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Éducation: 25 ans de l’arrêt Mahé

Éducation: 25 ans de l’arrêt Mahé

Le droit scolaire continue son chemin au Canada français

L’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés de 1982 comprenait-il la gouvernance des établissements d’enseignement? Des parents francophones d’Edmonton ont pris les devants et gagné en Cour suprême en 1990. Une jurisprudence était fondée. Celle de l’arrêt Mahé.

22 octobre 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (28612)/Commentaires ()/
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L'Omnium de volleyball réunit près de 500 jeunes du CÉF

L'Omnium de volleyball réunit près de 500 jeunes du CÉF

SASKATOON - Les 8 et 9 octobre derniers, environ 480 jeunes des écoles secondaires fransaskoises ont participé à l’Omnium de volleyball organisé au Centre de soccer Henk Ruys de Saskatoon par le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). L’une des rares occasions pour les jeunes de toute la province de se retrouver chaque année.

14 octobre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (36474)/Commentaires ()/
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La bataille de l’éducation

Un des sujets quasiment tabous de la présente campagne électorale est l’enjeu des langues officielles. Probablement qu’il s’agit d’un terrain au moins aussi miné que celui du niqab.
14 octobre 2015/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (32430)/Commentaires ()/
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Moins d'élèves dans les écoles fransaskoises

Moins d'élèves dans les écoles fransaskoises

Entrevue avec André Denis, président du Conseil scolaire fransaskois

REGINA - Depuis la rentrée, les écoles fransaskoises ont enregistré plusieurs dizaines d’inscrits en moins par rapport à l’an dernier. Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, se dit inquiet mais veut attendre d’en savoir plus.

14 octobre 2015/Auteur: Propos recueillis par Sébastien Németh/Nombre de vues (36009)/Commentaires ()/
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Le Collège Mathieu commence l’année en bonne santé

Le Collège Mathieu commence l’année en bonne santé

Des nouveautés dévoilées à l'Assemblée générale annuelle

GRAVELBOURG - Le Collège Mathieu a tenu, le 2 octobre dernier, son Assemblée générale à Gravelbourg. Les sujets d’ordre financier, la création de nouveaux partenariats et aussi de nouvelles techniques étaient à l’ordre du jour.

8 octobre 2015/Auteur: Gary Ouellette (EV)/Nombre de vues (27732)/Commentaires ()/
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Des parents chargent à nouveau le Conseil scolaire

Des parents chargent à nouveau le Conseil scolaire

REGINA - Moins de six semaines après une Assemblée générale extraordinaire plutôt houleuse, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) est de nouveau attaqué.

8 octobre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (29679)/Commentaires ()/
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Formation pour les animatrices de groupes de jeux

Formation pour les animatrices de groupes de jeux

SASKATOON - L’Association des parents fransaskois (APF) et le Collège Mathieu ont offert aux animatrices de groupes de jeux de toute la province une formation gratuite le samedi 26 septembre dans

1 octobre 2015/Auteur: Sandra Hassan Farah (EV)/Nombre de vues (25494)/Commentaires ()/
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Nouvelle classe portative livrée à l’école Boréale

Nouvelle classe portative livrée à l’école Boréale

Mardi 15 septembre, une classe portative a été livrée à l’école Boréale de Ponteix. Un équipement qui devrait apporter davantage de confort pour les élèves et les enseignants. 

24 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (39136)/Commentaires ()/
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Enseignement portatif

À l’école Boréale de Ponteix, on n’aura plus besoin d’étudier ou de travailler dans la cuisine. Une nouvelle classe portative vient d’arriver. 

24 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh/Nombre de vues (31301)/Commentaires ()/
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Les demandes de services sont en hausse, mais pas les budgets

Les demandes de services sont en hausse, mais pas les budgets

Rencontre avec Frédérique Baudemont, directrice de l'Association des parents fransaskois

SASKATOON - Arrivée à la direction de l’Association des parents fransaskois (APF) au début du mois, Frédérique Baudemont nous donne les orientations de l’organisme en cette nouvelle année scolaire qui commence pour les élèves et les parents.

17 septembre 2015/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (28392)/Commentaires ()/
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AGE du CSF: trois heures d'échanges difficiles

AGE du CSF: trois heures d'échanges difficiles

Très attendue, l’Assemblée générale extraordinaire du Conseil scolaire fransaskois (CSF) n’a pas répondu aux attentes. La réunion provoquée par un groupe de parents d’élèves, devait évoquer les questions sensibles des finances et de l’abandon des recours en justice.

