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Lauriers de la PME 2014 Lauriers de la PME 2014 Le Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) annonce le retour... Wednesday, May 7, 2014 23292
Un nouveau site Web pour le CCS! Un nouveau site Web pour le CCS! C’est ce jeudi 1er mai 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) lance son nouveau site Web. En effet, les... Thursday, May 1, 2014 30400
Financement Patrimoine canadien 2014-15 Financement Patrimoine canadien 2014-15 À l’heure où s’écrivent ces lignes, seule La Troupe du Jour (LTDJ) a obtenu la confirmation de son financement... Wednesday, April 23, 2014 25774
Grand rassemblement de l’éducation en français Grand rassemblement de l’éducation en français Faire de la francophonie un levier puissant dans l’économie canadienne a été le grand sujet de discussion du 3e Grand... Wednesday, April 23, 2014 18990
Prix BRAVO bénévoles Prix BRAVO bénévoles Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) lance la 4e édition du prix BRAVO bénévoles. Les candidatures... Thursday, April 10, 2014 24951
Atelier sur la littératie financière Atelier sur la littératie financière Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé... 3/22/2014 1:30 PM - 4:30 PM 18506
Le francothon s'en vient 4/12/2014 6:00 PM Le francothon s'en vient C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014, la campagne de financement annuelle de la Fondation fransaskoise qui souhaite amasser 50 000 dollars.
Le dollar canadien inquiète les immigrants Thursday, March 6, 2014 Le dollar canadien inquiète les immigrants Depuis plusieurs mois, notre dollar pique du nez. Quel est l'impact sur les immigrants?
Réjean Paulin (Francopresse) / Thursday, October 22, 2015 / Categories: 2015, Communication, Opinion, Réjean Paulin Fin de l'édition papier pour L'Express d'Ottawa La perte d’un compagnon L’Express d’Ottawa, hebdomadaire membre de l’Association de la presse francophone, disparaît des kiosques et présentoirs. Finie la version imprimée, emportée par le courant irréversible de la haute technologie. L’Express ne traînera plus, bien en vue sur la table de la cuisine, à côté de son fauteuil favori ou dans un endroit public. On peut toujours dire que c’est normal à notre époque où Internet, réseaux sociaux et tous les nouveaux gadgets rendent le papier désuet. La preuve, les éditions du lundi au vendredi de la Presse de Montréal ont aussi cédé sous le poids. Mais toute ressemblance entre les deux s’arrête là. Il y a une question qui ne se pose pas pour « le plus grand quotidien francophone d’Amérique » et ses lecteurs, mais qui est vitale pour les communautés minoritaires d’expression française. Il faut se demander si le sort de l’Express n’est pas annonciateur d’une tendance qui rendra le français moins visible. La pression de la haute technologie s’ajoute aux difficultés financières que plusieurs journaux éprouvent. À cet égard, l’enquête que vient d’annoncer le Commissaire aux langues officielles (CLO) sur les achats de publicité fédérale à la presse communautaire prend tout son sens. Depuis quelques années, Ottawa en achète moins, ce qui gruge les revenus d’autant. Tout journal a besoin de publicité pour vivre. Mais la pitance est maigre quand on ne tire qu’à quelques milliers d’exemplaires et que les consommateurs sont dispersés aux quatre vents. Les grands commerces n’achètent de la pub que si elle rejoint un grand bassin d’acheteurs assez proches pour faire du lèche-vitrine. La publicité fédérale : une obligation C’est pour cette raison que la presse communautaire dépend tellement de la publicité du gouvernement fédéral qui constitue une bonne part de ses revenus. Plusieurs journaux ont supprimé des pages de leurs éditions. Le journal que vous tenez entre les mains vous semble peut-être plus mince qu’il l’était il y a quatre ou cinq ans. Faute de sous, on imprime moins de pages. Le CLO veut voir si Ottawa ne manque pas à ses devoirs quant à l’épanouissement et au développement des communautés linguistiques minoritaires en réduisant ses achats de publicité. Cela dit, il faut voir autre chose qu’une seule source de revenu dans cette « publicité ». Dans les faits, l’État ne vend pas du savon à lessive, le SUV de l’année ou autres biens de consommation. Il informe le citoyen sur ses services. Or, dans notre pays officiellement bilingue, tous, francophones comme anglophones, ont droit de savoir ce que l’État donne et demande. Ces encadrés payant que l’on nomme « publicité », sont en fait des blocs d’information nécessaires dans une démocratie qui se veut égalitaire en permettant à tout un chacun de participer à la vie publique. Et bien sûr, cette information doit être disponible. Hélas, pour plusieurs francophones, elle l’est moins maintenant qu’elle l’était il y a une dizaine d’années. Souhaitons que la conclusion de l’enquête du CLO conduira le fédéral à redonner aux hebdomadaires cette source de revenus et aux citoyens l’information à laquelle ils ont droit dans leur langue. Accessoirement, cela consoliderait la place du journal imprimé. Il est vrai que la populaire tablette peut reproduire le contenu des journaux, mais elle n’a pas de titre sur son écran. Éteinte, elle est anonyme. On doit l’allumer pour aller chercher son journal virtuel. C’est un peu comme si on invitait de la visite. Le journal, on le prend sur soi, il nous accompagne, on le déploie devant ses amis, (même si ce n’est pas toujours très poli), puis on en discute. C’est une présence et un animateur. Il est là, à nos côtés, avec sa personnalité, comme un compagnon. Print 17226 Réjean Paulin (Francopresse)Réjean Paulin Other posts by Réjean Paulin (Francopresse) Contact author Comments are only visible to subscribers.