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Le RCCFC, un allié pour l’éducation en français

Le RCCFC, un allié pour l’éducation en français

L'Ouest et le Nord collaborent

Le Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC) a tenu l’une de ses quatre réunions annuelles mercredi 24 avril au Carrefour Horizons à Regina.

1 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26724)/Commentaires ()/
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Foire locale du patrimoine au Pavillon secondaire Monseigneur de Laval

Foire locale du patrimoine au Pavillon secondaire Monseigneur de Laval

La foire locale du Patrimoine, réunissant 66 projets d’équipes de 2e, 4e, 6e et 8e années, s’est tenue lundi 14 avril dernier au Pavillon secondaire des Quatre Vents (PSQV), à Regina. 

25 avril 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (31556)/Commentaires ()/
Pédagogie à l’école de langue française

Pédagogie à l’école de langue française

Former sur l’identité en 168 capsules et 400 minutes

Les élèves parlent anglais. Que faire? Une vidéo propulse l’enseignant dans la réalité de l’école et propose en 120 secondes des approches éprouvées. La pédagogie en milieu minoritaire est enfin définie et la formation sera offerte sur le Web dès septembre.

23 avril 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (30267)/Commentaires ()/
Catégories: Cinéma Éducation
Balises: FNCSFPELF
Le Ministre Rob Norris visite Collège Mathieu

Le Ministre Rob Norris visite Collège Mathieu

Le ministre de l’Enseignement supérieur de la Saskatchewan, Rob Norris, a visité le Collège Mathieu à Gravelbourg le 10 avril 2014. 

21 avril 2014/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (32137)/Commentaires ()/
Remise de bourses au 5 à 7 de l’Institut français

Remise de bourses au 5 à 7 de l’Institut français

C’est au cours du dernier 5 à 7 de l’année de l’Institut français qu’a eu lieu la remise de bourses d’études annuelle.

17 avril 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25755)/Commentaires ()/
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Un nouveau groupe de parents, de nouvelles exigences auprès du CSF

Un nouveau groupe de parents, de nouvelles exigences auprès du CSF

Il y a maintenant un nouveau groupe de parents qui fait pressions sur le Conseil scolaire fransaskois.

17 avril 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (23882)/Commentaires ()/
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Un poisson d’avril épicé

Un poisson d’avril épicé

Le 1er avril, certains élèves de 7e année de l’école Mgr Laval ont cuisiné un poisson d’avril des plus pimentés à leur directeur. 

10 avril 2014/Auteur: Luc Bengono/Nombre de vues (30795)/Commentaires ()/
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Célébration de la semaine des adultes apprenants

Depuis 2000, l’UNESCO a initié la célébration de la semaine des adultes apprenants qui vise la promotion de la culture de l’apprentissage tout au long de la vie; une occasion donnée aux adultes d’exprimer leurs points de vue, expliquer leurs défis et de faire part de leurs réussites. 

3 avril 2014/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (33769)/Commentaires ()/
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Zoé Kendel de Prince Albert se mérite un prix national en écriture

Zoé Kendel de Prince Albert se mérite un prix national en écriture

Zoé Kendel, élève de la 11e année à l’école Valois, s’est méritée la première place dans la catégorie sénior d’écriture du concours « J’écris et je crée! – guerre de 1812 » de Historica Canada.

2 avril 2014/Auteur: Jennie Baudais/Nombre de vues (35745)/Commentaires ()/
Balises: École Valois
Ouverture officielle du PSQV et du Carrefour Horizons

Ouverture officielle du PSQV et du Carrefour Horizons

C’est le jeudi 20 mars dernier qu’a eu lieu l’ouverture officielle de l’édifice qui abrite le pavillon secondaire de l'École Mgr de Laval.Même si le Pavillon secondaire des Quatre-Vents (PSQV) de l’école Mgr de Laval est en pleine action depuis le début de l’année scolaire et que le Carrefour Horizons abrite une dizaine d’organismes fransaskois depuis près d’un an, c’est le jeudi 20 mars dernier qu’a eu lieu l’ouverture officielle de l’édifice. 

27 mars 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (38259)/Commentaires ()/
Journée de la francophonie

Journée de la francophonie

Je me souviens...

Portrait croisé de deux pionniers, à qui l’éducation en français tient à cœur depuis longtemp: Roger Gauthier et Wilfrid DenisTous les élèves du secondaire se sont retrouvés dans l’amphithéâtre du Pavillon Gustave Dubois pour écouter deux personnes qui connaissent le chemin parcouru depuis la petite École canadienne-française, qui comptait quelques élèves il y a une trentaine d’années, jusqu’aux pavillons élémentaire et secondaire, qui accueillent désormais plusieurs centaines d’élèves.

