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Une fenêtre s’ouvre entre les ainés et l’école Boréale à Ponteix

Une fenêtre s’ouvre entre les ainés et l’école Boréale à Ponteix

L’école Boréale a ainsi pu donner un nouveau souffle à sa collaboration communautaire avec le Foyer Saint-Joseph de Ponteix :

 

21 janvier 2021/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (17465)/Commentaires ()/
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Addison Shyluk, jeune Fransaskoise passionnée, lauréate d’un concours international

Addison Shyluk, jeune Fransaskoise passionnée, lauréate d’un concours international

Addison Shyluk, élève en 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, Pavillon Gustave-Dubois, vient de remporter le concours international Ma minute francophone.

18 décembre 2020/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (15526)/Commentaires ()/
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Infrastructures scolaires à Saskatoon : un sondage confirme les besoins

Infrastructures scolaires à Saskatoon : un sondage confirme les besoins

Alors que Regina a obtenu l’aval du gouvernement pour le financement de nouveaux espaces scolaires, Saskatoon et Prince Albert attendent toujours. Le Comité vision des espaces scolaires francophones à Saskatoon, créé en juin 2020, a consulté la communauté pour identifier les besoins dans la ville des ponts.

11 décembre 2020/Auteur: Arthur Béague/Nombre de vues (18574)/Commentaires ()/
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Ma thèse en 180 secondes : trois Fransaskois dans la course

Ma thèse en 180 secondes : trois Fransaskois dans la course

L’Association francophone pour le savoir propose à des étudiants, via son concours Ma thèse en 180 secondes, de présenter leur sujet de recherche en termes simples à un auditoire. Le défi : exposer de façon claire, concise et convaincante un projet d’envergure en trois minutes.

14 novembre 2020/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (15103)/Commentaires ()/
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Alpha Barry réélu pour un deuxième mandat

Alpha Barry réélu pour un deuxième mandat

Entretien avec Alpha Barry, été réélu au poste de conseiller scolaire pour la région scolaire n°3 incluant Regina et Moose Jaw. Celui qui est aussi président du Conseil scolaire fransaskois l’a emporté avec 70 % des voix face à son adversaire Siriki Diabagaté.

11 novembre 2020/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (15356)/Commentaires ()/
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Liberté académique : la parole aux universités de l’Ouest

Liberté académique : la parole aux universités de l’Ouest

Les établissements universitaires de l’Ouest du pays ont des outils en place pour assurer la liberté académique de leurs professeurs tout en assurant un traitement rigoureux des plaintes des étudiants.

7 novembre 2020/Auteur: Marie-Paule Berthiaume (Initiative de journalisme local – APF - Ouest)/Nombre de vues (16688)/Commentaires ()/
Les professeurs de moins en moins protégés dans leur liberté universitaire

Les professeurs de moins en moins protégés dans leur liberté universitaire

Selon un nouveau sondage Léger, près de la moitié des Canadiens sont au courant de la récente controverse à l’Université d’Ottawa, et plus de la moitié ont tendance à soutenir la professeure ayant prononcé le «mot en n» dans le cadre de son cours Art and Gender plutôt que les étudiants.

7 novembre 2020/Auteur: Marie-Paule Berthiaume (Francopresse)/Nombre de vues (13995)/Commentaires ()/
Campus Saint-Jean : vers une intervention fédérale?

Campus Saint-Jean : vers une intervention fédérale?

La ministre Mélanie Joly invite le gouvernement de l’Alberta à annuler sa décision de couper le financement du campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, dans une lettre adressée au premier ministre de la province, Jason Kenney.

1 novembre 2020/Auteur: Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse)/Nombre de vues (16888)/Commentaires ()/
Débats corsés entre les candidats au poste de conseiller scolaire

Débats corsés entre les candidats au poste de conseiller scolaire

C'est un premier débat radiophonique parfois houleux qui a eu lieu le 20 octobre entre Alpha Barry et Siriki Diabagaté, les deux prétendants au poste de conseiller scolaire de Regina.

23 octobre 2020/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (13026)/Commentaires ()/
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Professeure suspendue à l’Ud'O : «deux principes à réconcilier», selon le recteur

Professeure suspendue à l’Ud'O : «deux principes à réconcilier», selon le recteur

LE DROIT (Ontario) – Le débat autour de la suspension d’une professeure de l’Université d’Ottawa pour avoir utilisé le mot «n**ger» continue de faire rage.

21 octobre 2020/Auteur: Daniel LeBlanc e)t Julien Paquette (Le Droit)/Nombre de vues (15383)/Commentaires ()/
Course électorale au CSF: continuité ou changement ?

