Skip Navigation
Fonds l'Eau vive banniere
Gerer un OSBL : ça s’apprend !

Gerer un OSBL : ça s’apprend !

Parfois, un cours 101 sur la gestion d’un OSBL est de mise.

15 mars 2017/Auteur: André Magny (Francopresse)/Nombre de vues (31028)/Commentaires ()/
Balises:
L’apprentissage de la propreté : entre stress, joie et patience

L’apprentissage de la propreté : entre stress, joie et patience

Les premiers mois de l’arrivée de notre bébé nous transportent de joie. Puis, arrive le temps fatidique de cet apprentissage qui nous semble insurmontable : la propreté !

12 mars 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (42907)/Commentaires ()/
Balises:
Quel avenir pour le couvent Jésus-Marie?

Quel avenir pour le couvent Jésus-Marie?

Gravelbourg se mobilise pour sauver un joyau de notre patrimoine

GRAVELBOURG - L’avenir de l’édifice se joue en ce moment.  Est-ce que ce monument à un pan de l’histoire fransaskoise ne survivra qu’en photos?  

7 mars 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (29878)/Commentaires ()/
Balises:
Hommage à Monique Rousseau 1960-2017

Hommage à Monique Rousseau 1960-2017

Décès de la première enseignante de l’École canadienne-française de Saskatoon

SASKATOON - Le 5 février dernier, des centaines de personnes se sont rendues au pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon pour rendre hommage à Monique Rousseau, la première enseignante de l’école, décédée le 20 janvier 2017. 
1 mars 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (36493)/Commentaires ()/
« Maman, quand est-ce qu’on arrive? »

« Maman, quand est-ce qu’on arrive? »

Voyager avec un enfant

Voyager en voiture, en avion ou en train pour un long trajet représente toujours un défi pour les parents. 
2 février 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (43919)/Commentaires ()/
Balises:
Programme de sciences infirmières en français à Regina dès 2018

Programme de sciences infirmières en français à Regina dès 2018

La signature d’un protocole d’entente entre la Faculté de sciences infirmières de l’Université de Regina et La Cité universitaire francophone a eu lieu le 9 décembre 2016. Ce protocole vise à offrir un programme postsecondaire bilingue en sciences infirmières dès 2018. 

21 janvier 2017/Auteur: La Cité universitaire francophone/Nombre de vues (36845)/Commentaires ()/
Balises:
Des graphistes en herbe à l’École Valois

Des graphistes en herbe à l’École Valois

La classe de la 3e année de l'École Valois a conçu une affiche pour la pièce de théâtre Par amitié. Selon leur enseignante, madame Nathalie Beaulieu, "la classe a eu beaucoup de plaisir à concevoir des affiches pour la pièce de théâtre. Cela correspondait à mon programme d'étude de faire une affiche en utilisant le titre d'une pièce où d'un livre. Quel beau travail ont fait les élèves."

2 janvier 2017/Auteur: ENDV/Nombre de vues (43553)/Commentaires ()/
Balises:
Jour du Souvenir aux écoles Beau Soleil et Mathieu de Gravelbourg

Jour du Souvenir aux écoles Beau Soleil et Mathieu de Gravelbourg

GRAVELBOURG - C’est le 9 novembre dernier que les jeunes des écoles Beau Soleil et Mathieu de Gravelbourg, le personnel des deux institutions scolaires et des membres de la communauté fransaskoise se sont donné rendez-vous pour la célébration du Jour du Souvenir sous le thème « Nous nous souviendrons ».

2 décembre 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (35616)/Commentaires ()/
Article 23 : Un autre faux départ pour le préscolaire?

Article 23 : Un autre faux départ pour le préscolaire?

Il y a dix ans, la Table nationale en petite enfance devait faire des choix critiques. Ses membres ont décidé de continuer à se réseauter et à développer des modèles de lieux de service pour stimuler un mouvement national. Et ils ont écarté la stratégie juridique, qui aurait consisté à monter une cause solide quelque part au pays.

24 novembre 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (46455)/Commentaires ()/
Rencontre avec la nouvelle présidente du CSF

Rencontre avec la nouvelle présidente du CSF

"Je veux aider la communauté à guérir"

 

Christiane Guérette a été élue pour représenter le district de Saskatoon au sein du Conseil scolaire fransaskois (CSF) lors des élections scolaires du 26 octobre 2016. Elle a été choisie par une majorité de conseillers pour occuper la présidence du CSF succédant ainsi à Alpha Barry. L’Eau vive l’a rencontrée.


