11 décembre 2020/Auteur: Arthur Béague/Nombre de vues (17260)/Commentaires ()/
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Ma thèse en 180 secondes : trois Fransaskois dans la course

Ma thèse en 180 secondes : trois Fransaskois dans la course

L’Association francophone pour le savoir propose à des étudiants, via son concours Ma thèse en 180 secondes, de présenter leur sujet de recherche en termes simples à un auditoire. Le défi : exposer de façon claire, concise et convaincante un projet d’envergure en trois minutes.

14 novembre 2020/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (14076)/Commentaires ()/
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Alpha Barry réélu pour un deuxième mandat

Alpha Barry réélu pour un deuxième mandat

Entretien avec Alpha Barry, été réélu au poste de conseiller scolaire pour la région scolaire n°3 incluant Regina et Moose Jaw. Celui qui est aussi président du Conseil scolaire fransaskois l’a emporté avec 70 % des voix face à son adversaire Siriki Diabagaté.

11 novembre 2020/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (14028)/Commentaires ()/
Balises: Alpha Barry
Liberté académique : la parole aux universités de l’Ouest

Liberté académique : la parole aux universités de l’Ouest

Les établissements universitaires de l’Ouest du pays ont des outils en place pour assurer la liberté académique de leurs professeurs tout en assurant un traitement rigoureux des plaintes des étudiants.

7 novembre 2020/Auteur: Marie-Paule Berthiaume (Initiative de journalisme local – APF - Ouest)/Nombre de vues (15160)/Commentaires ()/
Les professeurs de moins en moins protégés dans leur liberté universitaire

Les professeurs de moins en moins protégés dans leur liberté universitaire

Selon un nouveau sondage Léger, près de la moitié des Canadiens sont au courant de la récente controverse à l’Université d’Ottawa, et plus de la moitié ont tendance à soutenir la professeure ayant prononcé le «mot en n» dans le cadre de son cours Art and Gender plutôt que les étudiants.

7 novembre 2020/Auteur: Marie-Paule Berthiaume (Francopresse)/Nombre de vues (13139)/Commentaires ()/
Campus Saint-Jean : vers une intervention fédérale?

Campus Saint-Jean : vers une intervention fédérale?

La ministre Mélanie Joly invite le gouvernement de l’Alberta à annuler sa décision de couper le financement du campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, dans une lettre adressée au premier ministre de la province, Jason Kenney.

1 novembre 2020/Auteur: Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse)/Nombre de vues (15755)/Commentaires ()/
Débats corsés entre les candidats au poste de conseiller scolaire

Débats corsés entre les candidats au poste de conseiller scolaire

C'est un premier débat radiophonique parfois houleux qui a eu lieu le 20 octobre entre Alpha Barry et Siriki Diabagaté, les deux prétendants au poste de conseiller scolaire de Regina.

23 octobre 2020/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (12142)/Commentaires ()/
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Professeure suspendue à l’Ud'O : «deux principes à réconcilier», selon le recteur

Professeure suspendue à l’Ud'O : «deux principes à réconcilier», selon le recteur

LE DROIT (Ontario) – Le débat autour de la suspension d’une professeure de l’Université d’Ottawa pour avoir utilisé le mot «n**ger» continue de faire rage.

21 octobre 2020/Auteur: Daniel LeBlanc e)t Julien Paquette (Le Droit)/Nombre de vues (14359)/Commentaires ()/
Course électorale au CSF: continuité ou changement ?

Course électorale au CSF: continuité ou changement ?

Les parents fransaskois de Regina et Saskatoon seront appelés aux urnes le 28 octobre pour choisir leur conseiller scolaire dans le cadre des élections générales du Conseil scolaire fransaskois.

15 octobre 2020/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (15235)/Commentaires ()/
Les écoles fransaskoises réussissent leur rentrée malgré la pandémie

Les écoles fransaskoises réussissent leur rentrée malgré la pandémie

Rentrée scolaire

La rentrée scolaire fransaskoise a eu lieu du 8 au 11 septembre partout dans la province. L’eau vive s’est entretenue avec quelques parents pour faire le bilan d’une semaine riche en émotions.

17 septembre 2020/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (15008)/Commentaires ()/
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Des pistes de réflexion pour financer l’éducation postsecondaire francophone

Des pistes de réflexion pour financer l’éducation postsecondaire francophone

La récente victoire du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique (CSFCB) en Cour suprême laisse présager une possible expansion de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés.

28 août 2020/Auteur: Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse)/Nombre de vues (14926)/Commentaires ()/
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La Roche Miette (ou Mâyatihk?), le Gibraltar de Jasper

Auteur: Carol Léonard/2 juin 2016/Catégories: Archives, 2016, Société, Histoire et patrimoine, Les noms d'ici

Roche Miette en Alberta

Roche Miette en Alberta

Chantier pharaonique à la construction duquel se sont longuement attardées les plaques tectoniques, la vallée de la rivière Athabasca abrite une jolie ville engoncée entre des monts colossaux. Elle a pour nom Jasper. À l’entrée de cette vallée se dresse, tel un sphinx, une vigie gigantesque, la Roche Miette.

