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Festival Cinergie 2024
Les Fransaskois obtiennent enfin une nouvelle école

Les Fransaskois obtiennent enfin une nouvelle école

Après plusieurs années d’attente et une entente de principe avec le gouvernement de la Saskatchewan qui tardait à se concrétiser, une nouvelle école primaire francophone verra finalement le jour dans la capitale provinciale.

13 juillet 2020/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (25814)/Commentaires ()/
Immersion : Cinquante ans d’une formule éprouvée

Immersion : Cinquante ans d’une formule éprouvée

Le tout premier programme d’immersion en Saskatchewan est apparu à Saskatoon en 1968. Cinquante ans plus tard, ils sont plus de 16 500 à travers la province à se retrouver sur les bancs du programme qui fait de plus en plus d’adeptes.

8 juillet 2020/Auteur: Lucas Pilleri, avec les informations de Diane Lacasse/Nombre de vues (23426)/Commentaires ()/
Balises: immersion
Un jardin communautaire à l’école Mgr de Laval à Regina

Un jardin communautaire à l’école Mgr de Laval à Regina

Produire local, le nouveau défi des francophones de Regina

REGINA - LAssociation canadienne-française de Regina a inauguré son tout premier jardin communautaire le 15 juin dernier sur le terrain de l'École Mgr de Laval.

1 juillet 2020/Auteur: Leslie Diaz – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (28522)/Commentaires ()/
Les Fransaskois applaudissent la victoire des parents franco-colombiens en Cour suprême

Les Fransaskois applaudissent la victoire des parents franco-colombiens en Cour suprême

Après 10 ans de lutte judiciaire, la Cour suprême du Canada a tranché en faveur des parents franco-colombiens. Cette décision historique a été chaudement saluée par la communauté fransaskoise.

29 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (24691)/Commentaires ()/
Balises:
L’histoire de la fransaskoisie narrée aux jeunes

L’histoire de la fransaskoisie narrée aux jeunes

Ateliers scolaires Gardiens de lys'toire par la Société historique de la Saskatchewan

À travers sa série d’ateliers pédagogiques, la Société historique de la Saskatchewan (SHS) donne vie à l’histoire dans la salle de classe des écoles de la province. 

28 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (25274)/Commentaires ()/
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La pandémie risque de nuire à la francophonie des universités

La pandémie risque de nuire à la francophonie des universités

Les universités francophones du pays misent sur l’inscription d’étudiants internationaux. Les mesures sanitaires en place affecteront directement les inscriptions.

14 juin 2020/Auteur: André Magny (Francopresse)/Nombre de vues (20606)/Commentaires ()/
Balises:
Toujours pas de déblocage pour le Campus Saint-Jean

Toujours pas de déblocage pour le Campus Saint-Jean

Trois semaines après que l’Association canadienne-française de l’Alberta a lancé une campagne de mobilisation pour sauver le Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, l’incertitude règne toujours quant à l’avenir de l’établissement.

13 juin 2020/Auteur: Guillaume Deschênes-Thériault – Francopresse /Nombre de vues (22074)/Commentaires ()/
Conseil des écoles fransaskoises: À vos pupitres, citoyens!

Conseil des écoles fransaskoises: À vos pupitres, citoyens!

Si tout va bien à la rentrée de septembre, le Conseil des écoles fransaskoises (CEF) ira de l’avant avec un concept nouveau en Saskatchewan, mais qui a fait ses preuves dans d’autres provinces: l’école communautaire citoyenne.

13 juin 2020/Auteur: André Magny (Initiative de journalisme local – APF – Ouest)/Nombre de vues (23207)/Commentaires ()/
Balises:
La Cour suprême donne gain de cause aux parents franco-colombiens

La Cour suprême donne gain de cause aux parents franco-colombiens

La Cour suprême du Canada a donné raison aux francophone de la Colombie-Britannique, qui réclame depuis dix ans devant les tribunaux que le système scolaire de langue française soit mis à égalité avec le système anglophone.

12 juin 2020/Auteur: Marc Poirier – Francopresse /Nombre de vues (27079)/Commentaires ()/
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André Moquin, récit vivant de la fransaskoisie

André Moquin, récit vivant de la fransaskoisie

Fils et petit-fils de colons de l’Ouest, André Moquin a œuvré toute sa vie pour l’avancement de l’éducation en français dans sa province.