Course électorale au CSF: continuité ou changement ?

Les parents fransaskois de Regina et Saskatoon seront appelés aux urnes le 28 octobre pour choisir leur conseiller scolaire dans le cadre des élections générales du Conseil scolaire fransaskois.

15 octobre 2020/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (16623)/Commentaires ()/
Les écoles fransaskoises réussissent leur rentrée malgré la pandémie

Les écoles fransaskoises réussissent leur rentrée malgré la pandémie

Rentrée scolaire

La rentrée scolaire fransaskoise a eu lieu du 8 au 11 septembre partout dans la province. L’eau vive s’est entretenue avec quelques parents pour faire le bilan d’une semaine riche en émotions.

17 septembre 2020/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (15940)/Commentaires ()/
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Des pistes de réflexion pour financer l’éducation postsecondaire francophone

Des pistes de réflexion pour financer l’éducation postsecondaire francophone

La récente victoire du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique (CSFCB) en Cour suprême laisse présager une possible expansion de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés.

28 août 2020/Auteur: Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse)/Nombre de vues (15724)/Commentaires ()/
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Quand on l’attaque, la francophonie contre-attaque

Quand on l’attaque, la francophonie contre-attaque

Le Franco (Alberta) – L’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA) promet une phase II de la campagne «Sauvons Saint-Jean» dès la rentrée. L’appel à des manifestations et une action en justice sont sur la table. 

24 août 2020/Auteur: Geoffrey Gaye (Le Franco)/Nombre de vues (18667)/Commentaires ()/
Rentrée scolaire : des parents se confient

Rentrée scolaire : des parents se confient

Une rentrée sous le signe de la fébrilité et de la solidarité

À quelques semaines du jour J, beaucoup d’interrogations subsistent. Tantôt confiants, tantôt inquiets, plusieurs parents fransaskois se sont confiés à l’Eau vive.

20 août 2020/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (15946)/Commentaires ()/
Catégories: 2020Éducation
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Michel Marchildon : porte-voix de l'identité fransaskoise

Entretiens avec des Fransaskois vivant au Québec – 1ere partie

Auteur: Émilie Dessureault-Paquette (EV) /2 avril 2015/Catégories: 2015, Société, Francophonie

Michel Marchildon

Michel Marchildon

MONTRÉAL - En rentrant de mon séjour en Saskatchewan, j'ai interrogé des Québécois sur la vision qu'ils ont de la francophonie hors Québec. Puis, j'ai voulu savoir si on demeure Fransaskois quand on vit au Québec. J'ai pu m'entretenir avec trois expatriés fransaskois à Montréal.  Voici le premier de ces entretiens.

Originaire de Zenon Park et bien connu de la communauté fransaskoise, Michel Marchildon vit au Québec depuis 15 ans. Son parcours impressionne. En plus d'une carrière d'artiste multidisciplinaire, il a travaillé à l'Eau Vive, Radio-Canada, l'Assemblée communautaire fransaskoise, réalisé des contrats pour la Société historique. Il a donc été au cœur des institutions qui font vivre le français en Saskatchewan. Il s'est inspiré de son travail d'ethnologue avec Domique Sarny de l'Institut français pour son CD Fragments d'identités.

Michel semble être la vigie de la culture fransaskoise et ses années au Québec sont loin de l'avoir coupé de ses racines.

Eau vive : Quel a été l'élément déclencheur de la décision de venir vous installer au Québec? Était-ce à cause de la langue, pour mieux vivre en français?

Michel Marchildon: Il y a plus qu'une réponse à cette question. J'avais fait mes études en journalisme à l'Université d'Ottawa et des études de littérature à l'Université Laval, à Québec. Le point déclencheur a été que je voulais faire de la chanson en français. Après un retour de quelques années dans l'Ouest canadien, j'ai réalisé que si je voulais poursuivre [ma carrière] en français, il fallait que j'aille là où se trouvait l'industrie, à Montréal. C'est sûr que le fait de vivre en français était un facteur important mais c'était au départ pour poursuivre ma carrière en chanson en français.

EV: Y’a-t-il eu des difficultés d'adaptation?

MM: J'avais déjà vécu 4 ans à Québec et j'ai une sœur qui habite Montréal depuis 40 ans, donc j'avais un lien familial, ce qui a facilité la chose parce qu'un francophone hors Québec qui arrive au Québec  se sent un peu comme un immigrant. Tu n'as pas les mêmes références culturelles. On partage la même langue mais souvent les écarts sont énormes.

