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La bataille de l’éducation

Un des sujets quasiment tabous de la présente campagne électorale est l’enjeu des langues officielles. Probablement qu’il s’agit d’un terrain au moins aussi miné que celui du niqab.
14 octobre 2015/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (32090)/Commentaires ()/
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Moins d'élèves dans les écoles fransaskoises

Moins d'élèves dans les écoles fransaskoises

Entrevue avec André Denis, président du Conseil scolaire fransaskois

REGINA - Depuis la rentrée, les écoles fransaskoises ont enregistré plusieurs dizaines d’inscrits en moins par rapport à l’an dernier. Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, se dit inquiet mais veut attendre d’en savoir plus.

14 octobre 2015/Auteur: Propos recueillis par Sébastien Németh/Nombre de vues (35608)/Commentaires ()/
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Le Collège Mathieu commence l’année en bonne santé

Le Collège Mathieu commence l’année en bonne santé

Des nouveautés dévoilées à l'Assemblée générale annuelle

GRAVELBOURG - Le Collège Mathieu a tenu, le 2 octobre dernier, son Assemblée générale à Gravelbourg. Les sujets d’ordre financier, la création de nouveaux partenariats et aussi de nouvelles techniques étaient à l’ordre du jour.

8 octobre 2015/Auteur: Gary Ouellette (EV)/Nombre de vues (27330)/Commentaires ()/
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Des parents chargent à nouveau le Conseil scolaire

Des parents chargent à nouveau le Conseil scolaire

REGINA - Moins de six semaines après une Assemblée générale extraordinaire plutôt houleuse, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) est de nouveau attaqué.

8 octobre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (29342)/Commentaires ()/
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Formation pour les animatrices de groupes de jeux

Formation pour les animatrices de groupes de jeux

SASKATOON - L’Association des parents fransaskois (APF) et le Collège Mathieu ont offert aux animatrices de groupes de jeux de toute la province une formation gratuite le samedi 26 septembre dans

1 octobre 2015/Auteur: Sandra Hassan Farah (EV)/Nombre de vues (25028)/Commentaires ()/
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Nouvelle classe portative livrée à l’école Boréale

Nouvelle classe portative livrée à l’école Boréale

Mardi 15 septembre, une classe portative a été livrée à l’école Boréale de Ponteix. Un équipement qui devrait apporter davantage de confort pour les élèves et les enseignants. 

24 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (38691)/Commentaires ()/
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Enseignement portatif

À l’école Boréale de Ponteix, on n’aura plus besoin d’étudier ou de travailler dans la cuisine. Une nouvelle classe portative vient d’arriver. 

24 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh/Nombre de vues (30969)/Commentaires ()/
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Les demandes de services sont en hausse, mais pas les budgets

Les demandes de services sont en hausse, mais pas les budgets

Rencontre avec Frédérique Baudemont, directrice de l'Association des parents fransaskois

SASKATOON - Arrivée à la direction de l’Association des parents fransaskois (APF) au début du mois, Frédérique Baudemont nous donne les orientations de l’organisme en cette nouvelle année scolaire qui commence pour les élèves et les parents.

17 septembre 2015/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (28016)/Commentaires ()/
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AGE du CSF: trois heures d'échanges difficiles

AGE du CSF: trois heures d'échanges difficiles

Très attendue, l’Assemblée générale extraordinaire du Conseil scolaire fransaskois (CSF) n’a pas répondu aux attentes. La réunion provoquée par un groupe de parents d’élèves, devait évoquer les questions sensibles des finances et de l’abandon des recours en justice.

3 septembre 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (37907)/Commentaires ()/
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Une Fransaskoise à la tête de l'école Père Mercure

Une Fransaskoise à la tête de l'école Père Mercure

NORTH BATTLEFORD - Julie Lemire, ancienne enseignante, prend les rênes de l’école Père Mercure, à North Battleford.

3 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (39396)/Commentaires ()/
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Luc Handfield, nouveau directeur adjoint de l’éducation au CÉF

Luc Handfield, nouveau directeur adjoint de l’éducation au CÉF

Un expert de l’éducation minoritaire rejoint le CEF

D’origine québécoise, Luc Handfield est le nouveau directeur adjoint de l’éducation au Conseil des écoles fransaskoises.
3 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (36609)/Commentaires ()/
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Système anglo, franco ou immersion?