Formidable monument à la mémoire du temps, la « roche » s’élève en un plan incliné puis se dresse à la verticale, haute, dominante, vertigineuse pour culminer à 2 300 mètres en contre-haut de la vallée.

Si la Roche Miette concède à d’autres géants de la vallée la victoire d’une hauteur à laquelle ils ont su porter leurs pinacles,  aucun ne rivalise avec elle pour capter les regards et l’attention des randonneurs.

Falaise toute dressée, la montagne affronte, s’impose, défie. La confrontation de sa falaise avec l’homme pourrait avoir inspiré le nom de ce Gibraltar à la robuste dignité. À moins que le toponyme trouve son explication, hypothèse qui n’est pas biscornue, dans la présence de chèvres ou de mouflons ayant choisi cette montagne pour aire de leur fréquentation.

Deux explications rivalisent et se font concurrence pour donner sens à l’oronyme Roche Miette.

La plus répandue relate l’ascension de l’abrupte paroi par un employé de la Baie d’Hudson, un certain Miette ou Millette. Au terme de son escalade et après s’être assis sur une saillie en surplomb de l’abîme, il aurait, impassible, fumé nonchalamment sa pipe les pieds ballant au-dessus d’un vide abyssal.

Lors de son exploit, notre homme aurait fait impression, ce qui aurait conduit tout droit ses acclamateurs à nommer la montagne en son nom.

De ce Miette ou Millette, nous ne savons pour ainsi dire rien. Certains évoquent un voyageur canadien-français dont l’exploit a nourri la légende. On affirme sa présence dans la vallée vers les années 1830. Don Beers, auteur de Jasper-Robson – A Taste of Heaven* soutient, sans véritable preuve, l’avoir identifié. Il se serait agi de Baptiste Millette engagé dans la région de l’Athabasca au cours des années 1812 et 1813.

Seuls trois contrats d'engagement de la traite portent les noms de Millette (ou Millet) prénommés Jean-Baptiste. Ils sont tous trois de Sorel. Il pourrait s’agir d’un seul et même homme. Aucun de ces contrats ne stipule une obligation du ou des signataires à se rendre dans des régions aussi éloignées que celles des rivières aux Anglais (Churchill) ou Athabasca.

Si Jean-Baptiste Millet était bel et bien présent dans le bassin de la rivière Athabasca au cours de l'année 1813, il aura dû reprendre en toute hâte le chemin vers la vallée laurentienne puisque le 3 janvier 1814, on le retrouve à Montréal et s'engageant une fois de plus, mais pour le compte des associés McTavish, McGillivrays & Co., Thomas Thain et Alexander Mackenzie.

Or, le 9 mai de la même année, le célèbre Gabriel Franchère pend note du nom « Roche à Miette » lors de son passage dans la vallée. Le toponyme était donc déjà bien établi.

S’il s’agit d’un nom dédicatoire en l’honneur d’un engagé répertorié de la région de l’Athabasca, ce ne peut être Baptiste Millette. Le mystère entourant la véritable identité de notre rochassier reste entier, pour le moment.

L’explication concurrente sur l’origine du nom Roche Miette s’appuie sur la présence de mouflons (ovis canadensis) ou de chèvres des montagnes (oreamnos americanus) sur les flancs ou dans les parages immédiats de la Roche Miette. Le nom « miette » dissimulerait le terme en langue crie « mâyatihk» (ᒫᔭᑎᕁ) lequel signifie « mouflon ou chèvre de montagne»** selon le contexte.

L’on serait donc en présence du résultat d’une attraction paronymique interlinguistique. Des oreilles non exercées et peu familières de la langue crie auront assimilé le mot mâyatihk  au nom Miette et l’usage de l’involontaire contrefaçon se sera implanté.

Cela dit, nous ne pouvons écarter une troisième hypothèse, celle de l’origine indépendante de chacun des deux noms pour ce même lieu. Ailleurs, un tel phénomène*** s’est déjà vu.


* Beers, D. (1996). Jasper-Robson, a taste of heaven : a guide to the trails and the rich history of Jasper National Park and Mount Robson Provincial Park: Calgary, Alta. : Highline Pub., c1996.

**Nehiyaw  Masinahikan – Online Cree Dictionary.

***Léonard, C. J. (2001). La collision de Cole Rapids et Lacolle Falls : un délice toponymique. Onomastica Canadiana, 83(1), 1-13.

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Carol Léonard

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 - jeudi 20 juin 2024