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L'École Mgr de Laval slame ses accents à Regina

L'École Mgr de Laval slame ses accents à Regina

L'école fransaskoise remporte un prix international

Six élèves de la 8e année du Pavillon secondaire des Quatre Vents de l'école de Monseigneur on remporté un des deux Prix du public offerts dans le cadre du concours « Slame tes accents » du Centre de la Francophonie des Amériques.

23 mai 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (28753)/Commentaires ()/
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Un vent de solidarité au Canada pour sauver le Campus Saint-Jean

Un vent de solidarité au Canada pour sauver le Campus Saint-Jean

L’appel à l’action de l’ACFA dans le cadre de la campagne «Sauvons Saint-Jean» a été entendu d’un bout à l’autre du pays, et même au-delà de nos frontières. 

19 mai 2020/Auteur: Guillaume Deschênes-Thériault (Francopresse)/Nombre de vues (24400)/Commentaires ()/
Une miniécole de médecine pour y voir clair

Une miniécole de médecine pour y voir clair

Le premier volet de la 24e édition de la Miniécole de médecine de l’Université d’Ottawa s’est consacré entièrement au sens de la vue, présentant l’anatomie de l’œil et jetant les bases de la prévention des troubles de la vision.

19 mai 2020/Auteur: Sébastien Durand/Nombre de vues (31163)/Commentaires ()/
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Des élèves fransaskois se livrent face à la pandémie

Des élèves fransaskois se livrent face à la pandémie

Déjà un peu plus d’un mois que les jeunes Fransaskois sont passés de la salle de classe à la table du salon et ont échangé leurs stylos pour un clavier. Comment vivent-ils cette transition et quel regard portent-ils sur la situation?

16 mai 2020/Auteur: Leslie Garrido-Diaz/Nombre de vues (40556)/Commentaires ()/
Balises: COVID-19
La francophonie de l’Ouest menacée : «Sauvons Saint-Jean!»

La francophonie de l’Ouest menacée : «Sauvons Saint-Jean!»

L’Association canadienne-française de l’Alberta, soutenue par plusieurs associations, est partie en croisade pour défendre le Campus Saint-Jean dont l'avenir est menacé par d’importantes coupes budgétaires.

16 mai 2020/Auteur: Geoffrey Gaye – (Le Franco)/Nombre de vues (21802)/Commentaires ()/
Le téléenseignement, une forme de théâtre expérientiel pour Colette George

Le téléenseignement, une forme de théâtre expérientiel pour Colette George

Je me sens un peu plus animée durant mes leçons virtuelles. C'est comme si j'étais une comédienne dans une pièce de théâtre.

14 mai 2020/Auteur: Webmestre/Nombre de vues (22295)/Commentaires ()/
Le téléenseignement, une expérience formatrice

Le téléenseignement, une expérience formatrice

J'ai eu le bonheur de vivre l'expérience de l'enseignement à distance il y a une douzaine d'années dans un autre contexte et cette expérience continue d'influencer l'utilisation que je fais de la technologie dans l'enseignement des mathématiques en salle de classe depuis ce temps.

1 mai 2020/Auteur: Webmestre/Nombre de vues (23492)/Commentaires ()/
Balises:
Les jeunes de l’école Père Mercure au fait de l’actualité sanitaire

Les jeunes de l’école Père Mercure au fait de l’actualité sanitaire

J’ai proposé à mes élèves un défi, non obligatoire : faire une capsule vidéo pour la salle de classe au sujet de la COVID-19. J’ai reçu 10 vidéos sur 13 élèves !

30 avril 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26962)/Commentaires ()/
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Pénurie de juristes bilingues : la solution du côté de l’immersion ?

Pénurie de juristes bilingues : la solution du côté de l’immersion ?

Le manque de juges, avocats, procureurs et greffiers bilingues en milieu minoritaire est une réalité de longue date. Mais l’immersion, de plus en plus populaire au pays, pourrait constituer une piste de solution.

14 avril 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (30196)/Commentaires ()/
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Les nouvelles écoles fransaskoises absentes du budget provincial

Les nouvelles écoles fransaskoises absentes du budget provincial

La construction de nouvelles écoles fransaskoises devra attendre

Dans son plan de dépenses de plus de 14 milliards de dollars, rien n’est prévu pour la construction des nouvelles écoles tant attendues par les Fransaskois.