27 mars 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (26321)/Commentaires ()/
Braver les routes enneigées pour honorer l’orthographe et la grammaire

Braver les routes enneigées pour honorer l’orthographe et la grammaire

Mercredi matin 12 mars. L’ambiance est pesante au bistro du Carrefour des Plaines à Regina. Les responsables de l’école Mgr de Laval scrutent nerveusement la rue Hillsdale dans l’espoir de voir arriver les participants de la finale provinciale de la dictée Paul Gérin-Lajoie (PGL). 

20 mars 2014/Auteur: Luc Bengono/Nombre de vues (26184)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Non à l’intimidation

Non à l’intimidation

Conférence de Nancy Doyon, Coach familial

Nancy Doyon aide les enfants dans leur famille, mais aussi à l’école. 

6 mars 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (28893)/Commentaires ()/
Catégories: 2014Éducation

Le CÉFOU « en pause » pour le printemps 2014

La nouvelle a fait le tour de la fransaskoisie : cette année le CÉFOU n’aura pas lieu en 2014.

6 mars 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (27755)/Commentaires ()/
Balises: CÉFOUCÉF
Le nouveau cabinet Juristes Power

Le nouveau cabinet Juristes Power

Un appui aux conseils scolaires francophones en période turbulente

Mark Power dirige un nouveau cabinet bilingue à mandat national et réunissant dix passionnés de droit. Les conseils scolaires francophones comptent sur lui pour traverser des années sombres pour la jurisprudence.

6 mars 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (23027)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Honey Constant, ninêhiyaw-iskwêw

Auteur: Marie-Lou Bernatchez/4 juin 2021/Catégories: Communautaire, Prince Albert, Saskatoon, Arts et culture

Honey Constant lors de sa cérémonie de remise de diplôme à l’Université de la Saskatchewan

Honey Constant lors de sa cérémonie de remise de diplôme à l’Université de la Saskatchewan

Crédit : Courtoisie de Honey Constant

Crie, francophone, archéologue et artiste perleuse, Honey Constant est une jeune femme plus qu'inspirante. Originaire de la Première Nation de Sturgeon Lake en Saskatchewan, elle concilie à merveille travail, études et passe-temps qui se rejoignent tous en un point névralgique : l'amour pour ses racines autochtones.

Honey Constant, 25 ans, a grandi principalement entre Saskatoon et Prince Albert et se définit comme une femme cri des Plaines du Nord, ou ninêhiyaw-iskwêw. « Sturgeon Lake et sa région, c'est un mélange des grandes plaines et de la forêt boréale. Je suis à l'aise dans les bois d'épinettes et de pins gris comme je le suis dans les prairies et les terres plates », souligne-t-elle.

Diplômée d’archéologie de l’Université de la Saskatchewan, la jeune femme multiplie les passions. L'une d'entre elles est l'art du perlage. L'odeur nostalgique d'une peau d'orignal, la douce lueur de la lampe et des perles à perte de vue marquent ses premières rencontres avec cet art ancestral. 

« Je me souviens avoir passé les vacances d'été avec mes grands-parents, nohkom et mosôm, à Sturgeon Lake et avoir regardé mon nohkom, ma maman et ma défunte tante assis à la table de la cuisine à travailler sur leur projet. J'avais environ 6 ans et je commençais à me familiariser avec les grosses perles et les cure-pipes qu'ils me donnaient », se remémore-t-elle.

Méditer, une perle à la fois

Honey Constant s’inspire de la nature environnante pour ses créations.

Honey Constant s’inspire de la nature environnante pour ses créations.

Crédit : Courtoisie de Honey Constant

Honey Constant se dit chanceuse d’avoir été entourée d'une famille talentueuse et artistique. « Ma mère a commencé à m'aider à apprendre à faire des boucles d'oreilles avec des épines de porc-épic lorsque j'étais au secondaire », illustre-t-elle.

À partir de 2019, la jeune artiste commence à perler régulièrement, presque tous les jours. « J'ai rencontré Randi Lynn Nanemahoo-Candline et Keith Sangrey Sunchild [des collègues de travail] au parc Wanuskewin où je travaille comme guide d'interprétation et ils m'ont aidée à m'améliorer dans mon art. J'adore l'utilisation des couleurs de Randi et la fluidité du travail des lignes de Keith », dit-elle.

