Festival fransaskois 2024
Close
Départ à la retraite de Robert Carignan Départ à la retraite de Robert Carignan

Départ à la retraite de Robert Carignan

28946

Après plus de 11 ans au service du CCS, Robert Carignan a fait le saut vers la retraite le 31 mars dernier.

En route vers l’authenticité locale En route vers l’authenticité locale

En route vers l’authenticité locale

ST-DENIS - Le dimanche 26 avril, après un dernière petite chute de neige imprévue (on l’espère), la ferme...
30140
Le dernier budget Harper avant le retour aux urnes Le dernier budget Harper avant le retour aux urnes

Le dernier budget Harper avant le retour aux urnes

OTTAWA – Bien que certains groupes, dont les organismes porte-parole des francophones vivant en situation minoritaire, estiment avoir...
22352
RSS
Première678911131415Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
123456789Dernière

Actualité économique

Emmanuel Masson

S’intégrer dans une société coloniale

Si le Canada est aujourd’hui multiculturel, inclusif et dévoué à la protection des minorités, la colonisation et le génocide des Autochtones font aussi partie de son histoire. Le Service d’accueil et d’inclusion francophone de la Saskatchewan (SAIF-SK) a organisé une session afin d’aider les nouveaux arrivants à se confronter à cette réalité canadienne.

Le 27 novembre, le SAIF-SK a organisé une session de sensibilisation à la réalité des peuples autochtones au Canada. Animée par Sarah Martinez, ancienne professeure de science politique en CÉGEP, la présentation a abordé divers thèmes, dont l’histoire, la spiritualité, la protection de l’environnement, l’éducation, la justice, la politique, l’économie et le rôle des genres.

La conférence a rassemblé 25 immigrants, surtout d’origine africaine, désireux d’en apprendre plus sur la réalité des peuples autochtones. Connaissant bien son auditoire, Sarah Martinez a établi des comparaisons entre les visions du monde africaines et autochtones. Le concept de justice réparatrice, par exemple, est important pour les communautés autochtones et existe aussi dans plusieurs pays africains.

Comparaison des colonisations

L’animatrice a aussi comparé le colonialisme en Afrique et en Amérique du Nord. Le contrôle des allées et venues dans les réserves canadiennes a ainsi été comparé aux « droits de passage sous l’Apartheid en Afrique du Sud et aux points de contrôle israéliens en Palestine ».

La négation de l’histoire autochtone dans l’enseignement, la méfiance du métissage et l’éloignement des enfants de leur famille ont également été identifiés comme des points de similitude dans les deux expériences coloniales.

L’atelier s’est poursuivi par un survol de l’histoire des peuples autochtones, de leur arrivée sur le continent américain il y a 14 000 ans à leur premier contact avec les Européens au 11e  siècle. La conférencière a examiné la colonisation européenne à la loupe, discutant des traités signés entre les Premières Nations et la Couronne britannique, dont les quatre traités qui s’appliquent à la Saskatchewan signés entre 1874 et 1906.

Initialement basés sur un respect mutuel entre nations, les traités ont été violés par la Couronne à plusieurs reprises. Pourtant, les peuples autochtones continuent de célébrer ces traités, qui leur garantissent des droits. Sarah Martinez a aussi parlé des systèmes de répression et d’assimilation colonialistes, comme les réserves, les écoles résidentielles et le système de protection des enfants.

Une surprise pour les participants

Les participants ont aussi eu la chance de rencontrer Michèle Audette, ancienne présidente de l'Association des femmes autochtones du Canada et des femmes autochtones du Québec, également vice-rectrice de l’Université Laval.

Cette dernière a répondu aux questions des participants, notamment au sujet de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, dont elle était l’une des cinq commissaires. De plus, elle a souligné l’importance du statut officiel d’ « Indien », elle qui s’était battue contre sa déchéance lorsque les femmes se marient hors de leur communauté.

Après deux heures et demie d’atelier, les nouveaux arrivants participants étaient encore avides d’en apprendre davantage sur le sujet. Un sujet qui reste méconnu d’une grande partie des Canadiens.

Imprimer
14460

Emmanuel MassonEmmanuel Masson

Autres messages par Emmanuel Masson
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top