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Par l'intermédiaire des médias sociaux, M. Wall a déclaré: "je suis convaincu que les maires de la région de Montréal vont poliment rembourser leur part des 10 milliards $ de paiements de péréquation auxquels l'Ouest du pays a contribué". 

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Subway débarque à Gravelbourg

GRAVELBOURG - Un restaurant Subway vient d’être inauguré à Gravelbourg. L’arrivée de la chaîne de restauration rapide américaine n’est pas passée inaperçue en ville et pourrait apporter du dynamisme à la localité.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Emmanuel Masson

S’intégrer dans une société coloniale

Si le Canada est aujourd’hui multiculturel, inclusif et dévoué à la protection des minorités, la colonisation et le génocide des Autochtones font aussi partie de son histoire. Le Service d’accueil et d’inclusion francophone de la Saskatchewan (SAIF-SK) a organisé une session afin d’aider les nouveaux arrivants à se confronter à cette réalité canadienne.

Le 27 novembre, le SAIF-SK a organisé une session de sensibilisation à la réalité des peuples autochtones au Canada. Animée par Sarah Martinez, ancienne professeure de science politique en CÉGEP, la présentation a abordé divers thèmes, dont l’histoire, la spiritualité, la protection de l’environnement, l’éducation, la justice, la politique, l’économie et le rôle des genres.

La conférence a rassemblé 25 immigrants, surtout d’origine africaine, désireux d’en apprendre plus sur la réalité des peuples autochtones. Connaissant bien son auditoire, Sarah Martinez a établi des comparaisons entre les visions du monde africaines et autochtones. Le concept de justice réparatrice, par exemple, est important pour les communautés autochtones et existe aussi dans plusieurs pays africains.

Comparaison des colonisations

L’animatrice a aussi comparé le colonialisme en Afrique et en Amérique du Nord. Le contrôle des allées et venues dans les réserves canadiennes a ainsi été comparé aux « droits de passage sous l’Apartheid en Afrique du Sud et aux points de contrôle israéliens en Palestine ».

La négation de l’histoire autochtone dans l’enseignement, la méfiance du métissage et l’éloignement des enfants de leur famille ont également été identifiés comme des points de similitude dans les deux expériences coloniales.

L’atelier s’est poursuivi par un survol de l’histoire des peuples autochtones, de leur arrivée sur le continent américain il y a 14 000 ans à leur premier contact avec les Européens au 11e  siècle. La conférencière a examiné la colonisation européenne à la loupe, discutant des traités signés entre les Premières Nations et la Couronne britannique, dont les quatre traités qui s’appliquent à la Saskatchewan signés entre 1874 et 1906.

Initialement basés sur un respect mutuel entre nations, les traités ont été violés par la Couronne à plusieurs reprises. Pourtant, les peuples autochtones continuent de célébrer ces traités, qui leur garantissent des droits. Sarah Martinez a aussi parlé des systèmes de répression et d’assimilation colonialistes, comme les réserves, les écoles résidentielles et le système de protection des enfants.

Une surprise pour les participants

Les participants ont aussi eu la chance de rencontrer Michèle Audette, ancienne présidente de l'Association des femmes autochtones du Canada et des femmes autochtones du Québec, également vice-rectrice de l’Université Laval.

Cette dernière a répondu aux questions des participants, notamment au sujet de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, dont elle était l’une des cinq commissaires. De plus, elle a souligné l’importance du statut officiel d’ « Indien », elle qui s’était battue contre sa déchéance lorsque les femmes se marient hors de leur communauté.

Après deux heures et demie d’atelier, les nouveaux arrivants participants étaient encore avides d’en apprendre davantage sur le sujet. Un sujet qui reste méconnu d’une grande partie des Canadiens.

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