2 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (29074)/Commentaires ()/
Balises: André Moquin
L'École Mgr de Laval slame ses accents à Regina

L'École Mgr de Laval slame ses accents à Regina

L'école fransaskoise remporte un prix international

Six élèves de la 8e année du Pavillon secondaire des Quatre Vents de l'école de Monseigneur on remporté un des deux Prix du public offerts dans le cadre du concours « Slame tes accents » du Centre de la Francophonie des Amériques.

23 mai 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26734)/Commentaires ()/
Balises:
Un vent de solidarité au Canada pour sauver le Campus Saint-Jean

Un vent de solidarité au Canada pour sauver le Campus Saint-Jean

L’appel à l’action de l’ACFA dans le cadre de la campagne «Sauvons Saint-Jean» a été entendu d’un bout à l’autre du pays, et même au-delà de nos frontières. 

19 mai 2020/Auteur: Guillaume Deschênes-Thériault (Francopresse)/Nombre de vues (22719)/Commentaires ()/
Une miniécole de médecine pour y voir clair

Une miniécole de médecine pour y voir clair

Le premier volet de la 24e édition de la Miniécole de médecine de l’Université d’Ottawa s’est consacré entièrement au sens de la vue, présentant l’anatomie de l’œil et jetant les bases de la prévention des troubles de la vision.

19 mai 2020/Auteur: Sébastien Durand/Nombre de vues (29170)/Commentaires ()/
Balises:
Des élèves fransaskois se livrent face à la pandémie

Des élèves fransaskois se livrent face à la pandémie

Déjà un peu plus d’un mois que les jeunes Fransaskois sont passés de la salle de classe à la table du salon et ont échangé leurs stylos pour un clavier. Comment vivent-ils cette transition et quel regard portent-ils sur la situation?

16 mai 2020/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (32140)/Commentaires ()/
Balises: COVID-19
La francophonie de l’Ouest menacée : «Sauvons Saint-Jean!»

La francophonie de l’Ouest menacée : «Sauvons Saint-Jean!»

L’Association canadienne-française de l’Alberta, soutenue par plusieurs associations, est partie en croisade pour défendre le Campus Saint-Jean dont l'avenir est menacé par d’importantes coupes budgétaires.

16 mai 2020/Auteur: Geoffrey Gaye – (Le Franco)/Nombre de vues (20024)/Commentaires ()/
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La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada?

La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada?

Auteur: Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse)/7 août 2020/Catégories: Société, Économie, Santé

FRANCOPRESSE – On pourrait penser que la crise provoquée par la pandémie contribue à la croissance des inégalités économiques. Les classes moyennes et populaires ont vu leurs revenus chuter avec la fermeture de plusieurs secteurs de l’économie, tandis que les plus riches, dont la fortune dépend en grande partie de titres financiers, semblent plutôt bien tirer leur épingle du jeu. L’équation n’est toutefois pas aussi simple qu’elle ne le parait de prime abord.

Après une chute abrupte au début de la crise, les marchés financiers ont retrouvé leur erre d’aller. Certains médias ont même rapporté que la fortune des plus grands milliardaires américains aurait crû de 15 % entre mars et mai 2020. De son côté, Rad rapportait que la fortune des cinq Canadiens les plus riches était passée de 59 milliards à 64,5 milliards de dollars pendant le confinement.

Yves Giroux, directeur parlementaire du budget (DPB), nuance toutefois : «Il est encore trop tôt pour déterminer si la COVID va avoir un impact sur les inégalités de revenus et de richesse […] Pour l’instant, il semble que les gens qui ont des actifs s’en tirent relativement bien, tandis que les gens qui ont des revenus sont plus affectés… Mais ça va certainement continuer d’évoluer, et la direction de cette évolution est loin d’être garantie.»

La crise de la COVID-19 et le 1 %

La part de la richesse détenue par les plus fortunés dépend en grande partie de la situation des marchés financiers.

 Pour Nicolas Zorn, directeur général de l’Observatoire québécois des inégalités, il y a «deux courants de pensée face aux marchés financiers : soit on croit qu’il n’y aura pas vraiment de baisse, qu’il y a des opportunités et que ça va continuer [en dépit de la crise] ; soit on croit ce n’est qu’une question de temps avant qu’il y ait une correction», que les marchés financiers ne s’effondrent.

