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Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Cet année, plusieurs postes restent longtemps non pourvus au sein d’organismes communautaires. On peut constater ce... Sunday, October 17, 2021 5830
Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Il n’y a jamais eu autant d’emplois non pourvus au Canada que dans les cinq dernières années. Monday, September 27, 2021 6171
Un premier marché sous les étoiles à Zenon Park Un premier marché sous les étoiles à Zenon Park L’Association fransaskoise de Zenon Park (AFZP) a organisé un premier Marché sous les étoiles le 21 août dernier au centre communautaire du... Saturday, September 4, 2021 7906
Fermeture de la Caisse populaire de Zenon Park : la fin d’une époque Fermeture de la Caisse populaire de Zenon Park : la fin d’une époque Le 30 juin 2021a marqué la fin d’une époque pour la communauté de Zenon Park. La Caisse populaire locale, après 79 ans d’activité, a... Saturday, July 3, 2021 10918
Un projet numérique inédit pour stimuler l’économie fransaskoise Un projet numérique inédit pour stimuler l’économie fransaskoise Avec la campagne numérique bilingue « Venez nous découvrir », le CÉCS espère faire des communautés... Friday, April 23, 2021 8022
Coupe des startups : les entrepreneurs fransaskois sur le devant de la scène Wednesday, March 17, 2021 Coupe des startups : les entrepreneurs fransaskois sur le devant de la scène Quatre startups participantes à la finale régionale des Prairies de la Coupe des startups étaient fondées par des Fransaskois.
Cap sur le tourisme local pour relancer l’économie fransaskois Tuesday, February 23, 2021 Cap sur le tourisme local pour relancer l’économie fransaskois Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan mise sur la promotion du tourisme local pour relancer l’activité économique fransaskoise
Sébastien Németh (EV) / Thursday, September 24, 2015 / Categories: 2015, ACF - Assemblée communautaire fransaskoise, Société, Immigration Le gouvernement préfère l’immigration économique aux réfugiés Alors que la crise des réfugiés ne cesse de prendre de l’ampleur en Europe et que, sur fond de campagne électorale, le gouvernement Harper est sous pression pour accueillir davantage de réfugiés sur le sol canadien, l’Association communautaire fransaskoise (ACF) fait le point sur la problématique vue du côté francophone. Le gouvernement préfère l’immigration économique aux réfugiés. C’est en tout cas ce qu’affirme l’ACF, l’organisme porte-parole de la communauté francophone en charge de la question. Cette année, l’Assemblée communautaire a effectué deux demandes de financement officielles, une pour la prise en charge de réfugiés, l’autre pour les immigrants économiques. « Les autorités nous ont dit que nous allions sûrement perdre notre temps concernant les réfugiés. Cela nous a découragé alors nous avons retiré notre dossier. Pour le gouvernement, tout est une question d’argent. L’appui aux réfugiés coûte plus cher, car ils ont des besoins plus urgents et spécifiques. C’est un argument qui nous choque. L’accueil humanitaire fait partie de notre mandat », explique Ronald Labrecque, directeur général adjoint de l’ACF. En Saskatchewan, la problématique n’est d’ailleurs pas nouvelle. « Une planification stratégique avait été adoptée en 2010. Elle prévoyait que le volet humanitaire était important pour la communauté. Le chiffre de 60 à 125 réfugiés accueillis par an au sein des francophones avait même été avancé à l’époque », explique Ronald Labrecque. Une stratégie avait même été mise en place pour atteindre ce chiffre. Problème : l’ACF n’a jamais été reconnue officiellement comme un organisme intermédiaire à l’accueil des réfugiés. « Nous avons fait plusieurs tentatives. Sans succès. Citoyenneté et Immigration Canada nous ont d’abord dit qu’il fallait accueillir les immigrants économiques avant les réfugiés. Puis l’organisme nous a indiqué qu’il y avait trop peu de demandeurs francophones et qu’installer un système d’accueil serait trop onéreux. » Dans la province, quatre structures sont habilitées. Open door society à Regina et Saskatoon, le YWCA à Prince Albert et enfin le Moose Jaw Multicultural Council (MJMC). Ils se partagent environ 550 réfugiés par an. Un quota établi au niveau fédéral selon la taille de la population provinciale. « Nous ne sommes pas d’accord avec ce système. Au Manitoba, la stratégie de la province est bien meilleure. Elle a sélectionné des familles parlant français et demandé que dans son quota de réfugiés, il y ait des francophones », affirme Ronald Labrecque. Pour autant, l’ACF lutte toujours pour apporter sa contribution à la prise en charge. Des ententes ont été mises en place avec Open door society pour que, lorsqu’un réfugié francophone se présente, l’ACF puisse lui apporter des services dans sa langue et lui présenter toute la structure francophone de la province. « D’habitude, les quatre structures habilitées n’ont pas le réflexe de dire qu’il y a du français. Peu importe leur langue, ils étaient orientés vers l’anglais. Avec ces accords, nous pouvons proposer un ancrage dans la communauté et nous souhaitons des ententes similaires avec YWCA et le MJMC », indique Ronald Labrecque. Selon lui, l’argument gouvernemental ne tient pas. Il existe un besoin francophone chez les réfugiés. « Ces derniers 4 ans, nous avons travaillé avec une trentaine de personnes. Elles étaient résidentes permanentes mais se déclaraient réfugiées. Donc même sans mandat nous avons travaillé à leur intégration. Citoyenneté et Immigration Canada doit mettre en place des mesures positives pour augmenter l’immigration francophone. Cela pourrait être par exemple augmenter le nombre de réfugiés francophones. Je ne pense pas simplement aux Syriens. Beaucoup de réfugiés sont notamment africains et donc souvent francophones. Il y a un potentiel », conclut Ronald Labrecque. Print 17401 Sébastien Németh (EV)Sébastien Németh Other posts by Sébastien Németh (EV) Contact author Comments are only visible to subscribers.