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Deux enseignantes de la Saskatchewan reçoivent le Prix d’histoire
 du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement

Deux enseignantes de la Saskatchewan reçoivent le Prix d’histoire
 du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement

Le 22 novembre 2017, à Rideau Hall, les enseignantes saskatchewannaises Naomi Fortier-Fréçon et Leia Laing ont reçu le Prix d’histoire du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement 2017

7 décembre 2017/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (31411)/Commentaires ()/
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Les conseillers scolaires à la rencontre des aspirants chefs

Les conseillers scolaires à la rencontre des aspirants chefs

Les conseillers scolaires fransaskois ont commencé à rencontrer les candidats à la chefferie du Parti saskatchewannais et du Nouveau Parti Démocratique, le 4 décembre dernier à Regina. 
6 décembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (38038)/Commentaires ()/
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L’intégration socioscolaire des jeunes immigrants

L’intégration socioscolaire des jeunes immigrants

Café causerie organisé à Regina dans le cadre de la Semaine nationale de l'immigration francophone

Pour une famille venue d’ailleurs, l’intégration d’un enfant dans un nouveau milieu scolaire est l’un des nombreux défis liés à son arrivée dans une communauté d’accueil.

14 novembre 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (35620)/Commentaires ()/
Le Conseil scolaire fransaskois se tourne vers les tribunaux

Le Conseil scolaire fransaskois se tourne vers les tribunaux

Surpeuplement dans les écoles fransaskoises

Lors d’une vidéoconférence extraordinaire, le 7 novembre dernier, les conseillers scolaires fransaskois ont voté, à l’unanimité, afin de déposer un recours contre le gouvernement saskatchewannais.

9 novembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (39622)/Commentaires ()/
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Regard autochtone sur l'Histoire

Regard autochtone sur l'Histoire

« Blanket exercise » à l’École St. Dominic Savio de Regina

REGINA - 28 élèves de 7e et 8e année de l’École St. Dominic Savio ont eu la chance de prendre part à un « blanket exercise », le 12 octobre dernier.

26 octobre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (40009)/Commentaires ()/
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L’autre côté de l’immersion

L’autre côté de l’immersion

Si les programmes d’immersion française ont joué un rôle dans l’augmentation du nombre de Canadiens bilingues dont faisait état le dernier recensement, leurs impacts négatifs sur les francophones sont reconnus, à défaut d’être étudiés. 
20 octobre 2017/Auteur: Denis Lord /Nombre de vues (32175)/Commentaires ()/
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Le Pavillon Monique-Rousseau

Le Pavillon Monique-Rousseau

Un nouveau nom pour le pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon

SASKATOON - Suite à une consultation auprès de la population de Saskatoon, le pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon portera le nom Pavillon Monique-Rousseau.

12 octobre 2017/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (34949)/Commentaires ()/
Patrimoine canadien représentera 
les conseils scolaires lors des négociations

Patrimoine canadien représentera 
les conseils scolaires lors des négociations

Protocole en éducation

Désormais, Patrimoine canadien représentera les conseils scolaires lors des négociations. 

11 octobre 2017/Auteur: Anonym/Nombre de vues (24775)/Commentaires ()/
Catégories: 2017Éducation
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L’argent des écoles… peut-être anglaises ?

L’argent des écoles… peut-être anglaises ?

La question se pose quant à l’usage des fonds fédéraux destinés aux écoles françaises.

28 septembre 2017/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (24482)/Commentaires ()/
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Table des élus: les écoles fransaskoises au cœur des discussions

Table des élus: les écoles fransaskoises au cœur des discussions

SASKATOON- Les présidences des organismes fransaskois ont eu une journée productive où plusieurs enjeux de la communauté fransaskoise ont été discutés de long et en large, le 16 septembre dernier.
28 septembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (29244)/Commentaires ()/
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Les services de prématernelle fransaskois seront facturés

Les services de prématernelle fransaskois seront facturés

Aide financière disponible pour les familles à faible revenu

REGINA - Le Conseil des écoles fransaskoises a décidé de maintenir sa décision de facturer la prématernelle à la suite de la séance extraordinaire par audioconférence du 2 septembre dernier.



