Skip Navigation
Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement
Leslie Garrido-Diaz

Droit au but avec Chantal Boudreau

Elles ne sont pas nombreuses dans le monde à parcourir les pelouses des stades, donner des cartons rouges et autres coups de sifflet. Peu d’entre elles ont passé la frontière des grands matchs de soccer, un monde encore très masculin, voire machiste, et aucune n’est encore parvenue à participer à une Coupe du monde masculine. Chantal Boudreau, elle, a réalisé son rêve en devenant arbitre assistante à la Coupe du monde de soccer féminin.

L’arbitrage de soccer est une discipline difficile d’accès pour les femmes. Certaines, comme Chantal Boudreau, 31 ans, de Regina, s’accrochent à leur rêve pour ne pas rester sur la touche. « Pendant mes premières années, je me suis dédiée à l’arbitrage et j’ai participé à plusieurs tournois à travers tout le Canada en espérant qu’un jour je me rendrais sur la liste internationale des arbitres », explique cette dernière.

Le mot « passion » revêt bien des couleurs et des formes pour Chantal Boudreau : c’est se montrer juste sur le terrain vert, courir, pratiquer ce qu’elle a appris, sentir et ressentir le jeu. « Ça me donne toujours des papillons quand je rentre sur un terrain au milieu de 20 000 personnes », révèle la sportive.

Après des années dédiées au ballon rond, la Fransaskoise a aujourd’hui la possibilité de rentrer sur un terrain aux côtés des plus grandes championnes. « Quand je me suis rendue à la Coupe du monde de soccer féminin l’année passée en France, c’était une ambiance que je n’avais jamais vécue auparavant. Nous avions les meilleures joueuses de soccer au monde et nous, en tant qu’arbitres, nous devions être les meilleures au monde aussi. »

Et ce n’est pas sans travail ni détermination que la jeune arbitre a pu s’y rendre. La préparation de l’arbitrage pour la Coupe du monde a duré plusieurs années, ce qui a rendu la jeune Fransaskoise nerveuse, consciente de l’enjeu qui l’attendait. « Il fallait se mettre à la tâche et arbitrer le match comme n’importe quel autre match, avec quelques millions de spectateurs d’extra ! »

Malgré la pression, un rêve était en train de se réaliser. « Je suis rentrée sur le terrain pour mon premier match entre le Nigéria et la Norvège, c’était le meilleur moment de ma vie, confie Chantal Boudreau. À ce moment-là, j’ai réalisé que je venais d’accomplir mon rêve : être une arbitre assistante à la Coupe du monde. »

Animée par une force et la féminité

Autant athlète que les joueurs sur le terrain, l’arbitre doit connaître et respecter les règles du jeu. Chaque nouveau match doit s’accompagner d’une énergie nouvelle pour trouver la force physique et mentale.

En outre, Chantal Boudreau explique que la pratique de l’arbitrage l’a aidée à franchir certaines étapes dans sa vie personnelle. « J’ai décidé de déménager de la Saskatchewan en Ontario pour quelques années en espérant accomplir mon rêve d’aller à la Coupe du monde et aux Jeux olympiques. Ce n’était pas une décision facile car ma famille habite en Saskatchewan. Mais il faut dire que les expériences que j’ai vécues avec l’arbitrage m’ont aidée à rester confiante dans ma décision. »

Le courage et la détermination poussent la Fransaskoise à croire que, demain, les femmes arbitres seront autant présentes sur le terrain que les arbitres masculins. « Les femmes sont devenues une force dans ce sport. Dans la dernière année, nous avons vu des femmes prendre le sifflet sur des matchs masculins en Europe et nous venons tout juste de voir une femme sur la touche de la finale de la Major League Soccer (MLS). Nous avons toujours du travail à faire, mais le soutien pour l’implication et le développement des femmes dans le soccer est incroyable. » Le match est lancé.

La passion du ballon rond

Chantal Boudreau joue au soccer depuis le plus jeune âge. En 2009, après un voyage en Europe, son frère Daniel la convainc de prendre un cours d’arbitrage de soccer. Elle deviendra arbitre à l’âge de 21 ans, alors étudiante à l’université.

Chantal Boudreau s’implique d’abord au niveau régional. Vite remarquée par quelques instructeurs, elle est invitée à rejoindre un groupe d’arbitres d’élite en Saskatchewan. Elle s’implique, voyage, apprend, jusqu’à être invitée un jour à un tournoi national. Prise de passion, la jeune Fransaskoise décide d’aller plus loin : elle réalise son rêve en 2015 en devenant arbitre assistante internationale. En 2019, elle participe à la Coupe du monde de soccer féminin.

Print
19691

Leslie Garrido-DiazLeslie Garrido-Diaz

Other posts by Leslie Garrido-Diaz
Contact author

Contact author

x
Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Le sujet de cette première formation d'une série de quatre, animée par le conseiller en développement économique Ildephonse Bigirimana, était l’acquisition d’une franchise. 