3 septembre 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (38384)/Commentaires ()/
Balises: CSF-AGE 2015
Une Fransaskoise à la tête de l'école Père Mercure

Une Fransaskoise à la tête de l'école Père Mercure

NORTH BATTLEFORD - Julie Lemire, ancienne enseignante, prend les rênes de l’école Père Mercure, à North Battleford.

3 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (40212)/Commentaires ()/
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Luc Handfield, nouveau directeur adjoint de l’éducation au CÉF

Luc Handfield, nouveau directeur adjoint de l’éducation au CÉF

Un expert de l’éducation minoritaire rejoint le CEF

D’origine québécoise, Luc Handfield est le nouveau directeur adjoint de l’éducation au Conseil des écoles fransaskoises.
3 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (36901)/Commentaires ()/
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Système anglo, franco ou immersion?

Système anglo, franco ou immersion?

Alors que des centaines de familles sont en pleine rentrée des classes depuis mardi dernier, des parents francophones et anglophones ont choisi d’inscrire leurs enfants dans l’autre système linguistique. Témoignages.

3 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (36945)/Commentaires ()/
Thérapie de couple

Thérapie de couple

Réflexion autour de l'AGE du Conseil scolaire fransaskois

 Difficile d’entamer une rentrée scolaire après une Assemblée générale extraordinaire demandée par des parents en colère et inquiets.
3 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh/Nombre de vues (32943)/Commentaires ()/
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Parler ou ne pas parler de Denise Bombardier?

Le passage de Denise Bombardier à l’émission Tout le monde en parle a enflammé les réseaux sociaux

Auteur: L'Eau vive et Andréanne Apablaza (Francopresse)/10 octobre 2019/Catégories: Société, Francophonie

Denise Bombardier sur le plateau de Tout le monde en parle, le 6 octobre 2019

Denise Bombardier sur le plateau de Tout le monde en parle, le 6 octobre 2019

Photo : Capture d’écran, émission Tout le monde en parle
Au lendemain du passage de Denise Bombardier à l’émission Tout le monde en parle (TLMP), le 6 octobre 2019, les réseaux sociaux à travers le pays se sont enflammés. Face aux propos de l’écrivaine et à son documentaire Denise au pays des francos, des francophones en milieu minoritaire choisissent de se tenir loin du débat.

Dimanche soir, les francophones hors Québec étaient à nouveau en colère. Presque autant qu’il y a un an, la première fois que l’écrivaine a fait le commentaire incendiaire que les communautés francophones avaient à peu près toutes disparues à travers le pays. Au cours de son plus récent passage à TLMP elle a salué le courage des francophones minoritaires, mais est restée sur ses positions que c'est une communauté qui disparait lentement. Mais ses propos qui ont le plus choqué se rapportaient à la qualité du français parlé par les gens qu'elle a rencontrés dans le cadre du tournage du documentaire. "« Le gossage, c’est de parler une langue qui est à peu près inintelligible pour nous, et de dire : le français qu’on parle, c’est ça pour nous autres, et l’Académie française, les dictionnaires, on s’en… Voyez-vous ?» a-t-elle déclaré.

En parlant de la franco-ontarienne Caroline Gélineault, qui apparait dans le reportage, madame Bombardier a dit «si elle croit que la langue qu’elle doit parler, c’est la langue dans laquelle elle m’a parlé, et bien, c’est bien dommage pour elle, il n’y a pas d’avenir pour elle, qu’elle passe tout de suite à l’anglais (…) Nous ne sommes pas une arithmétique de gens qui parlent des langues différentes, la langue nous relie. » 

Cette fois, certains francophones choisissent d’ignorer Mme Bombardier et son documentaire Denise au pays des francos. C’est le cas de l’avocat spécialisé en droits linguistiques au Nouveau-Brunswick Michel Doucet. Il n’a pas regardé le documentaire, le jugeant «superflu» et «inutile».

«Ce que pense Mme Bombardier de la francophonie ou de quoi que ce soit, moi ça m’importe peu, admet-il. Je ne crois pas qu’elle est suffisamment importante dans notre développement et dans nos dossiers pour qu’on s’y attarde aussi longuement.»

