Skip Navigation
Bon 36366
Michel Vézina

Vigilance et solidarité

Le drapeau franco-ontarien flotte sur l'hôtel de ville de Québec

Le drapeau franco-ontarien flotte sur l'hôtel de ville de Québec

Photo : Ville de Québec (2018)
Être francophone au Canada demande une conviction inébranlable et une résilience sans borne. Il faut être vigilant à tout moment et faire preuve de solidarité si nous voulons survivre.

Vous allez me dire que nous sommes en « 2018 » et que les mœurs ont sensiblement changé dans les dernières décennies face à la francophonie. Je ne nierai pas que les programmes d’immersion sont de plus en plus populaires chez nos compatriotes anglophones et que les écoles francophones débordent de tout bord et tout côté.

Et pourtant, pourtant ! La dernière élection provinciale au Nouveau-Brunswick a créé une situation de vulnérabilité, le parti au pouvoir, devant compter sur l’alliance avec un parti de toute évidence, anti-bilinguisme pour assurer la gouverne de la province pour au moins quelques mois.

Et que dire des décisions prises en Ontario : suppression du commissariat aux services en français, du projet d’université francophone. Et maladresse pour tenter de temporiser la situation par le gouvernement Ford. Sans oublier d’autres réductions budgétaires dont on a moins entendu parler dans cette même vague.

Et la Saskatchewan n’y a pas échappé au fil des ans. Souvenons-nous de la Direction de l’éducation française qui a été fondue au sein du ministère de l’Éducation ! Et plus récemment, le déménagement de la Direction des affaires francophones au ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport. Sans oublier la disparition de l’aide financière pour des projets, particulièrement en immobilisation, rénovation ou réparation pour ne citer que quelques-uns des types de projets admissibles. Et je passe toutes les causes qui ont été devant les tribunaux dans le secteur scolaire. Et je n’oublierai pas l’espèce de lenteur bizarre à arriver à un financement adéquat pour le postsecondaire tant universitaire que technique.

Il y a des inquiétudes partout au pays. Je pourrais mentionner les aléas de la situation de la francophonie au Manitoba, en Alberta, en Colombie-Britannique et partout ailleurs au pays. Les exemples ne manquent pas.

De plus, l’histoire de la francophonie canadienne est mal connue, tant au Québec qu’ailleurs dans les autres provinces, autant chez les anglophones que les francophones. Un jour, il faudra écrire cette « épopée » comme on le dit dans notre hymne national : on y trouve le paragraphe suivant « Ton histoire est une épopée des plus brillants exploits » petite phrase que je ne retrouve pas dans la version anglaise ou du moins pas dans ma compréhension. Seulement l’histoire de l’éducation en français au Canada deviendrait une encyclopédie en autant de volumes qu’il y a de provinces et de territoires.

En entendant cette nouvelle de l’Ontario dernièrement, il m’est venu dans mon subconscient la mémoire d’une chanson de Zachary Richard, « Réveille ». Bien que touchant directement les Acadiens, nous pouvons facilement l’appliquer à la francophonie canadienne dans son entièreté.

Malgré des cas de cours et une vitalité marquée, même dans les plus petites communautés francophones au Canada, il faut toujours être sur ses gardes. Il y a toujours des politiciens quelque part pour nous rappeler que les francophones ne pèsent pas lourd dans leurs décisions. La crise qui secoue la communauté franco-ontarienne nous rappelle que la mobilisation va de soi partout au pays pour conserver notre place et défendre nos droits, peu importe où. Le futur de la francophonie canadienne en dépend. Comme francophone, le repos ne fait pas partie de notre vocabulaire. Appuyons de tout cœur les Franco-Ontariens !

Print
20605

Michel VézinaMichel Vézina

Other posts by Michel Vézina
Contact author

Contact author

x
L’université francophone ontarienne pour 2025?

L’université francophone ontarienne pour 2025?

Gouverne ontarienne, mission canadienne

Le Sommet provincial des États généraux sur le postsecondaire en Ontario français, du 3 au 5 octobre à Toronto, promet de franchir une étape clé dans la création d’une université franco-ontarienne. Un projet qui dépasserait les frontières provinciales.

Sunday, September 28, 2014/Author: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Number of views (22892)/Comments (0)/

Rencontre avec Miles Muri, directeur des écoles Sans-Frontière et Père Mercure

M. Miles Muri travaille pour le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Il a été directeur de l’École secondaire Collège Mathieu à Gravelbourg puis directeur du Centre d’éducation virtuelle et d’innovation (CÉVI) pendant un an avant de devenir directeur des écoles Père Mercure et Sans-Frontières.