Thursday, October 2, 2014/Author: Marie-Pier Boilard/Number of views (41817)/Comments (0)/
Le CÉF et l’Eau Vive font équipe pour soutenir les initiatives des conseils écoles

Le CÉF et l’Eau Vive font équipe pour soutenir les initiatives des conseils écoles

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la Coopérative des publications fransaskoises (CPF) lancent une campagne d’aide au financement de projets scolaires par vente d’abonnements au journal l’Eau Vive

Thursday, October 2, 2014/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (27708)/Comments (0)/
L’université francophone ontarienne pour 2025?

L’université francophone ontarienne pour 2025?

Gouverne ontarienne, mission canadienne

Le Sommet provincial des États généraux sur le postsecondaire en Ontario français, du 3 au 5 octobre à Toronto, promet de franchir une étape clé dans la création d’une université franco-ontarienne. Un projet qui dépasserait les frontières provinciales.

Sunday, September 28, 2014/Author: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Number of views (24231)/Comments (0)/

Rencontre avec Miles Muri, directeur des écoles Sans-Frontière et Père Mercure

M. Miles Muri travaille pour le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Il a été directeur de l’École secondaire Collège Mathieu à Gravelbourg puis directeur du Centre d’éducation virtuelle et d’innovation (CÉVI) pendant un an avant de devenir directeur des écoles Père Mercure et Sans-Frontières.

Thursday, September 18, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (25613)/Comments (0)/
Pour une solution à long terme

Pour une solution à long terme

Le CSF et le jugement de la Cour du banc de la reine

Le 19 août dernier, le juge Brian A. Barrington-Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan de payer la somme de 500 000 $ au Conseil scolaire fransaskois (CSF) qui réclamait 5,2 M $.

Thursday, September 18, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (26957)/Comments (0)/
Le CÉF bénéficie du programme Ordinateurs pour les écoles

Le CÉF bénéficie du programme Ordinateurs pour les écoles

Depuis cinq ans, le Conseil des écoles fransaskoises profite du programme national Ordinateurs pour les écoles (OPE). Créé en 1993 par Industrie Canada et les TelecomPioneers, ce programme a permis, à date, de donner plus de 1 100 000 ordinateurs et imprimantes provenant des administrations publiques et du secteur privé. 
Thursday, September 18, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (30675)/Comments (0)/
Immersion dans l’immersion

Immersion dans l’immersion

Entrevue avec Paul Bazin, conseiller pédagogique pour toutes les écoles d’immersion publiques de Saskatoon

C’est le temps de la rentrée et on a beaucoup parlé des écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), mais il y a aussi les autres : les écoles d’immersion. Pour faire un point sur ce secteur, nous avons rencontré M. Paul Bazin, conseiller pédagogique pour toutes les écoles d’immersion publiques de Saskatoon.

Thursday, September 18, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (30357)/Comments (0)/

Notre école

Depuis une semaine, les écoles ont repris leurs activités. Pour les jeunes Fransaskoises et Fransaskois, c’est maintenant une chose normale que d’aller dans une école fransaskoise. Mais il n’y a pas si longtemps, ce n’était pas la réalité.

Thursday, September 11, 2014/Author: Michel Vézina/Number of views (29580)/Comments (0)/
Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Entrevue avec Donald Michaud,  le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

Thursday, September 11, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (30398)/Comments (0)/
L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

Rencontre avec Dolorèse Nolette

Rencontre avec Dolorèse Nolette, directrice générale de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

Thursday, September 11, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (28935)/Comments (0)/

Une nouvelle année pour le CÉF : Attendre de voir

Un consensus semble atteint par tous les interlocuteurs du CÉF qui prennent maintenant un certain recul après avoir exprimé leurs critiques et veulent laisser les personnes en charge le soin de travailler à l’amélioration de son fonctionnement.

Thursday, September 11, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (29446)/Comments (0)/
Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

On se souvient d’un commentaire de Francis Potié, directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), à propos des coupures de Patrimoine canadien lors d’une table ronde à l’Institut français. « Tout ne va pas si mal. » Il me semble qu’il pourrait aussi bien s’appliquer à la « crise » qu’est en train de traverser le CÉF.

Thursday, September 11, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (32309)/Comments (0)/

Une rentrée comme les autres

C’était l’effervescence au Pavillon secondaire des quatre vents (PSQV) de l’école Laval à Regina en cette matinée de rentrée, mardi 2 septembre.

Thursday, September 11, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (27294)/Comments (0)/

Pourquoi choisir l’école de la minorité?

La rentrée scolaire 2014 ne fera sans doute pas exception. Encore une fois, trop d’enfants de parents ayants droit ne seront pas inscrits à une école francophone. Une tendance qui met en péril l’avenir des communautés francophones en situation minoritaire.

Thursday, September 11, 2014/Author: Lucien Chaput (Francopresse)/Number of views (24584)/Comments (0)/
Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) annonce la nomination de Rosalie Lizée à titre de directrice de l'école Beau Soleil et de l'école secondaire Collège Mathieu (ÉSCM) à Gravelbourg.
Thursday, September 4, 2014/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (28360)/Comments (0)/
RSS
First2425262729313233Last

 - Monday 23 December 2024