Sa passion pour le perlage est devenue virale lorsqu'elle a créé son compte Instagram Honey Willow Creations. « Maintenant, je suis presque à 1 000 followers et cela me semble fou. Je suis très honorée et heureuse de faire de l'art que les gens aiment et veulent acheter », partage-t-elle.

« Pour moi, perler ressemble à une méditation. On m'a appris que lorsque vous créez des choses comme des perles ou même lorsque vous préparez un repas, vous devez mettre de bonnes intentions et de bonnes pensées dans le monde pendant que vous préparez et créez », rapporte Honey Constant.

Partage de terres et de passions

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Honey Constant organise des visites dans le parc Wanuskewin Heritage.
Courtoisie de Honey Constant

La jeune femme explique ainsi qu'elle doit se trouver dans un état d'esprit positif lorsqu'elle crée des bijoux. « Si je les porte ou si quelqu'un d'autre les porte, cette énergie est attirée et affecte la personne. Alors, quand je perle, j'ai besoin d'être d'humeur à mettre de bonnes pensées et intentions dans le monde. Cela m'a aidée à certaines périodes où la vie était difficile et en particulier pendant cette pandémie », confie-t-elle, affirmant pouvoir créer pendant des heures sans s'arrêter.

L'environnement est une grande source d'inspiration pour Honey Constant. Les couleurs chaudes et le crocus des prairies lui sont particulièrement stimulants : « Dans ma langue, nous appelons le crocus ‘le nombril de bison’. Tout dans la création a une histoire et un sens. Mon esprit a très tôt été attiré par le feu et cela influence beaucoup mon art. J'aime observer le monde qui m'entoure et créer des perles à partir de la nature. »

Le perlage demande beaucoup de patience et de précision. Les colliers peuvent prendre entre deux et six heures à fabriquer et les douleurs aux doigts et au cou sont courantes. « Perler tous les jours pendant près de deux ans vous aide à progresser ! », s'exclame-t-elle.

Fière de ses racines

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Le perlage est une pratique ancestrale autochtone qu’Honey Constant fait perdurer.
Courtoisie de Honey Constant

En tant que femme crie des plaines, Honey Constant parle et continue d'apprendre sa langue autochtone, le cri des plaines, aussi appelé « le dialecte en y », l’une des cinq variantes présentes au Canada. 

Le français lui a été enseigné en écoles d’immersion de la maternelle à la 8e année. « Quand j'étais plus jeune, j’étais la seule à parler français dans ma famille. Ma mère m'avait dit que mon oncle Jonathan le parlait aussi et que c'était un gars plutôt cool », rigole-t-elle. 

Malgré tout, cette dernière s'est davantage concentrée sur la langue crie au secondaire. « Quand j'essaye de parler nêhiyawêwin [cri] et que je ne me souviens plus d'un mot, je finis par insérer un mot français à la place ! C'est un fouillis parfois dans mon cerveau ! Mais j'ai beaucoup de chance de grandir avec trois langues », explique-t-elle, comptant bien sûr aussi l’anglais.

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Des bracelets de perles créés par Honey Constant
Courtoisie de Honey Constant

Honey Constant travaille actuellement sur sa thèse de maîtrise en archéologie à l’Université de la Saskatchewan, ayant choisi pour thème « la conception d'interprétation archéologique et la perspective autochtone ». Elle travaille aussi comme guide d'interprétation principale au parc Wanuskewin Heritage, à 10 km au nord de Saskatoon, « un lieu de rassemblement pour les peuples autochtones des Plaines du Nord depuis 6 000 ans », souligne-t-elle.

La jeune femme se dit chanceuse d’avoir un travail en lien avec sa culture et son diplôme. « Je suis passionnée par ma culture nêhiyaw et j'explore comment l'archéologie peut avoir un impact sur l'éducation et la réconciliation avec nous-mêmes et les autres. Au secondaire, je savais que je voulais protéger les droits, les pratiques et la culture autochtones », explique-t-elle, passionnée.

Continuer sa maîtrise, partager sa culture et son histoire est son ambition pour les deux prochaines années, mais Honey Constant reste ouverte à tout ce qui croise son chemin. D’ailleurs, il n'y a pas de traduction pour le mot « adieu » en cri. « Il y a toujours une chance qu'on recroise une personne un jour, alors nous disons mwêstas, ce qui signifie ‘à plus tard’ ! »

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Balises: perlage
Marie-Lou Bernatchez

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 - mercredi 25 décembre 2024