 

24 novembre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (35296)/Commentaires ()/
Balises:
Créer une relation complice avec son enfant

Créer une relation complice avec son enfant

Comment bâtir un lien durable

« Allez mon chéri, range vite tes affaires, prends ton goûter, relaxe-toi 5 minutes et fais tes devoirs. Puis prépare-toi, nous partons à ton entraînement de soccer. » Cette routine quasi quotidienne durant la semaine est commune dans bien des foyers.

23 novembre 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (49112)/Commentaires ()/
Balises:
Le devoir des écoles sans ressources

Le devoir des écoles sans ressources

Il faut enseigner la langue et la culture en même temps

« Il faut enseigner la langue et la culture en même temps. Si on ne le fait pas, on est voué à disparaître. »

21 novembre 2016/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (35833)/Commentaires ()/
Inauguration de la nouvelle École Gravelbourg School

Inauguration de la nouvelle École Gravelbourg School

Mardi le 18 octobre 2016 avait lieu l’inauguration de l’École Gravelbourg School à Gravelbourg.
4 novembre 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (35249)/Commentaires ()/
Balises:
L'École Beau Soleil fête ses 25 ans au son de On n'est pas des cowgirls

L'École Beau Soleil fête ses 25 ans au son de On n'est pas des cowgirls

Un bon spectacle pour un anniversaire d'importance

GRAVELBOURG -  La communauté fransaskoise de Gravelbourg a célébré le 25ième anniversaire de l’École Beau Soleil, qui a vu le jour en 1990 au Centre culturel Maillard.

30 octobre 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (34305)/Commentaires ()/
Balises:
Méditer à l’école

Méditer à l’école

Pour être en paix avec soi et avec les autres

Pourquoi amener la pratique de la méditation dans nos écoles? Parce qu'elle donne la possibilité de s’entraîner à ressentir ce qu’on est en train de vivre de façon concrète. Elle donne aux élèves la force mentale de pauser, ressentir, et stabiliser leur attention sur ce qu’ils-elles vivent
29 octobre 2016/Auteur: Frédéric Dupré et Céline Martin/Nombre de vues (33708)/Commentaires ()/
Balises:
RSS
Première1011121315171819Dernière

Les besoins en et soins infirmiers la bilingues toujours criants en Saskatchewan

Auteur: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/2 mai 2022/Catégories: Initiavive de journalisme local - APF, Cité universitaire francophone, Collège Mathieu, RSFS - Réseau santé en français en Saskatchewan, Société, Santé

Alors que la cérémonie de remise des diplômes de la première cohorte du programme bilingue de sciences infirmières de La Cité universitaire francophone de Regina a eu lieu le 7 avril dernier, le nombre de praticiens capables de prodiguer des soins en français dans la province semble toujours insuffisant.

Du côté du Collège Mathieu, la deuxième finissante du programme bilingue de soins infirmiers auxiliaires sera diplômée dans un mois. Elle viendra ainsi s’ajouter aux trois nouvelles infirmières formées à La Cité universitaire de Regina.

Infirmière et professeure adjointe au programme bilingue en sciences infirmières de l’Université de Regina, Léonie Mvumbi Mambu prend bien la mesure du manque à combler en matière de soins infirmiers en français dans la province.

Léonie Mvumbi Mambu
Léonie Mvumbi Mambu, professeure au département des sciences infirmières de l’Université de Regina
Crédit : Courtoisie

Des besoins généralisés

Cette dernière a eu la chance de sillonner ces dernières années les communautés francophones lors d’un projet de recherche avec l'Université de Regina  . « Il y a de très grands besoins en matière d’infirmiers francophones, surtout pour les personnes âgées qui ne s’expriment qu’en français », souligne-t-elle.

Le constat est partagé du côté du Collège Mathieu qui offre l’unique programme bilingue de soins infirmiers auxiliaires dans la province, conjointement avec Saskatchewan Polytechnic. « Nos professeurs nous mentionnent qu’il y a un immense besoin de ce côté », renchérit Mamadou Baldé, coordonnateur des programmes de santé au Collège Mathieu.