 

13 septembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (34845)/Commentaires ()/
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Casse-tête dans trois écoles fransaskoises

Casse-tête dans trois écoles fransaskoises

Rentrée scolaire 2017

La rentrée scolaire est bel et bien amorcée en Saskatchewan. Toutefois, le Conseil des écoles fransaskoises doit composer avec un manque d’espace dans certains de ses établissements scolaires.


 

13 septembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (33504)/Commentaires ()/
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Christiane Guérette quitte la présidence du CSF

Christiane Guérette quitte la présidence du CSF

Des élections scolaires prévues à Saskatoon

REGINA - La présidente du Conseil scolaire fransaskois Christiane Guérette a annoncé sa démission le 23 juin 2017.

6 juillet 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (33904)/Commentaires ()/
Préparer un été harmonieux avec ses enfants

Préparer un été harmonieux avec ses enfants

Quand 2 mois de vacances peuvent sembler interminables…

Alors que l’été représente pour les enfants 2 mois de liberté, de repos et de découvertes, il en est tout autrement pour les parents !

1 juillet 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (43149)/Commentaires ()/
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Le drapeau du Traité no 4 hissé à l’école Sacred Heart Community School

Le drapeau du Traité no 4 hissé à l’école Sacred Heart Community School

REGINA - Le drapeau du Traité 4 s’est élevé à l’école Sacred Heart Community School de Regina, le 6 juin dernier devant plus de 250 élèves.
28 juin 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (47060)/Commentaires ()/
Balises: Traité no 4
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Des discussions de fond sur le racisme

Auteur: Marie-Lou Bernatchez/21 février 2023/Catégories: Organisme, CAFS - Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan, Société, Multiculturalisme

Le 4 février, la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS) a officiellement inauguré le Mois de l'histoire des Noirs. Le thème de cette année, Reconnaissance, Justice et Développement, a été abordé lors de deux conférences et de témoignages, rassemblant une trentaine de personnes autour de sujets sociétaux sensibles et actuels.

La première conférence a été animée par le chargé de cours à la Cité universitaire francophone et directeur des services administratifs au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Abdoulaye Yoh, par ailleurs titulaire d’un doctorat en éducation.

Les participants ont entre autres été sensibilisés à la tendance et aux effets néfastes de la dépigmentation de la peau et du colorisme, une discrimination basée sur le teint de la peau.

« Je n’ai pas envie de culpabiliser, explique le conférencier, je veux amener à sensibiliser, comprendre pourquoi on en est arrivé là et les effets sur la population. »

Selon Abdoulaye Yoh, le colorisme est un préjugé ou une discrimination envers les personnes à la peau foncée au sein d’un même groupe racial ou ethnique.

Le colorisme se distingue du racisme bien qu’il en soit issu, ajoute le chargé de cours : « Plus une personne se rapproche de la peau blanche, plus les bénéfices seront élevés, comme les salaires, l’éducation, le mariage, etc. »

Haine des autres et haine de soi

« Il existe aussi une négrophobie, ajoute Abdoulaye Yoh, donc des Noirs qui méprisent d’autres Noirs et qui veulent ressembler aux Blancs. » D’où les mesures drastiques que certaines personnes à la peau foncée envisagent pour se blanchir.

« Selon l’Organisation mondiale de la santé, 77 % des femmes, soit plus de 60 millions de personnes, utilisent régulièrement des crèmes éclaircissantes », souligne le conférencier, précisant au passage que des hommes aussi utilisent ce genre de produits.

Pourtant, les effets en sont souvent nocifs : « Certaines de ces crèmes contiennent du mercure et peuvent entraîner des cancers de la peau, du diabète, de l’hypertension, de l’insuffisance rénale et hépatique, sans parler de l’anxiété et la dépression », indique le spécialiste.