Système anglo, franco ou immersion?

Alors que des centaines de familles sont en pleine rentrée des classes depuis mardi dernier, des parents francophones et anglophones ont choisi d’inscrire leurs enfants dans l’autre système linguistique. Témoignages.

3 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (36216)/Commentaires ()/
Thérapie de couple

Thérapie de couple

Réflexion autour de l'AGE du Conseil scolaire fransaskois

 Difficile d’entamer une rentrée scolaire après une Assemblée générale extraordinaire demandée par des parents en colère et inquiets.
3 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh/Nombre de vues (32531)/Commentaires ()/
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Fréquentation toujours en hausse à l’école Valois

Fréquentation toujours en hausse à l’école Valois

PRINCE ALBERT - Comme toutes les écoles de Prince Albert, la cloche de l’école Valois a retenti pour la première fois depuis 2 mois.

3 septembre 2015/Auteur: Sandra Hassan Farah (EV)/Nombre de vues (32562)/Commentaires ()/
La Cité universitaire francophone officiellement lancée

La Cité universitaire francophone officiellement lancée

REGINA - La Cité universitaire francophone (CUF) a été inaugurée le 1er septembre 2015 devant un parterre de personnalités issues de la communauté, du monde académique et politique. La nouvelle entité a pour mission de promouvoir l’enseignement en français.


2 septembre 2015/Auteur: Émilie Dessureault-Paquette (EV)/Nombre de vues (29885)/Commentaires ()/
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De la France à la Saskatchewan, une histoire familiale par-delà l’Atlantique

De la France à la Saskatchewan, une histoire familiale par-delà l’Atlantique

Auteur: Lucas Pilleri/22 octobre 2023/Catégories: Société, Histoire et patrimoine

Dans un voyage qui mêle les liens du sang à la découverte de la Saskatchewan, le généalogiste français David Albert-Brunet a fait la rencontre de ses cousins éloignés. Descendant de pionniers des Prairies, le passionné d’histoire espère ainsi enrichir une histoire familiale déjà bien riche.

Arrivés en Saskatchewan le 27 septembre, David Albert-Brunet et cinq autres membres de sa famille, tous originaires de la Vienne, une région de l’ouest de la France, ont réalisé un tour de la province, accueillis notamment à Fort Qu'Appelle chez l’un de leurs cousins canadiens.

Cette visite marquait la deuxième fois du généalogiste en terre canadienne, un choix dicté par sa quête continue d’alimenter ses recherches. « Je veux compléter l’histoire familiale, dit-il. C’est une histoire passionnante. »

Une histoire de famille

C’est en 1895 que le destin de la famille française Autet, les ancêtres de David Albert-Brunet, se mêle à celle de l’Ouest canadien.

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Une cousinade organisée en 2015 par l’Association des descendants de Charles dit Pierre Authé et Jeanne Bassereau a rassemblé plusieurs centaines de personnes. Crédits : Courtoisie de David Albert-Brunet

À cette époque, nombreux étaient les Français à partir à la conquête de la Nouvelle-France et de l’Ouest canadien, poussés par la Société d’immigration française de Montréal qui souhaitait faire opposition à la présence anglophone.

« Tout un réseau de monarchistes et catholiques français prêchait le départ de la France et l’installation dans ce jeune pays qu’était le Canada, vendu comme la Terre promise du cultivateur », écrit David Albert-Brunet dans son mémoire d’étude.

Le principal instigateur de ce réseau est alors le Français Auguste Bodard, secrétaire général de la Société d’immigration française, qui fonde le village de Domrémy, au nord-est de Saskatoon, en 1894.

Ainsi les Autet quittent leur petit village de Sammarçolles, dans la région de Poitiers et, après 13 jours de traversée, s’installent à Domrémy, attirés par « les promesses mirifiques d’obtenir des terres », note le descendant.

Ce sont 64 hectares, précisément, que les Français obtiennent. Le tout, « en échange de 10 dollars dans le cadre de la loi sur les homesteads ».

Un changement de vie considérable pour ceux qui possédaient seulement 1,93 hectare dans leur village d’origine. « Rien d’étonnant donc que la famille soit partie à l’autre bout du monde ! », commente le généalogiste.