9 avril 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (26038)/Commentaires ()/
Balises: CPIP
Le CÉF adopte le télétravail et le télé-enseignement

Le CÉF adopte le télétravail et le télé-enseignement

Depuis le 20 mars, les écoles fransaskoises sont fermées en raison de la pandémie de la COVID-19. Le personnel du CÉF opte désormais pour le télétravail et le télé-enseignement.

3 avril 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (25732)/Commentaires ()/
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École à distance : Les élèves du CÉF ont hâte de se brancher

École à distance : Les élèves du CÉF ont hâte de se brancher

Les élèves du Conseil des écoles fransaskoises pourront suivre leurs cours en ligne dès le 6 avril.

3 avril 2020/Auteur: Sébastien Durand – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (27858)/Commentaires ()/
Le CÉF lance une application pour téléphone intelligent

Le CÉF lance une application pour téléphone intelligent

Le CÉF a dévoilé, le 12 mars 2020 une a,pplication pour téléphone intelligent qui permettra aux familles et aux élèves d'avoir accès en tout temps à l'information dont elles ont besoin.

19 mars 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (24609)/Commentaires ()/
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« Maman, je garde les enfants ! »

« Maman, je garde les enfants ! »

L’Association des parents fransaskois (APF) a offert un atelier sur la garde d’enfants en proposant aux jeunes âgés de 11 à 15 ans la formation Gardiens avertis à Saskatoon le 15 février, à Regina le 22 et à Prince Albert le 29.

12 mars 2020/Auteur: Leslie Garrido Diaz – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (23205)/Commentaires ()/
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Le Collège Mathieu formera la relève journalistique dès l’automne

Le Collège Mathieu formera la relève journalistique dès l’automne

Les inscriptions pour le programme de journalisme en français du Collège Mathieu sont finalement ouvertes. 

29 février 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local - APF/Nombre de vues (31037)/Commentaires ()/
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Laurent Francis Ngoumou: sa bataille pour les droits des immigrants LGBTQ+

Auteur: Inès Lombardo – Francopresse/21 octobre 2021/Catégories: Société, Immigration, 2ELGBTQ

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Crédit : Inès Lombardo – Francopresse

Laurent Francis Ngoumou est arrivé au Canada en 2017, après avoir passé plusieurs années en Allemagne. À 34 ans, il jette un regard lucide sur son Cameroun natal, où il a souvent senti qu’il était dangereux pour lui de s’ouvrir sur son homosexualité. Il se consacre aujourd’hui à lutter pour les personnes qui, comme lui, sont immigrantes LGBTQ+ racisées. 

Arrivé avec un visa étudiant, Laurent Francis Ngoumou ne sait pas encore s’il veut rester au Canada de manière permanente. S’il dit aimer ce pays multiculturel, il se définit avant tout comme « citoyen du monde ».

À 34 ans, celui qui a quitté son Cameroun natal pour l’Allemagne en 2013 multiplie les diplômes et les emplois en parallèle, toujours en lien avec ses études. « Il faut bien les payer », lance-t-il avec un sourire.

Doctorant à l’Université Laval, à Québec, il doit rendre sa thèse au printemps 2022. Son travail porte sur les enjeux LGBTQ + des personnes racisées.

« Je me sentais en insécurité »

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Laurent Francis Ngoumou avec sa famille d’accueil lors de son séjour à Kronach, en Allemagne.
Crédit : Courtoisie de Laurent Francis Ngoumou

Laurent Francis Ngoumou a choisi de s’installer à Ottawa ces derniers mois pour rédiger sa thèse. « Le centre politique et décisionnel est à Ottawa. Et puis l’Ontario est une terre d’opportunités pour les francophones ! J’ai aussi l’impression qu’il y a plus d’ouverture sur les questions LGBTQ+ », résume-t-il. 

En comparaison, il trouve Québec « très peu ouverte ». Le jeune homme parle en connaissance de cause : il est noir, homosexuel et immigrant. Il sait ce que c’est que de subir la discrimination et les agressions physiques ou mentales, que ce soit ici ou dans son pays d’origine. 