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Toujours selon ce dernier, la négrophobie proviendrait de l’esclavage et de la colonisation : « Il s’est créé une sorte de business autour du culte du blanc. Par exemple, pendant l’esclavage, les Noirs à la peau plus pâle avaient de meilleures tâches et conditions que ceux à la peau plus foncée, il s’est donc créé un complexe d’infériorité et une grande pression sociale. »

Des pistes de solution existent malgré tout : « C’est certain qu’il est difficile de voir du développement si on ne s’aime pas soi-même et s’il existe de la négrophobie, concède l’orateur. Il faut donc commencer à décoloniser les esprits. »

Outre l’idée de la décolonisation, Abdoulaye Yoh encourage à la représentativité des Noirs dans les médias, ainsi que davantage de réglementation sur les produits éclaircissants. Pour conclure sa présentation, le docteur a fait écouter une chanson de l’artiste ivoirien Ismaël Isaac sur le thème de la pigmentation de la peau.

Le racisme et ses effets

La deuxième présentation de la rencontre était donnée par le docteur Mamadou Ka de l’Université de Saint-Boniface. Intitulée Racisme anti-Noirs et ses impacts : développement et inclusion socio-économique des Noirs dans nos communautés, elle a donné lieu à un aperçu de l’évolution historique de la présence des Noirs au Canada et du racisme. 

« Il s’agit en fait de souligner les barrières systémiques auxquelles sont confrontés les Noirs dans nos communautés à travers le concept de racisme anti-Noirs, présente le docteur Ka, au lieu de regrouper les expériences des communautés noires au Canada dans la catégorie ‘minorité visibles’. »

L’universitaire définit le racisme anti-Noirs comme des politiques et des pratiques ancrées dans les institutions canadiennes, telles que l’éducation, les soins de santé et la justice, qui reflètent et renforcent les croyances, les attitudes, les préjugés, les stéréotypes et la discrimination à l'égard des personnes noires.

« L’expression ‘racisme anti-Noirs’ a été lancée pour la première fois par le docteur Akua Benjamin, professeur de travail social à Ryerson, a expliqué l’expert. Ce dernier voulait souligner la nature unique du racisme systémique dont sont victimes les Canadiens noirs, ainsi que l’histoire et les expériences d’esclavage et de colonisation des personnes noires au Canada. »

En outre, le professeur a donné les raisons pour lesquelles les Noirs constituent le groupe le plus affecté par le racisme au Canada. « Le Canada est surtout perçu comme une société de colons blancs, et les Noirs sont souvent étiquetés comme l’opposé binaire du ‘vrai’ Canadien », avance Mamadou Ka.

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Ce dernier a aussi évoqué l’Acte d’immigration de 1910 qui interdisait aux non-Blancs de migrer au Canada et le décret gouvernemental de 1911 qui limitait le nombre d’Américains noirs pouvant s’installer dans les Prairies. « Le Canada avait une politique d’immigration raciste, c’est aussi simple que ça », résume-t-il.

Les défis persistent au niveau de l’embauche pour le professeur. À expérience comparable, les candidats noirs auraient ainsi moins de chance de décrocher un emploi : « Le recensement canadien de 2016 montre que le taux de chômage des Noirs s’élève à 12,5 %, alors que pour les Blancs il n’est que de 7 % », précise le docteur Ka.

Une présentation rythmée

La rencontre n’était pas qu’intellectuelle, puisqu’une démonstration d’instruments de musique africains a suivi les deux conférences et clôturé l’événement. Gisèle Gbobouo, une Ivoirienne qui habite maintenant Gravelbourg, a présenté et joué de plusieurs instruments traditionnels, tels que l’arc à bouche, le shekéré et le tambour.

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Le thème de cette édition du Mois de l’histoire des Noirs est l’occasion de rendre hommage à l’héritage passé et présent au Canada et en Saskatchewan, a affirmé pour sa part Melchior Niyonkuru, directeur général de la CAFS. Au cours du mois, des présentations d’artistes et des témoignages de personnalités sont prévus dans les écoles.

 

 

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Marie-Lou Bernatchez

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 - mercredi 27 novembre 2024