Thursday, September 18, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (24216)/Comments (0)/
Pour une solution à long terme

Pour une solution à long terme

Le CSF et le jugement de la Cour du banc de la reine

Le 19 août dernier, le juge Brian A. Barrington-Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan de payer la somme de 500 000 $ au Conseil scolaire fransaskois (CSF) qui réclamait 5,2 M $.

Thursday, September 18, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (25255)/Comments (0)/
Le CÉF bénéficie du programme Ordinateurs pour les écoles

Le CÉF bénéficie du programme Ordinateurs pour les écoles

Depuis cinq ans, le Conseil des écoles fransaskoises profite du programme national Ordinateurs pour les écoles (OPE). Créé en 1993 par Industrie Canada et les TelecomPioneers, ce programme a permis, à date, de donner plus de 1 100 000 ordinateurs et imprimantes provenant des administrations publiques et du secteur privé. 
Thursday, September 18, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (29406)/Comments (0)/
Immersion dans l’immersion

Immersion dans l’immersion

Entrevue avec Paul Bazin, conseiller pédagogique pour toutes les écoles d’immersion publiques de Saskatoon

C’est le temps de la rentrée et on a beaucoup parlé des écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), mais il y a aussi les autres : les écoles d’immersion. Pour faire un point sur ce secteur, nous avons rencontré M. Paul Bazin, conseiller pédagogique pour toutes les écoles d’immersion publiques de Saskatoon.

Thursday, September 18, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (28944)/Comments (0)/

Notre école

Depuis une semaine, les écoles ont repris leurs activités. Pour les jeunes Fransaskoises et Fransaskois, c’est maintenant une chose normale que d’aller dans une école fransaskoise. Mais il n’y a pas si longtemps, ce n’était pas la réalité.

Thursday, September 11, 2014/Author: Michel Vézina/Number of views (27812)/Comments (0)/
Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Entrevue avec Donald Michaud,  le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

Thursday, September 11, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (28560)/Comments (0)/
L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

Rencontre avec Dolorèse Nolette

Rencontre avec Dolorèse Nolette, directrice générale de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

Thursday, September 11, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (27090)/Comments (0)/

Une nouvelle année pour le CÉF : Attendre de voir

Un consensus semble atteint par tous les interlocuteurs du CÉF qui prennent maintenant un certain recul après avoir exprimé leurs critiques et veulent laisser les personnes en charge le soin de travailler à l’amélioration de son fonctionnement.

Thursday, September 11, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (27673)/Comments (0)/
Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

On se souvient d’un commentaire de Francis Potié, directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), à propos des coupures de Patrimoine canadien lors d’une table ronde à l’Institut français. « Tout ne va pas si mal. » Il me semble qu’il pourrait aussi bien s’appliquer à la « crise » qu’est en train de traverser le CÉF.

Thursday, September 11, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (30666)/Comments (0)/

Une rentrée comme les autres

C’était l’effervescence au Pavillon secondaire des quatre vents (PSQV) de l’école Laval à Regina en cette matinée de rentrée, mardi 2 septembre.

Thursday, September 11, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (25484)/Comments (0)/

Pourquoi choisir l’école de la minorité?

La rentrée scolaire 2014 ne fera sans doute pas exception. Encore une fois, trop d’enfants de parents ayants droit ne seront pas inscrits à une école francophone. Une tendance qui met en péril l’avenir des communautés francophones en situation minoritaire.

Thursday, September 11, 2014/Author: Lucien Chaput (Francopresse)/Number of views (22898)/Comments (0)/
Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) annonce la nomination de Rosalie Lizée à titre de directrice de l'école Beau Soleil et de l'école secondaire Collège Mathieu (ÉSCM) à Gravelbourg.
Thursday, September 4, 2014/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (26791)/Comments (0)/
Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a dévoilé, le 18 août dernier, les détails de la restructuration de ses services éducatifs. Ces changements ont été apportés afin, selon le CÉF, de «mieux répondre aux nouveaux défis qui découlent des compressions budgétaires annoncées en juin 2014. [L]a réorganisation des services voués aux élèves permettra de favoriser la réussite des élèves et l’accompagnement des intervenants dans les écoles. »

Thursday, August 28, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (25843)/Comments (0)/
Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

La Cour octroie dix fois moins que réclamé

Le juge Barrington Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan, le 19 août, de payer la somme de 500 000 $ pour renflouer les coffres du Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour l’année 2014-2015.

Thursday, August 28, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (28017)/Comments (0)/
RSS
First2324252628303132Last

 - Sunday 2 June 2024