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Yves St-Maurice réélu à la présidence de l’ACELF

Yves St-Maurice réélu à la présidence de l’ACELF

Lors de l’assemblée annuelle tenue à Halifax, le 27 septembre dernier, les membres de l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF) ont réélu M. Yves St-Maurice à la présidence de l’association pour un quatrième mandat consécutif. 

9 octobre 2014/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (31030)/Commentaires ()/
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Institut français: Des initiatives pour favoriser la réussite des étudiants

Institut français: Des initiatives pour favoriser la réussite des étudiants

Services de mentorats et tutorats

Depuis le début de l’année universitaire, l’Institut français, sous la supervision de Ariadna Sachdeva, Conseillère et coordonnatrice des programmes crédités et des services aux étudiants, a mis en place un programme de mentorat.

9 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26871)/Commentaires ()/
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Hausse des inscriptions dans les écoles francophones de l'Ontario et de l'Ouest

Hausse des inscriptions dans les écoles francophones de l'Ontario et de l'Ouest

Les écoles fransaskoises connaissent la deuxième plus forte hausse au pays

La tendance nationale des inscriptions dans les écoles francophones est positive. Mais pas dans toutes les provinces, où se profilent d’importants défis pour l’avenir. Le 24e Congrès de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) fera le point. 

3 octobre 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (24069)/Commentaires ()/
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Programmation du Collège Mathieu 2014-15

Programmation du Collège Mathieu 2014-15

L'institution fransaskoise s’affirme comme l’un des acteurs majeurs du post-secondaire francophone en Saskatchewan.

Petit à petit, à force de travail et au fil du temps, le Collège Mathieu, sous la direction générale de Francis Kasongo, s’affirme de plus en plus comme l’un des acteurs majeurs, avec l’Institut français, du dossier du post-secondaire francophone en Saskatchewan.

2 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27203)/Commentaires ()/
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Les choses bougent à l’Institut français

Les choses bougent à l’Institut français

 Deux mois et demi après sa prise de fonction à la direction de l’Institut français, Sophie Bouffard peut déjà se prévaloir d’un bilan honorable.

2 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28496)/Commentaires ()/
Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Le sujet de cette première formation d'une série de quatre, animée par le conseiller en développement économique Ildephonse Bigirimana, était l’acquisition d’une franchise. 

2 octobre 2014/Auteur: Marie-Pier Boilard/Nombre de vues (39888)/Commentaires ()/
Le CÉF et l’Eau Vive font équipe pour soutenir les initiatives des conseils écoles

Le CÉF et l’Eau Vive font équipe pour soutenir les initiatives des conseils écoles

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la Coopérative des publications fransaskoises (CPF) lancent une campagne d’aide au financement de projets scolaires par vente d’abonnements au journal l’Eau Vive

2 octobre 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26614)/Commentaires ()/
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L’université francophone ontarienne pour 2025?

L’université francophone ontarienne pour 2025?

Gouverne ontarienne, mission canadienne

Le Sommet provincial des États généraux sur le postsecondaire en Ontario français, du 3 au 5 octobre à Toronto, promet de franchir une étape clé dans la création d’une université franco-ontarienne. Un projet qui dépasserait les frontières provinciales.

28 septembre 2014/Auteur: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Nombre de vues (23513)/Commentaires ()/
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Rencontre avec Miles Muri, directeur des écoles Sans-Frontière et Père Mercure

M. Miles Muri travaille pour le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Il a été directeur de l’École secondaire Collège Mathieu à Gravelbourg puis directeur du Centre d’éducation virtuelle et d’innovation (CÉVI) pendant un an avant de devenir directeur des écoles Père Mercure et Sans-Frontières.

18 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24864)/Commentaires ()/
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Pour une solution à long terme

Pour une solution à long terme

Le CSF et le jugement de la Cour du banc de la reine

Le 19 août dernier, le juge Brian A. Barrington-Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan de payer la somme de 500 000 $ au Conseil scolaire fransaskois (CSF) qui réclamait 5,2 M $.