On a souvent tendance à se retrouver entre francophones hors Québec parce que l'on n'a pas besoin de s'expliquer. La communication se fait plus facilement même si on ne vient pas du même lieu. Un Acadien, un Franco-ontarien, ou un Franco-manitobain, ils ont beaucoup les mêmes références, ils ont eu à faire face au même genre de défis. Souvent, ils ont déménagé au Québec pour des raisons semblables, soit pour travailler, soit pour vivre dans un milieu francophone, soit pour étudier, et j'ai trouvé ça intéressant. On dirait que l'on vient de la même famille, du même clan, on a eu à s'affirmer toute notre vie par rapport au français.

Souvent on utilise le même type d’anglicismes, le langage se ressemble. Par exemple moi je peux comprendre un Acadien qui parle le chiak assez facilement, alors qu'un Québécois va se gratter la tête en n'ayant aucune idée. Pour nous c'est plus facile, mais c'est peut-être du au fait qu'on maîtrise les deux langues. Ça fait partit de notre identité.

EV: Après toutes ces années au Québec, vous sentez vous Fransaskois ou Québécois? 

MM: Moi je me sens Fransaskois, pas du tout Québécois. Zéro Québécois en fait. Même si je vis ici depuis 15 ans, je suis Fransaskois, c'est mon identité, c'est ce que je suis. C'est qui je suis.

EV: Alors comment définiriez-vous l'identité fransaskoise?

MM: C'est une réalité francophone née des plaines de l'Ouest canadien. Au départ, c'est cela. Je pourrais continuer, c'est sûr, mais voilà, à la base, c'est ça!

EV: Est-ce qu'après toutes ces années au Québec votre regard et votre perception de la Fransaskoisie ont changé?

MM : C'est une bonne question. Je ne sais pas si mon regard a changé ou si je suis moins bien informé parce que je ne la vis pas au quotidien, mais je pense que ce n'est pas quelque chose que l'on perd, cette espèce de conscience là. Les choses ont beaucoup évolué, changé. On voit des jeunes qui deviennent plus activistes, plus impliqués dans la communauté fransaskoise. Des gens qui étaient vraiment des piliers de la communauté quand moi je vivais là sont maintenant décédés, ou à la retraite, et il y a des jeunes qui prennent leur place.

Le boom économique en Saskatchewan a quand même aidé certaines choses et contribué à l'immigration francophone. La Fransaskoisie, ça change, c'est organique, ça évolue et se transforme. Je pense que c'est sain. (…) Quand j'habitais en Saskatchewan, je voyais mon rôle comme celui de quelqu'un qui documente le présent, le passé historique ou culturel à ma façon. Quand je suis au Québec, je suis perçu comme un pont entre le Québec et les Plaines.

EV: Quel avenir pour la Fransaskoisie? Est-ce que c'est sur le déclin?

MM: Ça c'est une question très québécoise, à propos du déclin, parce que l'on n'est pas nombreux. Moi j'ai entendu toute ma vie : est-ce que la Fransaskoisie va mourir? Pour moi ce n'est pas une question.  Pour moi, la Fransaskoisie, c'est mes parents, mes sœurs, mes frères, mes cousins.

Je suis humaniste et optimiste de nature, mais en même tant il y a une réalité qui fait en sorte qu'en effet, j'ai des neveux et nièces dont les enfants ne parlent pas un mot de français. C'est une réalité. J'ai lu il y a quelques années que le taux d'assimilation en Saskatchewan était de 80%, le taux le plus fort après l'Île du Prince-Édouard.  Mais je demeure optimiste. Est-ce que c'est une des répercussions du fait d'habiter à Montréal? Je ne suis plus au front. Je suis à l'intérieur de la forteresse protégée. Je vois les choses autrement. Quand je vais en Saskatchewan visiter ma famille, mes amis, je n'ai pas nécessairement à vivre la lutte de la cause francophone.

EV: Est-ce que vous pensez qu'au Québec on s'intéresse peu aux francophones hors Québec, ou votre point de vue sur la question est-il un peu plus nuancé ?

MM:

Je pense qu'il faudrait aller plus loin que ça dans la question. Est-ce qu'il ne faudrait pas plutôt se demander si les Québécois ne sont pas mal informés de la réalité francophone à l'extérieur du Québec?  Çà, oui! Il faudrait revoir la structure médiatique, politique et scolaire dans ce cas.  Est-ce que l'on enseigne cette réalité à l'école? Est-ce un secret bien gardé, et si oui, pourquoi?  Ce qui est sûr, c'est qu'il faut se renseigner, s'y intéresser.

 

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Émilie Dessureault-Paquette

Émilie Dessureault-Paquette (EV)

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 - mardi 5 novembre 2024