Après quelques années difficiles, la famille finit par faire fortune. « Ils avaient une ferme agricole, la grand-mère avait ouvert son atelier de couture, le fils Arthur avait ouvert son entreprise de forgeron, sa femme était cuisinière, ils faisaient aussi de la maçonnerie, du travail dans les chemins de fer… Ils n’ont pas beaucoup chômé ! », souligne David Albert-Brunet.

Connaître ses racines

L’homme de 41 ans, généalogiste professionnel, documentaliste et archiviste, est en train de constituer le grand livre de sa famille, un document qu’il envisage de présenter comme thèse universitaire, peut-être à l'Université de Regina.

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David Albert-Brunet (en blanc, au premier plan) et des membres de sa famille ont visité les locaux de la Cité universitaire francophone de Regina. Crédits : Courtoisie de David Albert-Brunet

D’ailleurs, lors de son séjour, David Albert-Brunet en a profité pour visiter les locaux de la Cité universitaire francophone à Regina, où il a été reçu par la doyenne associée Sophie Gaudet et le professeur d’histoire Michael Poplyansky.

« Ils voulaient savoir dans quel contexte on venait en Saskatchewan. Je n’ai parlé à peine qu’une heure, ce qui est rare me connaissant ! »

Intéressé, Michael Poplyansky a même sollicité une présentation vidéo pour sa classe sur la migration des Poitevins au Canada. « Il m’a dit que la présentation devait durer une heure, mais je sais déjà que je vais dépasser ! Il y a tellement de choses à dire ! »

Si le Français est intarissable sur le sujet, c’est qu’il a entrepris des recherches depuis son plus jeune âge. Ainsi sa visite dans les Prairies concrétise-t-elle un rêve nourri depuis des décennies.

« J’ai l’impression d’être dans un nuage, dit-il. Depuis ma tendre enfance, j’ai l’idée de cette province de la Saskatchewan, j’ai commencé des recherches à l’âge de 10 ans et j’espérais y aller un jour. À cet âge, quand on vous annonce que vous avez de la famille au Canada, c’est impressionnant ! »

Se retrouver

Pour documenter ses recherches, le passionné a créé une association familiale en France, l’Association des descendants de Charles dit Pierre Authé (1809-1871) et Jeanne Bassereau (1810-1871) : de la France vers le Nouveau Monde, une organisation qui a joué un rôle central dans les retrouvailles entre cousins des deux côtés de l'Atlantique.

Petit à petit, grâce aussi aux médias sociaux, le réseau familial s’est élargi, rassemblant plusieurs centaines de cousins.

« Ça a donné envie à beaucoup de partir au Canada, précise David Albert-Brunet. Au début, une cinquantaine de personnes étaient intéressées, et je me suis dit ‘mon Dieu, on va avoir du mal !’ Mais finalement, on était 16 lors de notre premier voyage en 2013, ce qui était déjà difficile à organiser. »

Une riche visite

Le voyage du groupe en Saskatchewan ne s’est pas limité aux réunions familiales. Ponctué aussi de visites culturelles, il a permis de mieux connaître la réalité de ces descendants qui, au fil des années, ont évolué en milieu minoritaire, voyant peu à peu la langue de Molière disparaître au profit de celle de Shakespeare.

« Je suis content de voir que certains descendants se remettent à la langue maternelle du français. Quand j’ai lancé l’association familiale, l’idée était aussi qu’on puisse progresser dans la langue de l’autre entre cousins », indique celui qui se débrouille très bien en anglais.

Pour autant, les descendants saskatchewanais ne sont pas nécessairement au courant de cette riche histoire familiale.

« C’est un peu moi qui leur apprends, reconnaît le documentaliste. Les anciennes générations connaissaient l’histoire, mais il faut le faire découvrir aux nouvelles générations. »

Ce rôle de passeur, le généalogiste l’endosse avec plaisir. « Pour faire de l’histoire, il faut savoir comment vivaient les gens et il faut travailler sur le fond de la vie d’une famille, comprendre la réalité des faits et pas seulement une conception intellectualisée de l’histoire », avance-t-il.

Et de conclure : « Les universitaires en France méprisent souvent la généalogie. À tort, car elle peut régler beaucoup de problèmes de recherche historique. »

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Lucas Pilleri

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 - samedi 23 novembre 2024