18 septembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (26104)/Commentaires ()/
Le CÉF bénéficie du programme Ordinateurs pour les écoles

Le CÉF bénéficie du programme Ordinateurs pour les écoles

Depuis cinq ans, le Conseil des écoles fransaskoises profite du programme national Ordinateurs pour les écoles (OPE). Créé en 1993 par Industrie Canada et les TelecomPioneers, ce programme a permis, à date, de donner plus de 1 100 000 ordinateurs et imprimantes provenant des administrations publiques et du secteur privé. 
18 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (30068)/Commentaires ()/
Immersion dans l’immersion

Immersion dans l’immersion

Entrevue avec Paul Bazin, conseiller pédagogique pour toutes les écoles d’immersion publiques de Saskatoon

C’est le temps de la rentrée et on a beaucoup parlé des écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), mais il y a aussi les autres : les écoles d’immersion. Pour faire un point sur ce secteur, nous avons rencontré M. Paul Bazin, conseiller pédagogique pour toutes les écoles d’immersion publiques de Saskatoon.

18 septembre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (29625)/Commentaires ()/

Notre école

Depuis une semaine, les écoles ont repris leurs activités. Pour les jeunes Fransaskoises et Fransaskois, c’est maintenant une chose normale que d’aller dans une école fransaskoise. Mais il n’y a pas si longtemps, ce n’était pas la réalité.

11 septembre 2014/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (28599)/Commentaires ()/
Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Entrevue avec Donald Michaud,  le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (29418)/Commentaires ()/
L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

Rencontre avec Dolorèse Nolette

Rencontre avec Dolorèse Nolette, directrice générale de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28066)/Commentaires ()/
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Honey Constant, ninêhiyaw-iskwêw

Auteur: Marie-Lou Bernatchez/4 juin 2021/Catégories: Communautaire, Prince Albert, Saskatoon, Arts et culture

Honey Constant lors de sa cérémonie de remise de diplôme à l’Université de la Saskatchewan

Honey Constant lors de sa cérémonie de remise de diplôme à l’Université de la Saskatchewan

Crédit : Courtoisie de Honey Constant

Crie, francophone, archéologue et artiste perleuse, Honey Constant est une jeune femme plus qu'inspirante. Originaire de la Première Nation de Sturgeon Lake en Saskatchewan, elle concilie à merveille travail, études et passe-temps qui se rejoignent tous en un point névralgique : l'amour pour ses racines autochtones.

Honey Constant, 25 ans, a grandi principalement entre Saskatoon et Prince Albert et se définit comme une femme cri des Plaines du Nord, ou ninêhiyaw-iskwêw. « Sturgeon Lake et sa région, c'est un mélange des grandes plaines et de la forêt boréale. Je suis à l'aise dans les bois d'épinettes et de pins gris comme je le suis dans les prairies et les terres plates », souligne-t-elle.

Diplômée d’archéologie de l’Université de la Saskatchewan, la jeune femme multiplie les passions. L'une d'entre elles est l'art du perlage. L'odeur nostalgique d'une peau d'orignal, la douce lueur de la lampe et des perles à perte de vue marquent ses premières rencontres avec cet art ancestral. 

« Je me souviens avoir passé les vacances d'été avec mes grands-parents, nohkom et mosôm, à Sturgeon Lake et avoir regardé mon nohkom, ma maman et ma défunte tante assis à la table de la cuisine à travailler sur leur projet. J'avais environ 6 ans et je commençais à me familiariser avec les grosses perles et les cure-pipes qu'ils me donnaient », se remémore-t-elle.

Méditer, une perle à la fois

Honey Constant s’inspire de la nature environnante pour ses créations.

Honey Constant s’inspire de la nature environnante pour ses créations.

Crédit : Courtoisie de Honey Constant

Honey Constant se dit chanceuse d’avoir été entourée d'une famille talentueuse et artistique. « Ma mère a commencé à m'aider à apprendre à faire des boucles d'oreilles avec des épines de porc-épic lorsque j'étais au secondaire », illustre-t-elle.

À partir de 2019, la jeune artiste commence à perler régulièrement, presque tous les jours. « J'ai rencontré Randi Lynn Nanemahoo-Candline et Keith Sangrey Sunchild [des collègues de travail] au parc Wanuskewin où je travaille comme guide d'interprétation et ils m'ont aidée à m'améliorer dans mon art. J'adore l'utilisation des couleurs de Randi et la fluidité du travail des lignes de Keith », dit-elle.

Sa passion pour le perlage est devenue virale lorsqu'elle a créé son compte Instagram Honey Willow Creations. « Maintenant, je suis presque à 1 000 followers et cela me semble fou. Je suis très honorée et heureuse de faire de l'art que les gens aiment et veulent acheter », partage-t-elle.