Ces besoins diffèrent d’une région à l’autre, explique Léonie Mvumbi Mambu : « Dans les communautés rurales, il n’y a presque pas de service, c’est là où les besoins sont les plus criants. Les membres des communautés ont des moyennes d’âge plus élevées et ont parfois de la difficulté à parler en anglais avec les professionnels anglophones. »

Former la relève

Le Collège Mathieu a décidé fin mars de déménager son programme de soins infirmiers auxiliaires bilingues de Gravelbourg à Regina. Selon Mamadou Baldé, l’établissement espère ainsi recruter plus de monde. « C’est un commentaire qui revient souvent de la part des élèves : Gravelbourg est loin de leur maison. En étant à Regina, on se rapproche de la clientèle. »

Toujours selon le coordonnateur, le Collège Mathieu voudrait former 14 professionnels par an, un objectif loin d’être rempli. « Le Collège travaille très fort pour assurer des ressources bilingues en santé dans un futur proche », assure le responsable qui prend pour exemple les efforts de sensibilisation déployés auprès des potentiels candidats.

Les programmes du Collège Mathieu et de La Cité universitaire se veulent complémentaires selon leurs deux responsables. « Le programme du Collège Mathieu est sur deux ans et nous espérons que les étudiants feront par la suite le pont pour venir compléter le baccalauréat à La Cité », commente Léonie Mvumbi Mambu.

Tout comme le Collège Mathieu, La Cité vise la formation de 7 étudiants par cohorte, soit 14 chaque année. « Notre première cohorte comportait 7 étudiants au début et nous avons eu 3 finissantes, remarque l’enseignante, nous allons donc augmenter le nombre d’admissions pour les cohortes à venir. De plus, nous prendrons maintenant tous les étudiants qui satisferont les critères de sélection. »

Le droit d’être soigné en français

Le fait de ne pas pouvoir être soigné dans sa langue première peut avoir des effets dévastateurs sur un patient, avertit Léonie Mvumbi Mambu. « Le manque de compréhension entre un patient et un professionnel de santé engendre de gros problèmes, des frustrations, et peut conduire à des erreurs de diagnostic. »

Selon le Réseau Santé en français de la Saskatchewan, les aînés fransaskois, qui constituent 60 % de la population francophone, se retrouvent souvent dans une situation où ils doivent utiliser le français.

En outre, en raison de la barrière de la langue, le quart des nouveaux arrivants francophones dans la province n'ont pas de médecin de famille et évitent de consulter, tant il leur est difficile d'expliquer leurs problèmes à un médecin anglophone.

En ce sens, Léonie Mvumbi Mambu affirme qu’une demande a été faite auprès de l’Autorité de la santé de la Saskatchewan pour que le choix de la langue apparaisse sur le formulaire d’admission du patient.

« La réponse a été qu’ils ne sont pas encore prêts à offrir ce service avec les conséquences que cela pourrait engendrer. Ils sont au courant des besoins mais n’ont pas les ressources », déplore l’infirmière.

La praticienne croit tout de même qu’il serait possible de s’adapter avec l’aide d’interprètes ou bien de collègues bilingues. Elle souhaiterait aussi que les professionnels de la santé bilingues arborent un badge qui les identifie.

En réponse aux questions de l’Eau vive, l’Autorité de la santé de la Saskatchewan déclare avoir reçu un financement de trois ans de la part de Santé Canada afin de promouvoir l’offre active de services de santé en français dans le cadre du Plan d’action pour les langues officielles 2018-2023.

En outre, depuis 2021, une formation en ligne sur l’offre active en français est offerte aux travailleurs de la santé et aux étudiants de la Saskatchewan. Actuellement, 41 personnes se seraient inscrites à cette formation.

« Il y a somme toute un pas vers la bonne direction », juge Léonie Mvumbi Mambu, qui n’était pas au courant de l’initiative de l’Autorité de la santé. « À la mise en place de l’option bilingue de La Cité universitaire francophone en 2017, le site du gouvernement de la Saskatchewan présentait à peine quelques informations en français et, avec la pandémie, il y a eu des efforts pour traduire davantage d’informations », remarque-t-elle.

« Il y a encore des efforts à faire, ajoute l’infirmière. J’aimerais que le gouvernement puisse s’approprier le programme bilingue, accorder des sièges et soutenir le budget. » Et d’ajouter : « En attendant, promouvoir l’offre active et exprimer ses besoins dans le réseau de la santé sont de bons moyens pour soutenir les efforts communautaires et gouvernementaux. »

Imprimer

Nombre de vues (6680)/Commentaires (0)

Marie-Lou Bernatchez

Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse

Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

 - samedi 23 novembre 2024