Le francothon s'en vient Le francothon s'en vient Campagne de financement de la Fondation fransaskoise 2014-04-12 18:00 13644 C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014, la campagne de financement annuelle de la Fondation fransaskoise qui souhaite amasser 50 000 dollars.
Le dollar canadien inquiète les immigrants Le dollar canadien inquiète les immigrants 6 mars 2014 24702 Depuis plusieurs mois, notre dollar pique du nez. Quel est l'impact sur les immigrants?
Le budget fédéral et la formation à l’emploi Le budget fédéral et la formation à l’emploi Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur. 27 février 2014 36689
AGA de la Chambre de commerce de Gravelbourg AGA de la Chambre de commerce de Gravelbourg Le Centre culturel Maillard a été l’hôte de l’assemblée générale annuelle (AGA) de la Chambre... 23 février 2014 27591
Êtes-vous business? Êtes-vous business? C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et... 20 février 2014 40635
Emmanuel Masson / 18 décembre 2020 / Catégories: 2020, Société, Autochtones / Métis S’intégrer dans une société coloniale Si le Canada est aujourd’hui multiculturel, inclusif et dévoué à la protection des minorités, la colonisation et le génocide des Autochtones font aussi partie de son histoire. Le Service d’accueil et d’inclusion francophone de la Saskatchewan (SAIF-SK) a organisé une session afin d’aider les nouveaux arrivants à se confronter à cette réalité canadienne. Le 27 novembre, le SAIF-SK a organisé une session de sensibilisation à la réalité des peuples autochtones au Canada. Animée par Sarah Martinez, ancienne professeure de science politique en CÉGEP, la présentation a abordé divers thèmes, dont l’histoire, la spiritualité, la protection de l’environnement, l’éducation, la justice, la politique, l’économie et le rôle des genres. La conférence a rassemblé 25 immigrants, surtout d’origine africaine, désireux d’en apprendre plus sur la réalité des peuples autochtones. Connaissant bien son auditoire, Sarah Martinez a établi des comparaisons entre les visions du monde africaines et autochtones. Le concept de justice réparatrice, par exemple, est important pour les communautés autochtones et existe aussi dans plusieurs pays africains. Comparaison des colonisations L’animatrice a aussi comparé le colonialisme en Afrique et en Amérique du Nord. Le contrôle des allées et venues dans les réserves canadiennes a ainsi été comparé aux « droits de passage sous l’Apartheid en Afrique du Sud et aux points de contrôle israéliens en Palestine ». La négation de l’histoire autochtone dans l’enseignement, la méfiance du métissage et l’éloignement des enfants de leur famille ont également été identifiés comme des points de similitude dans les deux expériences coloniales. L’atelier s’est poursuivi par un survol de l’histoire des peuples autochtones, de leur arrivée sur le continent américain il y a 14 000 ans à leur premier contact avec les Européens au 11e siècle. La conférencière a examiné la colonisation européenne à la loupe, discutant des traités signés entre les Premières Nations et la Couronne britannique, dont les quatre traités qui s’appliquent à la Saskatchewan signés entre 1874 et 1906. Initialement basés sur un respect mutuel entre nations, les traités ont été violés par la Couronne à plusieurs reprises. Pourtant, les peuples autochtones continuent de célébrer ces traités, qui leur garantissent des droits. Sarah Martinez a aussi parlé des systèmes de répression et d’assimilation colonialistes, comme les réserves, les écoles résidentielles et le système de protection des enfants. Une surprise pour les participants Les participants ont aussi eu la chance de rencontrer Michèle Audette, ancienne présidente de l'Association des femmes autochtones du Canada et des femmes autochtones du Québec, également vice-rectrice de l’Université Laval. Cette dernière a répondu aux questions des participants, notamment au sujet de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, dont elle était l’une des cinq commissaires. De plus, elle a souligné l’importance du statut officiel d’ « Indien », elle qui s’était battue contre sa déchéance lorsque les femmes se marient hors de leur communauté. Après deux heures et demie d’atelier, les nouveaux arrivants participants étaient encore avides d’en apprendre davantage sur le sujet. Un sujet qui reste méconnu d’une grande partie des Canadiens. Imprimer 16803 Emmanuel MassonEmmanuel Masson Autres messages par Emmanuel Masson Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.