À terme, les marchés dépendent d’indicateurs fondamentaux tels que l’emploi et l’endettement, donc Nicolas Zorn doute de la résilience des marchés dans l’éventualité d’une deuxième vague.

Dans ce scénario, les cours des marchés devraient chuter de façon prolongée en réponse à la situation des autres secteurs de l’économie, entrainant du même coup une chute du patrimoine des ménages les plus fortunés.

Cependant, ajoute Mathieu Lizotte, professeur adjoint à l’école d’études sociologiques et anthropologiques de l’Université d’Ottawa, si «le secteur financier dérive de l’économie “réelle”, la masse monétaire dans le monde est supérieure aux besoins de l’économie fondamentale. Alors, le cours du marché financier n’est pas nécessairement fondé sur ce qui se passe dans l’économie fondamentale.»  

En résumé, cela signifie que le cours des marchés financiers s’avère relativement autonome par rapport aux tendances dans d’autres secteurs économiques.

Peu importe les développements dans les cours du marché, dit Nicolas Zorn, il faut se rappeler que lors des crises économiques passées, le secteur financier a repris beaucoup plus rapidement que l’emploi.

Par exemple, même si cela a pris plusieurs années aux marchés pour récupérer les pertes de la crise économique de 2008-2009, dès 2012 «le 1 % [des plus fortunés] captait 95 % de la croissance économique».

Donc, même dans l’éventualité de pertes importantes sur les marchés financiers, les plus fortunés récupèreraient plus rapidement de la crise que le reste de la population canadienne.

Une question de solvabilité pour le 99%

Pour la majorité des gens, la COVID-19 a surtout eu un impact sur l’emploi et le revenu. Pour la plupart des ménages, la constitution de patrimoine dépend en grande partie de l’accès au marché du travail.

Mathieu Lizotte rappelle que la crise a eu des «effets désastreux sur le taux de chômage et sur la réduction des heures de travail. Certaines catégories de travailleurs ont été plus désavantagées que d’autres, notamment les femmes, les jeunes, les célibataires et les personnes moins scolarisées.»

Nicolas Zorn ajoute que «ceux qui n’avaient pas beaucoup de richesses ont vu leur dette augmenter, ont dû reporter leur hypothèque, ce qui a un impact sur leur cote de crédit, mais aussi sur leurs intérêts à venir, donc ça ne se fait pas à cout nul.»

En conséquence, ajoute le sociologue Mathieu Lizotte «l’enjeu principal demeure la solvabilité des ménages quant aux paiements hypothécaires. Le gouvernement et les banques doivent être prêts à continuer à se montrer très flexibles pour que les Canadiens ne perdent pas leurs logements. Une augmentation massive des saisies et des pertes de logement entrainerait une hausse inacceptable des inégalités de patrimoine.»

D’autant plus qu’une part importante de la richesse des ménages de classe moyenne est investie dans leur résidence principale. Une augmentation des saisies de domiciles entrainerait une diminution correspondante dans la part du patrimoine détenue par la classe moyenne.

De plus, selon Mathieu Lizotte et Nicolas Zorn, la fin des mesures gouvernementales de soutien, comme la Prestation canadienne d’urgence (PCU), créerait de l’incertitude par rapport à la situation financière de plusieurs ménages.

S’il s’avère difficile de prédire les conséquences à long terme de la crise actuelle sur la distribution de la richesse, il semble que les ménages qui tirent la majorité de leurs revenus du travail soient les plus vulnérables — d’autant plus que le taux d’endettement des ménages canadiens est parmi les plus élevés au monde.

Les inégalités économiques déjà plus profondes qu’on ne le pensait

Dans un rapport publié en juin 2020, le directeur parlementaire du budget (DPB) révise à la hausse la proportion de la richesse nationale détenue par les plus nantis : 1 % des familles canadiennes détiendraient 25,6 % de la richesse, plutôt que 13,7 % comme le laissaient croire les évaluations antérieures.

La question de la distribution de la richesse au Canada a surgi lors de la campagne électorale de 2019. Le DPB devait alors évaluer l’impact d’une proposition électorale du NPD, soit de taxer la richesse des ménages qui disposaient d’un patrimoine de plus de 20 millions de dollars.

Au Canada, 1 % des familles les plus fortunées détiendraient 25,6 % du patrimoine total. Au niveau international, cela place le Canada entre les pays scandinaves, plus égalitaires, et les pays anglo-saxons, moins égalitaires.

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Francopresse

Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse)

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