« Pour moi, perler ressemble à une méditation. On m'a appris que lorsque vous créez des choses comme des perles ou même lorsque vous préparez un repas, vous devez mettre de bonnes intentions et de bonnes pensées dans le monde pendant que vous préparez et créez », rapporte Honey Constant.

Partage de terres et de passions

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Honey Constant organise des visites dans le parc Wanuskewin Heritage.
Courtoisie de Honey Constant

La jeune femme explique ainsi qu'elle doit se trouver dans un état d'esprit positif lorsqu'elle crée des bijoux. « Si je les porte ou si quelqu'un d'autre les porte, cette énergie est attirée et affecte la personne. Alors, quand je perle, j'ai besoin d'être d'humeur à mettre de bonnes pensées et intentions dans le monde. Cela m'a aidée à certaines périodes où la vie était difficile et en particulier pendant cette pandémie », confie-t-elle, affirmant pouvoir créer pendant des heures sans s'arrêter.

L'environnement est une grande source d'inspiration pour Honey Constant. Les couleurs chaudes et le crocus des prairies lui sont particulièrement stimulants : « Dans ma langue, nous appelons le crocus ‘le nombril de bison’. Tout dans la création a une histoire et un sens. Mon esprit a très tôt été attiré par le feu et cela influence beaucoup mon art. J'aime observer le monde qui m'entoure et créer des perles à partir de la nature. »

Le perlage demande beaucoup de patience et de précision. Les colliers peuvent prendre entre deux et six heures à fabriquer et les douleurs aux doigts et au cou sont courantes. « Perler tous les jours pendant près de deux ans vous aide à progresser ! », s'exclame-t-elle.

Fière de ses racines

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Le perlage est une pratique ancestrale autochtone qu’Honey Constant fait perdurer.
Courtoisie de Honey Constant

En tant que femme crie des plaines, Honey Constant parle et continue d'apprendre sa langue autochtone, le cri des plaines, aussi appelé « le dialecte en y », l’une des cinq variantes présentes au Canada. 

Le français lui a été enseigné en écoles d’immersion de la maternelle à la 8e année. « Quand j'étais plus jeune, j’étais la seule à parler français dans ma famille. Ma mère m'avait dit que mon oncle Jonathan le parlait aussi et que c'était un gars plutôt cool », rigole-t-elle. 

Malgré tout, cette dernière s'est davantage concentrée sur la langue crie au secondaire. « Quand j'essaye de parler nêhiyawêwin [cri] et que je ne me souviens plus d'un mot, je finis par insérer un mot français à la place ! C'est un fouillis parfois dans mon cerveau ! Mais j'ai beaucoup de chance de grandir avec trois langues », explique-t-elle, comptant bien sûr aussi l’anglais.

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Des bracelets de perles créés par Honey Constant
Courtoisie de Honey Constant

Honey Constant travaille actuellement sur sa thèse de maîtrise en archéologie à l’Université de la Saskatchewan, ayant choisi pour thème « la conception d'interprétation archéologique et la perspective autochtone ». Elle travaille aussi comme guide d'interprétation principale au parc Wanuskewin Heritage, à 10 km au nord de Saskatoon, « un lieu de rassemblement pour les peuples autochtones des Plaines du Nord depuis 6 000 ans », souligne-t-elle.

La jeune femme se dit chanceuse d’avoir un travail en lien avec sa culture et son diplôme. « Je suis passionnée par ma culture nêhiyaw et j'explore comment l'archéologie peut avoir un impact sur l'éducation et la réconciliation avec nous-mêmes et les autres. Au secondaire, je savais que je voulais protéger les droits, les pratiques et la culture autochtones », explique-t-elle, passionnée.

Continuer sa maîtrise, partager sa culture et son histoire est son ambition pour les deux prochaines années, mais Honey Constant reste ouverte à tout ce qui croise son chemin. D’ailleurs, il n'y a pas de traduction pour le mot « adieu » en cri. « Il y a toujours une chance qu'on recroise une personne un jour, alors nous disons mwêstas, ce qui signifie ‘à plus tard’ ! »

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Balises: perlage
Marie-Lou Bernatchez

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 - jeudi 26 septembre 2024