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Le statut bilingue d'Ottawa et Canadians for language Fairness

Auteur: Jean-Pierre Picard/11 septembre 2014/Catégories: 2014, Éditorial, Francophonie

La semaine dernière, un reportage de Radio-Canada faisait état du questionnaire biaisé d’une consultation bidon menée par Canadians for Language Fairness (CLF) destinée aux candidats des élections municipales à Ottawa. Ce questionnaire offre des perles de subtilité dans le style « Vous ne trouvez pas que le bilinguisme à Ottawa c’est beaucoup d’argent pour pas grand monde ? » (Traduction libre)

 

J’ai voulu en apprendre d’avantage sur ce regroupement qui a vu le jour à l’époque des fusions municipales en Ontario. En 1999, la ville de Vanier, où se trouve l’hôpital Monfort, bastion des combats médico-linguistiques des franco-ontariens, allait être fusionnée avec Ottawa. Plusieurs voyaient là une belle occasion de confirmer la dualité linguistique canadienne en donnant un statut bilingue à la capitale.

 

Bien non! Les orangistes ont grogné, le CLF a vu le jour et le bilinguisme officiel de la capitale a pris son trou et Vanier a perdu sa garantie linguistique. 

 

Depuis, CLF répète ses frasques anti-bilinguismes. En 2004, le groupe  déposait un avis de requête à la Cour supérieure de justice de l’Ontario pour contester un règlement municipal adopté par la ville d’Ottawa qui garantissait des services en français. La Cour a confirmé la légitimité du règlement et a rejeté la requête. 

 

Cette année CLF remet ça en s’invitant dans l’élection municipale. Une visite sur leur site Web, d’ailleurs joliment décoré d’un drapeau britannique en arrière-plan, laisse l’impression qu’à défaut d’être nombreux, ils sont bien organisés. Leur message circule et les dons sont réguliers. 

 

On pourrait simplement les ignorer, mais peut-on laisser le champ libre à ce type de propagande? Faut-il accorder du temps d’antenne, de l’encre ou des pixels à leurs messages dans nos médias francophones? Sans aucun doute. Il est utile de savoir ce que les amoureux de l’unilinguisme racontent à notre sujet. 

 

Mais il faut savoir élever la voix pour se faire entendre et réaffirmer la légitimité de notre présence linguistique. Il faut surtout mobiliser nos alliés anglophones, tels que Canadian Parents for French, dans nos efforts pour soutenir les initiatives qui font avancer le bilinguisme. 

 

Cette histoire de questionnaire n’est pas qu’un fait divers. Il importe de contrer ce type de discours là où ils se font entendre, que ce soit dans les antichambres du pouvoir ou sur la place publique. 


« Je suis d’avis que la décision du gouvernement ontarien d’abolir les lois antérieures de la ville d’Ottawa et de Vanier, qui leur reconnaissaient le statut de villes «bilingues» pour les remplacer par une autre loi où cette protection est disparue, est, à mon avis, anticonstitutionnelle et contraire au principe fondamental de protection des droits des minorités linguistiques reconnus par la Cour suprême du Canada dans son arrêt du 20 août 1998. »

L’honorable sénateur Serge Joyal

Le 14 décembre 1999

http://sen.parl.gc.ca/sjoyal/f/debats/ottawa_bilingual.html

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