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Les élèves de Mgr de Laval à l’école du recyclage

Les élèves de Mgr de Laval à l’école du recyclage

Visite des élèves de Mgr de Laval aux installations de recyclage de Regina.

6 mars 2014/Auteur: Luc Bengono/Nombre de vues (30650)/Commentaires ()/
Symposium des 2014 de l’Association des parents fransaskois

Symposium des 2014 de l’Association des parents fransaskois

Toutes les familles étaient invitées au Pavillon Gustave Dubois, ce samedi 1er mars, pour échanger sur des thématiques liées au bien-être et à la sécurité des petits comme des grands. 

6 mars 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (25245)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

27 février 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (37204)/Commentaires ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

20 février 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27320)/Commentaires ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

20 février 2014/Auteur: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Nombre de vues (41284)/Commentaires ()/
Balises: FormationCCS
Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

30 janvier 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (23016)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

12 avril 2001/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (22264)/Commentaires ()/
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Les immigrants, une richesse économique plus que jamais éduquée

Les immigrants, une richesse économique plus que jamais éduquée

Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/10 janvier 2023/Catégories: Société, Économie, Immigration

FRANCOPRESSE – Le Canada peut se targuer d’avoir la main-d’œuvre la plus scolarisée des sept plus grandes puissances du monde. C’est en grande partie les immigrants qui ont hissé le pays en tête du classement. Ottawa mise plus que jamais sur l’immigration économique de travailleurs hautement qualifiés. Pourtant, les compétences des nouveaux arrivants ne sont pas toujours pleinement mises à contribution. 

Un Canadien sur trois est titulaire d’un baccalauréat ou d’un grade supérieur. C’est ce qui ressort des données dévoilées par Statistique Canada le 30 novembre dernier. 

Les immigrants, récemment arrivés au pays, ont largement contribué à mettre le Canada en tête du classement. Ils sont «à l’origine de près de la moitié de la croissance de la proportion de Canadiens titulaires d’un baccalauréat ou grade supérieur», précise le rapport de l’organisme national.  

Le recensement de 2021 confirme cette tendance. D’après les données publiées, les immigrants et les résidents non permanents au Canada constituent plus de la moitié de la population en âge de travailler qui est titulaire d’un doctorat, d’une maitrise ou d’un diplôme en médecine; aussi, ils représentent près de 40 % des personnes qui détiennent un baccalauréat.

Le recensement a également révélé que les immigrants représentent près du quart de la population canadienne. C’est non seulement le plus haut niveau jamais enregistré dans l’histoire, mais c’est aussi la plus grande proportion des pays du G7. 

L’immigration une chance plus qu’un problème

Le niveau de scolarisation élevé des nouveaux arrivants s’explique par la politique d’immigration. «À la différence des autres pays du G7, le Canada choisit les travailleurs qualifiés en fonction de ses besoins pour combler les pénuries croissantes de main-d’œuvre», observe Gilles Grenier, professeur émérite au Département de science économique à l’Université d’Ottawa. 

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Gilles Grenier est professeur émérite au Département de science économique à l’Université d’Ottawa. Photo : Courtoisie

L’économiste n’hésite pas à parler d’«immigration économique choisie» : «Contrairement aux autres pays du G7, l’immigration n’est pas perçue comme un problème, mais comme une chance».

Lors du recensement de 2021, les immigrants admis dans la catégorie économique représentaient ainsi 56,3 % des nouveaux arrivants, soit un pourcentage largement supérieur à celui des réfugiés ou des personnes venues au titre du regroupement familial.

Confronté au vieillissement de sa population, le Canada est obligé d’avoir recours à des cerveaux venus d’ailleurs. Le groupe des plus de 65 ans augmente six fois plus vite que celui des jeunes de moins de 14 ans. En septembre, Statistique Canada estimait à un million le nombre de postes vacants au second trimestre de 2022 à cause du manque de travailleurs. 

Ottawa s’est ainsi donné pour ambition d’accueillir 465 000 nouveaux arrivants d’ici 2023, pour atteindre 500 000 en 2025. En février dernier, lors du lancement d’un nouveau plan en matière d’immigration, le ministre de l’Immigration, Sean Fraser, déclarait : «De l’agriculture et la pêche à la fabrication, en passant par les soins de santé et le secteur des transports, le Canada compte sur les immigrants. Nous nous concentrons sur la relance économique, et l’immigration est la clé pour y parvenir.»

25 points pour un doctorat, 15 pour un baccalauréat 

Depuis 2015, la procédure d’immigration baptisée Entrée Express permet de sélectionner les travailleurs qualifiés dont le pays a besoin. Au premier trimestre de 2022, 156 000 étrangers en ont profité. Une personne qui soumet une demande de résidence permanente doit répondre à une série de questions en ligne qui servent à évaluer son profil. 

Sa connaissance de l’une des deux langues officielles, son expérience professionnelle et son niveau d’éducation sont passés au peigne fin. Elle doit aussi avoir une proposition d’emploi validée par une entreprise ou une acceptation préalable délivrée par une province ou un territoire. Chaque élément permet d’obtenir un certain nombre de points sur un total de 100.

«Cette sélection par points accorde de l’importance au niveau d’éducation et favorise les jeunes qui ont un cursus universitaire», explique Gilles Grenier. 

Un doctorat assure 25 points d’office alors que le baccalauréat n’en vaut que 15. Avoir moins de 35 ans rapporte 12 points, avoir fait ses études au Canada donne également un avantage au titre de l’«adaptabilité». 

En dessous de 67 points, le ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté ne prend pas la peine d’examiner le dossier. Au-dessus, le ministère peut envoyer une «invitation» à la personne candidate si elle entre dans l’une des 347 professions visées par le programme d’Entrée Express : ingénieurs, directeurs d’école, assureurs, architectes, vétérinaires, pompiers, etc.

Immigrants surqualifiés

Ce système d’immigration de main-d’œuvre qualifiée ne garantit pas forcément une insertion réussie dans la vie économique.

Dans son rapport, Statistique Canada montre que plus du quart des immigrants titulaires d’un baccalauréat ou d’un grade supérieur sont surqualifiés pour les emplois qu’ils occupent. Il s’agit selon l’organisme d’un problème de longue date, notamment dans le domaine de la santé, lié au défi de la reconnaissance des diplômes obtenus à l’étranger. 

«Les politiques fédérales ont justement évolué ces dernières années pour encourager plus de jeunes étrangers à étudier au Canada, mais aussi pour mieux reconnaitre l’expérience canadienne des immigrants diplômés à l’étranger», réagit Gilles Grenier.   

L’économiste fait référence à un volet spécifique de la fameuse procédure Entrée Express pour les personnes qui ont déjà une expérience canadienne. C’est le cas de nombreux étrangers admis auparavant comme travailleurs temporaires qualifiés ou étudiants internationaux, auxquels le Canada peut accorder le statut de résident permanent. Plus de 157 000 anciens étudiants sont ainsi devenus résidents permanents en 2021.

Encore faut-il que le ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté délivre des permis à tous les étudiants étrangers sans discrimination. En septembre dernier, le ministère reconnaissait qu’il y avait «du racisme au Canada ainsi qu’au sein de sa propre organisation». 

Les taux de refus de permis d’études sont en effet plus élevés chez les étudiants venus de pays africains francophones, soupçonnés de vouloir s’installer au pays de la feuille d’érable, comparés aux demandes d’autres étudiants étrangers. N’entre pas au Canada qui veut.

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