La différence au Cameroun, c’est que l’homosexualité est criminalisée. « Selon l’article 347-1 du Code pénal, tu risques [de six mois à] cinq ans de prison et [de 20 000] à 200 000 francs CFA d’amende [environ 450 dollars canadiens] si tu es pris à être homosexuel », rapporte-t-il. 

C’est sans compter la crainte quai-constante de la torture et la pression soutenue qu’il ressentait s’il fréquentait un peu trop longtemps une autre personne du même sexe. « Je devais partir. Je me sentais en insécurité, même au sein de ma propre famille. Quand ils voient qu’à 17 ans, tu n’as pas encore de copine, ils te lancent forcément : “J’espère que tu n’es pas homo !”. Tu te sens obligé de te cacher derrière les études, de dire que tu fais passer ça avant », relate Laurent Francis Ngoumou. 

Il a gardé les liens avec sa mère qu’il « adore », toujours résidente du Cameroun, même si celle-ci accepte son homosexualité avec difficulté : « Disons que ça dépend des jours », relate-t-il, amusé. Le jeune homme est évasif sur le reste de sa famille.

(Re)construire son identité à travers l’immigration

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Né au Cameroun, Laurent Francis Ngoumou est arrivé au Canada en 2017 après avoir passé plusieurs années en Allemagne. .
Crédit : Francopresse

En 2013, Laurent Francis Ngoumou s’est donc envolé pour l’Allemagne. « J’ai choisi ce pays en partie parce que ma grand-mère avait été sage-femme au Cameroun pour le compte des Allemands. Elle avait aimé leurs méthodes de travail, elle m’en parlait beaucoup. Je savais aussi que c’était un pays ouvert », soutient le jeune homme.

Passé par Erlangen et Munich, l’immigrant retient surtout son expérience à Kronach, dans le centre est du pays, où il a vécu avec une famille d’accueil. Il travaillait pour le compte de cette dernière, alors propriétaire d’un hôtel-restaurant. C’est là qu’il dit avoir le plus appris sur la langue et la culture allemandes, et sur lui-même. 

Concentré sur le travail, Laurent Francis Ngoumou a rapidement développé une expertise dans le domaine des droits des immigrants LGBTQ+ racisés. Une compétence qui lui a permis de devenir consultant pour divers organismes allemands.

En 2015, il s’est établi à Berlin pour deux années d’études, à l’issue desquelles il a décroché deux maîtrises : la première en art, travail social et droits de l’Homme à l’Université des sciences appliquées Alice Salomon de Berlin, et la seconde en Francophonie et mondialisation à l’Université Jean Moulin Lyon 3.

En Allemagne, Laurent Francis Ngoumou a pris conscience qu’il pouvait être qui il voulait. Il s’est émancipé, est sorti, s’est habillé de façon non genrée, sans jugement, et a rencontré des personnes très différentes. L’Allemagne l’a « ouvert », dit-il. 

Mais aujourd’hui, au Canada, il sent encore parfois qu’il doit « cocher des cases. Si tu es gai et noir, tu dois être drôle. Sinon, tu n’es pas validé dans ton identité, surtout au Québec. »

Racisme et homophobie restent un lot commun de toutes parts : quand ce ne sont pas des homosexuels non racisés qui lui reprochent son accent ou sa manière de cuisiner « à la camerounaise », des immigrants racisés lui reprochent sa sexualité. 

« Être quatre fois plus compétent »

Si Laurent Francis Ngoumou tire une analyse de ses années d’études et de travail, c’est que les immigrants racisés homosexuels « doivent être quatre fois plus compétents » pour espérer avoir les mêmes opportunités de travail que les autres. 

Lui-même en a fait un objectif en multipliant les expériences. Il présente actuellement une série de six ateliers en français sur la santé mentale pour les personnes LGBTQ+ d’ascendance africaine et caribéenne, en collaboration avec FrancoQueer. Il est aussi conseiller en santé mentale à la Croix-Rouge canadienne pour intervenir dans les zones reculées auprès des Autochtones. 

Le jeune homme est de ces personnes trop passionnées pour prendre une pause. « Je veux aider les gens, c’est tout », conclut-il.

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