Dans son documentaire, l’écrivaine raconte sa visite chez des francophones du Manitoba, de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick. Ces rencontres n’ont pas changé sa position sur la francophonie en milieu minoritaire : elles sont vouées à la disparition.

Michel Doucet estime que les francophones auraient dû ignorer les commentaires de Mme Bombardier dès sa première apparition à Tout le monde en parle. «Je crois que c’est de lui donner une importance qu’elle ne mérite pas et qui, à mon avis, n’apporte rien aux communautés francophones à l’extérieur du Québec.»

Parmi ceux et celles qui refusent de visionner le film, on compte aussi la politologue et professeure à l’Université Laurentienne Aurélie Lacassagne. Elle estime que Denise Bombardier a été réinvitée à commenter le dossier de la francophonie en situation minoritaire seulement parce qu’on lui a porté beaucoup d’attention. «Elle n’existe que parce qu’on parle d’elle. Elle n’est rien, ne représente rien sauf un puits sans fond de méchanceté, bêtise et ignorance», dénonce la professeure.

«Il faut en parler»

Alors que certaines personnes, comme Aurélie Lacassagne, souhaitent qu’on cesse de parler de «ce sinistre personnage», d’autres estiment que Mme Bombardier doit être dénoncée.

«On n’a pas besoin de se faire insulter une énième fois en écoutant un documentaire sur la télé publique, je comprends ça, admet le politologue de l’Université Simon Fraser Rémi Léger. Mais de l’autre bord, je me dis : il faut qu’il y ait des gens qui réagissent, il faut qu’il y ait des gens qui dénoncent.»

Selon Rémi Léger, au cœur du problème se trouvent les choix éditoriaux du diffuseur public. «Radio-Canada, la télé publique payée par les fonds publics, qui devrait être là pour présenter les perspectives équilibrées, sert à Mme Bombardier des occasions en or de mettre de l’avant sa vision des choses, dénote le professeur. Et les francophones à l’extérieur du Québec n’ont pas le droit de réplique, ou s’ils en ont un, ce ne sont pas du tout les mêmes occasions en or.»

Cette opinion est d’ailleurs partagée par de nombreux organismes qui ont rapidement dénoncé le manque d’équilibre dont fait preuve, selon eux, l’émission québécoise.

Pour l'ancienne présidente de la Fédération des communautés francophones et acadiennes, Marie-France Kenny, madame Bombardier a fait preuve d'arrogance et d'un manque de respect flagrant. Sur sa page Facebook elle a écrit: «une vraie grande dame, aurait eu l'humilité d'avouer qu'elle ne nous connais pas. Mais pas vous, vous détenez la vérité absolue. Comment osez-vous corriger un mot lors d'une discussion intéressante avec un jeune homme. Quelqu'un avait quelque chose de plus intéressant à dire que vous et plutôt que de l'écouter, vous l'interrompez pour le corriger. Voilà bien la preuve que vous n'écoutiez pas ce qu'il vous disait et que vous cherchiez des poux.  À cause de gens comme vous qui se moquent d'un mot mal utilisé, nos jeunes souffrent d'insécurité linguistique. Vous voudriez que les francophones de partout soient traités aussi bien que les anglais du Québec? Faudrait peut-être commencer par nous traiter mieux vous même et non pas comme des citoyens de seconde classe.»

«Pour les francos du N.-B., donner une tribune à Denise Bombardier, payée à même le dernier public, pour qu’elle vienne “en région” mépriser notre réalité, tout en profitant de l’occasion pour multiplier ses interventions sur des émissions comme Tout le monde en parle, c’est carrément honteux», a écrit sur Twitter la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB).

«Tellement dommage qu’on parle de nous, sans nous!», a déploré la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF) sur la même plateforme.

L’avocat Michel Doucet concède un point à Denise Bombardier. «C’est vrai qu’il faut donner de l’attention au français partout, que ce soit au Québec que ce soit en Acadie».

Il estime qu’il importe de faire comprendre la réalité des francophones en milieu minoritaires aux Québécois. «Mais je ne crois pas que Mme Bombardier est le médium par lequel on devrait passer», conclut-il.

Mercredi, l’émission Tout le monde en parle a annoncé que trois des intervenantes du documentaire Denise au pays des francos feront partie de l’émission le dimanche 13 octobre.

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Francopresse

L'Eau vive et Andréanne Apablaza (Francopresse)

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 - samedi 28 décembre 2024