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Les élèves de Mgr de Laval à l’école du recyclage

Les élèves de Mgr de Laval à l’école du recyclage

Visite des élèves de Mgr de Laval aux installations de recyclage de Regina.

6 mars 2014/Auteur: Luc Bengono/Nombre de vues (30628)/Commentaires ()/
Symposium des 2014 de l’Association des parents fransaskois

Symposium des 2014 de l’Association des parents fransaskois

Toutes les familles étaient invitées au Pavillon Gustave Dubois, ce samedi 1er mars, pour échanger sur des thématiques liées au bien-être et à la sécurité des petits comme des grands. 

6 mars 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (25245)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Balises: parents

Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

27 février 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (37197)/Commentaires ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

20 février 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27318)/Commentaires ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

20 février 2014/Auteur: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Nombre de vues (41249)/Commentaires ()/
Balises: FormationCCS
Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

30 janvier 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (23009)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

12 avril 2001/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (22263)/Commentaires ()/
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Les besoins en et soins infirmiers la bilingues toujours criants en Saskatchewan

Auteur: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/2 mai 2022/Catégories: Initiavive de journalisme local - APF, Cité universitaire francophone, Collège Mathieu, RSFS - Réseau santé en français en Saskatchewan, Société, Santé

Alors que la cérémonie de remise des diplômes de la première cohorte du programme bilingue de sciences infirmières de La Cité universitaire francophone de Regina a eu lieu le 7 avril dernier, le nombre de praticiens capables de prodiguer des soins en français dans la province semble toujours insuffisant.

Du côté du Collège Mathieu, la deuxième finissante du programme bilingue de soins infirmiers auxiliaires sera diplômée dans un mois. Elle viendra ainsi s’ajouter aux trois nouvelles infirmières formées à La Cité universitaire de Regina.

Infirmière et professeure adjointe au programme bilingue en sciences infirmières de l’Université de Regina, Léonie Mvumbi Mambu prend bien la mesure du manque à combler en matière de soins infirmiers en français dans la province.

Léonie Mvumbi Mambu
Léonie Mvumbi Mambu, professeure au département des sciences infirmières de l’Université de Regina
Crédit : Courtoisie

Des besoins généralisés

Cette dernière a eu la chance de sillonner ces dernières années les communautés francophones lors d’un projet de recherche avec l'Université de Regina  . « Il y a de très grands besoins en matière d’infirmiers francophones, surtout pour les personnes âgées qui ne s’expriment qu’en français », souligne-t-elle.

Le constat est partagé du côté du Collège Mathieu qui offre l’unique programme bilingue de soins infirmiers auxiliaires dans la province, conjointement avec Saskatchewan Polytechnic. « Nos professeurs nous mentionnent qu’il y a un immense besoin de ce côté », renchérit Mamadou Baldé, coordonnateur des programmes de santé au Collège Mathieu.

Ces besoins diffèrent d’une région à l’autre, explique Léonie Mvumbi Mambu : « Dans les communautés rurales, il n’y a presque pas de service, c’est là où les besoins sont les plus criants. Les membres des communautés ont des moyennes d’âge plus élevées et ont parfois de la difficulté à parler en anglais avec les professionnels anglophones. »

Former la relève

Le Collège Mathieu a décidé fin mars de déménager son programme de soins infirmiers auxiliaires bilingues de Gravelbourg à Regina. Selon Mamadou Baldé, l’établissement espère ainsi recruter plus de monde. « C’est un commentaire qui revient souvent de la part des élèves : Gravelbourg est loin de leur maison. En étant à Regina, on se rapproche de la clientèle. »

Toujours selon le coordonnateur, le Collège Mathieu voudrait former 14 professionnels par an, un objectif loin d’être rempli. « Le Collège travaille très fort pour assurer des ressources bilingues en santé dans un futur proche », assure le responsable qui prend pour exemple les efforts de sensibilisation déployés auprès des potentiels candidats.

Les programmes du Collège Mathieu et de La Cité universitaire se veulent complémentaires selon leurs deux responsables. « Le programme du Collège Mathieu est sur deux ans et nous espérons que les étudiants feront par la suite le pont pour venir compléter le baccalauréat à La Cité », commente Léonie Mvumbi Mambu.

Tout comme le Collège Mathieu, La Cité vise la formation de 7 étudiants par cohorte, soit 14 chaque année. « Notre première cohorte comportait 7 étudiants au début et nous avons eu 3 finissantes, remarque l’enseignante, nous allons donc augmenter le nombre d’admissions pour les cohortes à venir. De plus, nous prendrons maintenant tous les étudiants qui satisferont les critères de sélection. »

Le droit d’être soigné en français

Le fait de ne pas pouvoir être soigné dans sa langue première peut avoir des effets dévastateurs sur un patient, avertit Léonie Mvumbi Mambu. « Le manque de compréhension entre un patient et un professionnel de santé engendre de gros problèmes, des frustrations, et peut conduire à des erreurs de diagnostic. »

Selon le Réseau Santé en français de la Saskatchewan, les aînés fransaskois, qui constituent 60 % de la population francophone, se retrouvent souvent dans une situation où ils doivent utiliser le français.

En outre, en raison de la barrière de la langue, le quart des nouveaux arrivants francophones dans la province n'ont pas de médecin de famille et évitent de consulter, tant il leur est difficile d'expliquer leurs problèmes à un médecin anglophone.

En ce sens, Léonie Mvumbi Mambu affirme qu’une demande a été faite auprès de l’Autorité de la santé de la Saskatchewan pour que le choix de la langue apparaisse sur le formulaire d’admission du patient.

« La réponse a été qu’ils ne sont pas encore prêts à offrir ce service avec les conséquences que cela pourrait engendrer. Ils sont au courant des besoins mais n’ont pas les ressources », déplore l’infirmière.

La praticienne croit tout de même qu’il serait possible de s’adapter avec l’aide d’interprètes ou bien de collègues bilingues. Elle souhaiterait aussi que les professionnels de la santé bilingues arborent un badge qui les identifie.

En réponse aux questions de l’Eau vive, l’Autorité de la santé de la Saskatchewan déclare avoir reçu un financement de trois ans de la part de Santé Canada afin de promouvoir l’offre active de services de santé en français dans le cadre du Plan d’action pour les langues officielles 2018-2023.

En outre, depuis 2021, une formation en ligne sur l’offre active en français est offerte aux travailleurs de la santé et aux étudiants de la Saskatchewan. Actuellement, 41 personnes se seraient inscrites à cette formation.

« Il y a somme toute un pas vers la bonne direction », juge Léonie Mvumbi Mambu, qui n’était pas au courant de l’initiative de l’Autorité de la santé. « À la mise en place de l’option bilingue de La Cité universitaire francophone en 2017, le site du gouvernement de la Saskatchewan présentait à peine quelques informations en français et, avec la pandémie, il y a eu des efforts pour traduire davantage d’informations », remarque-t-elle.

« Il y a encore des efforts à faire, ajoute l’infirmière. J’aimerais que le gouvernement puisse s’approprier le programme bilingue, accorder des sièges et soutenir le budget. » Et d’ajouter : « En attendant, promouvoir l’offre active et exprimer ses besoins dans le réseau de la santé sont de bons moyens pour soutenir les efforts communautaires et gouvernementaux. »

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Marie-Lou Bernatchez

Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse

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 - mercredi 25 décembre 2024