Festival Cinergie 2024
Close
Un budget qui fait mal Un budget qui fait mal

Un budget qui fait mal

Hausse de la taxe provinciale et coupures de services en Saskatchewan

27675
Dans son dernier budget, le gouvernement de la Saskatchewan a annoncé une série de coupures ou abolitions de services, une hausse d'un point de la taxe de vente provinciale et une baisse de 3,5 pour cent des salaires dans la fonction publique. 
L’Office national de l’énergie veut se redéfinir L’Office national de l’énergie veut se redéfinir

L’Office national de l’énergie veut se redéfinir

23760
L’Office national de l’énergie (ONE) a débuté sa tournée nationale de consultation avec un premier arrêt de deux jours à Saskatoon les 25 et 26 janvier. 
Et pourquoi pas un salaire maximum! Et pourquoi pas un salaire maximum!

Et pourquoi pas un salaire maximum!

Savez-vous ce qui s'est passé le mardi 3 janvier 2017?  À 11h47 très exactement, les 100 présidents-directeurs...
34816
Grandeurs et misères du néolibéralisme Grandeurs et misères du néolibéralisme

Grandeurs et misères du néolibéralisme

Dans un rapport du Fonds monétaire international, on peut lire: "Au lieu de favoriser la croissance, certaines politiques...
30937
De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger

De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger

REGINA - Arrivé au Canada en 2014, Ramdane Chiouk travaille comme cuisinier à l’Artful Dodger au centre-ville de Regina...
26808

Programme Mobilité francophone

Le ministère Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a annoncé l'arrivée du programme Mobilité francophone à compter du 1er juin 2016.  Ce programme avantage les francophones qui reçoivent une offre d'emploi au Canada hors du Québec.
RSS
First2345791011Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
123457910Last

Actualité économique

Le gouvernement préfère l’immigration économique aux réfugiés

Réfugiés
Alors que la crise des réfugiés ne cesse de prendre de l’ampleur en Europe et que, sur fond de campagne électorale, le gouvernement Harper est sous pression pour accueillir davantage de réfugiés sur le sol canadien, l’Association communautaire fransaskoise (ACF) fait le point sur la problématique vue du côté francophone. 

Le gouvernement préfère l’immigration économique aux réfugiés. C’est en tout cas ce qu’affirme l’ACF, l’organisme porte-parole de la communauté francophone en charge de la question.

Cette année, l’Assemblée communautaire a effectué deux demandes de financement officielles, une pour la prise en charge de réfugiés, l’autre pour les immigrants économiques. « Les autorités nous ont dit que nous allions sûrement perdre notre temps concernant les réfugiés. Cela nous a découragé alors nous avons retiré notre dossier. Pour le gouvernement, tout est une question d’argent. L’appui aux réfugiés coûte plus cher, car ils ont des besoins plus urgents et spécifiques. C’est un argument qui nous choque. L’accueil humanitaire fait partie de notre mandat », explique Ronald Labrecque, directeur général adjoint de l’ACF.

En Saskatchewan, la problématique n’est d’ailleurs pas nouvelle. « Une planification stratégique avait été adoptée en 2010. Elle prévoyait que le volet humanitaire était important pour la communauté. Le chiffre de 60 à 125 réfugiés accueillis par an au sein des francophones avait même été avancé à l’époque », explique Ronald Labrecque. Une stratégie avait même été mise en place pour atteindre ce chiffre. Problème : l’ACF n’a jamais été reconnue officiellement comme un organisme intermédiaire à l’accueil des réfugiés. « Nous avons fait plusieurs tentatives. Sans succès. Citoyenneté et Immigration Canada nous ont d’abord dit qu’il fallait accueillir les immigrants économiques avant les réfugiés. Puis l’organisme nous a indiqué qu’il y avait trop peu de demandeurs francophones et qu’installer un système d’accueil serait trop onéreux. »

Dans la province, quatre structures sont habilitées. Open door society à Regina et Saskatoon, le YWCA à Prince Albert et enfin le Moose Jaw Multicultural Council (MJMC). Ils se partagent environ 550 réfugiés par an. Un quota établi au niveau fédéral selon la taille de la population provinciale. « Nous ne sommes pas d’accord avec ce système. Au Manitoba, la stratégie de la province est bien meilleure. Elle a sélectionné des familles parlant français et demandé que dans son quota de réfugiés, il y ait des francophones », affirme Ronald Labrecque.

Pour autant, l’ACF lutte toujours pour apporter sa contribution à la prise en charge. Des ententes ont été mises en place avec Open door society pour que, lorsqu’un réfugié francophone se présente, l’ACF puisse lui apporter des services dans sa langue et lui présenter toute la structure francophone de la province. « D’habitude, les quatre structures habilitées n’ont pas le réflexe de dire qu’il y a du français. Peu importe leur langue, ils étaient orientés vers l’anglais. Avec ces accords, nous pouvons proposer un ancrage dans la communauté et nous souhaitons des ententes similaires avec YWCA et le MJMC », indique Ronald Labrecque. Selon lui, l’argument gouvernemental ne tient pas. Il existe un besoin francophone chez les réfugiés. « Ces derniers 4 ans, nous avons travaillé avec une trentaine de personnes. Elles étaient résidentes permanentes mais se déclaraient réfugiées. Donc même sans mandat nous avons travaillé à leur intégration. Citoyenneté et Immigration Canada doit mettre en place des mesures positives pour augmenter l’immigration francophone. Cela pourrait être par exemple augmenter le nombre de réfugiés francophones. Je ne pense pas simplement aux Syriens. Beaucoup de réfugiés sont notamment africains et donc souvent francophones. Il y a un potentiel », conclut Ronald Labrecque.

Print
17382

Sébastien Németh (EV)Sébastien Németh

Other posts by Sébastien Németh (EV)
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top